L'Ayurveda, médecine de la vie
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L'Ayurveda, médecine de la vie
L'Ayurveda, médecine de la vie
Par Kyran Vyas et Dr BattoKyran Vyas est indien. Avant de s'installer en France, il a créé en Inde trois écoles. Celles-ci appliquent les principes éducatifs de Sri Aurobindo qui furent enseignés à Kyran Vyas à l'ashram de Pondichéry, dont il fut l'élève de douze à vingt-quatre ans : Il vit à Paris depuis plusieurs années et y a fondé le centre Tapovan. On y pratique diverses disciplines d'épanouissement de l'être tels que le yoga, le taï-chi ou les messages ayur-védiques...
Nouvelles Clés : Que signifie Ayur- Véda ?
Kyran Vyas : AYUR signifie la vie et VÉDA signifie la connaissance : La traduction la plus juste que je fais est : connaissance de la vie. Entendez cette vie qui anime la matière, laquelle serait inerte sans cela : Cet élément vie est la chose la plus importante pour la science médicale de l'AyurVéda. J'ai assisté un jour à un dialogue entre un médecin ayur-védique et un médecin allopathe. Le premier, taquin, remarquait avec amusement que le second avait fait une grande partie de ses études sur des cadavres, alors que lui était plus intéressé par la vie. Et il relevait que la science médicale se devait d'étre beaucoup plus basée sur la vie que sur la physiologie, la biologie ou la structure du corps, ces deux médecins parlaient bien de la méme chose, mais pas du méme point de vue.
N. C. : Quels sont les principes de l'Ayur-Véda ?
K. V. : Très succinctement, l'Ayur- Véda repose sur la théorie des cinq éléments. On part de l'élément Ether qui signifie l'énergie, jusqu'à l'élément Terre qui signifie la matière. Progressivement, de l'énergie Ether, la plus subtile, naît l'énergie-élément Air, puis l'énergie-élément Lumière ou Feu, vient ensuite l'élément-énergie Eau ou Fluidité et à la fin l'énergie-élément Terre. Toutefois, ce ne sont pas là les éléments tels que nous les voyons dans la nature. Ce sont plutôt des concepts de vibrations, faute de mieux nommer, de plus en plus subtils ou de plus en plus denses. Nous sommes-Ià dans le monde des symboles : Par ailleurs et pour compléter un peu, l'Ayur-Véda vient de la philosophie de Samkhya. C'est une philosophie sans Dieu, abstraite. Sur le plan de la mythologie, il est dit que l' Ayur-Véda existait chez les dieux du ciel. c'est le Dieu Inra, le Dieu des dieux, qui demanda un jour au Dieu Dhanvantari de donner l'Ayur-Véda aux hommes afin qu'ils puissent lutter contre les maladies et la mort.
N. C. : A quel moment la spiritualité intervient-elle ?
K. V. : Pour un praticien, la spiritualité n'intervient pas. Elle est simplement présente et influence l'ensemble des rapports humains médecin/malades. Ce point se saisit mieux si l'on part de la maladie selon l'Ayur-Véda. Tout d'abord, il existe deux types de maladies : les maladies fonctionnelles et les maladies karmiques. Celles-ci viennent des vies passées.
Par exemple, on considère que certains cancers relèvent plus d'une origine karmique que d'un désordre physique ou biologique. La personne atteinte de cette maladie l'a choisie pour une raison intérieure très importante liée à sa propre évolution. Ainsi, un médecin ayur-védique doit s'efforcer d'aider et de guérir, mais sans changer la destinée de son patient durant cette vie-ci, car il ne connaît pas tous les phénomènes psychologiques, psychosomatiques ou de vibrations subtiles qui influent lors d'une maladie. Et si la personne malade termine sa vie par une trop forte dose médicamenteuse tout comme par un suicide, elle sera obligée de répéter l'expérience manquée dans une autre vie. Cette idée, incongrue pour le monde occidental, est particulièrement importante dans ma culture.
N. C. : Est-il nécessaire que le médecin ayur-védique intègre une dimension religieuse dans sa pratique ?
K. V. : Non. C'est aussi une autre beauté de l' Ayur-Véda. On n'a pas besoin de croire en une divinité, par exemple. En revanche, on doit accepter la relation d'énergie entre les deux personnes. De plus, le médecin doit comprendre et aimer le symbolisme dont nous parlions au début : L'Ayur-Véda ne concerne pas la religion mais plutôt la spiritualité.
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Jean-Louis Batto, pharmacien, collaborateur du professeur Udupa médecin et enseignant de médecine ayurvedique à l'université de Bénarès, est également président de: "Solidarite", association qui s'occupe des problèmes rencontrés en milieu rural, en Afrique, Asie, Amérique Latine, Europe, nous dit :
Le malade est considéré et traité comme un tout. L'esprit d'une personne se classe en trois catégories : Satva, l'essence ; Rajas, l'énergie ; Tamas, la matière. Les individus sont répertoriés selon leur constitution et leur disposition naturelle en cinq types distincts, répondant à ces trois humeurs. Le médecin traitera la maladie en fonction de l'identification de ces caractéristiques, chez le patient. L'ayurveda considère donc comme cause de maladie, le corps et l'esprit et pas seulement les facteurs internes ou externes.
Comment est effectué la transmission de cette médecine ?
Pendant les vingt derniers siècles elle s'est transmise oralement et en sanscrit, de maître à élève. Elle s'appuie sur le savoir médical des varyadas, pharmaciens aux pieds nus. "Dès qu'un vayda meurt, c'est une bibliothèque qui meurt." La perte de ces données millénaires de la mémoire collective est considérable. De plus, la transmission de ce patrimoine aux plus jeunes n'est pas aisée. Ils doivent apprendre à cultiver les plantes, à les reconnaître dans la jungle et à fabriquer des médicaments selon la maladie à traiter et qui suppose l'acquisition d'un savoir médical.
Re: L'Ayurveda, médecine de la vie
Bonjour Francesca
C'est un cadeau de vous lire ce matin
Merci beaucoup
Je vous souhaite une journée pleine de ce beau soleil
Me permettez vous de recopier en votre nom dans un article que je garderai dans mon facebook?
Merci
Marie-Claire
C'est un cadeau de vous lire ce matin
Merci beaucoup
Je vous souhaite une journée pleine de ce beau soleil
Me permettez vous de recopier en votre nom dans un article que je garderai dans mon facebook?
Merci
Marie-Claire
Claire de Vie- Messages : 6
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: L'Ayurveda, médecine de la vie
Oui bien sûr Claire de Vie, bien au contraire, un peu de pub pour notre forum ne nuit pas
avec joie dans le partage ma belle
avec joie dans le partage ma belle
Re: L'Ayurveda, médecine de la vie
Augmenter notre feu digestif afin d’être en meilleure santé :
L’Ayurvéda considère que la santé et le bien-être dépendent de la puissance de notre feu digestif, c’est-à-dire de notre capacité à digérer tout ce que nous ingérons à partir de l’environnement, qu’il s’agisse d’aliments, de boissons ou d’expériences sensorielles. Les émotions et les impressions qui assaillent nos organes sensoriels sont elles aussi digérées. Le feu digestif, Agni en sanscrit, permet de décomposer nourriture ou expérience en assimilant ce qui est utile et en éliminant le reste. Alors que la digestion apporte nutriments et calories selon la vision occidentale, la digestion selon l’Ayurvéda est un processus destiné à apporter de l’intelligence à notre physiologie. Nous faisons notre l’intelligence contenue dans les aliments.
Le même processus s’applique à nos expériences sensorielles. Elles apportent de l’intelligence à notre physiologie.
Problème de poids, douleur gastro-intestinale, ballonnements, gaz ou simple indigestion sont
toujours l’expression d’une faiblesse du feu digestif.
La suite sur : La Voie de l’Ayurvéda
L’Ayurvéda considère que la santé et le bien-être dépendent de la puissance de notre feu digestif, c’est-à-dire de notre capacité à digérer tout ce que nous ingérons à partir de l’environnement, qu’il s’agisse d’aliments, de boissons ou d’expériences sensorielles. Les émotions et les impressions qui assaillent nos organes sensoriels sont elles aussi digérées. Le feu digestif, Agni en sanscrit, permet de décomposer nourriture ou expérience en assimilant ce qui est utile et en éliminant le reste. Alors que la digestion apporte nutriments et calories selon la vision occidentale, la digestion selon l’Ayurvéda est un processus destiné à apporter de l’intelligence à notre physiologie. Nous faisons notre l’intelligence contenue dans les aliments.
Le même processus s’applique à nos expériences sensorielles. Elles apportent de l’intelligence à notre physiologie.
Problème de poids, douleur gastro-intestinale, ballonnements, gaz ou simple indigestion sont
toujours l’expression d’une faiblesse du feu digestif.
La suite sur : La Voie de l’Ayurvéda
J’avais l’habitude d’attendre un signe, dit-elle, avant de faire quoi que ce soit. Puis, un jour, j’ai fait un rêve et un ange vêtu de collants noirs s’est approché de moi et m’a dit : "Tu peux commencer maintenant", puis j’ai demandé : "Est-ce un signe?" et l’ange a commencé à rire et je me suis réveillée. Maintenant, je pense que le monde entier est rempli de signes, mais s’il n’y a pas de rire, je sais qu’ils ne me sont pas destinés… Brian Andreas Portez-vous bien |
Re: L'Ayurveda, médecine de la vie
S’hydrater correctement est une véritable thérapie selon l’Ayurvéda
ISSU du cite référence : http://la-voie-de-l-ayurveda.com/shydrater-correctement-est-une-veritable-therapie-selon-layurveda/#more-455
Pour s’hydrater correctement, l’Ayurvéda considère à la fois la qualité de l’eau, sa température et la façon dont elle est bue. En occident, les recommandations du corps médical se limitent à conseiller de boire jusqu’à 2 litres d’eau par jour, nous laissant le choix d’arbitrer entre l’eau « potable » qui coule de nos robinets, plus ou moins fortement javellisée, et les nombreuses eaux minérales dont la composition physico-chimique(1) figure sur la bouteille. Elle comptabilise toutes les boissons (thés, tisanes, etc.) ainsi que l’eau contenue dans les légumes. En revanche, aucune précision n’est donnée sur la façon dont ces boissons doivent être bues et encore moins sur leur température. Cela représente finalement assez peu d’exigences alors que la science nous apprend que le corps d’un adulte est constitué à 70% d’eau(2)!
Cette position n’est pas étrangère à l’idée qui prédomine dans les milieux médicaux selon laquelle l’eau serait un simple agent passif chargé d’assurer le transport des substances diluées dans notre organisme. Pourtant, les travaux à l’Inserm du chercheur Jacques Beneveniste, confirmés récemment par ceux du professeur Luc Montagné -sommité mondiale à qui l’on doit la découverte du virus du SIDA – montrant que l’eau a une mémoire, notamment celle des émotions.
La relation entre liquide et émotions, reconnue par la tradition védique, commence seulement à être étudiée par la science. Le japonais Masuru Emoto, docteur en médecine alternative à l’IHM General Research Institute au Japon, a fait un travail de pionnier dans ce domaine. Le chercheur a constaté que la géométrie des cristaux diffère selon les émotions exprimées à proximité de l’eau.
Ainsi, de l’eau soumise à des émotions positives se comporte de façon différente d’une eau provenant du même échantillon, mais soumise à des émotions négatives : les cristaux de glace forment des figures géométriques régulières et harmonieuses dans le premier cas et des figures géométriques déstructurées dans le second. L’eau reflète ainsi les énergies positives ou négatives auxquelles elle a été soumise.
D’autres travaux dans le milieu médical montrent le rôle précis de l’eau dans le métabolisme. Ainsi, le Dr Fareydoon Batmanghelidj, praticien américain d’origine iranienne a montré que les boissons industrielles, thé, café ou même tisane ne peuvent hydrater convenablement le corps. Leur eau est évacuée directement par le système rénal sans transiter par le milieu cellulaire, d’où une déshydratation progressive des cellules obligées de gérer la pénurie et de rationner selon un programme prédéterminé. Protéines et enzymes transportées évoluent ainsi dans un milieu plus visqueux, d’où perte d’efficacité et sécrétion d’histamine réduisant le bien être. Si la carence en eau devient chronique, la maladie finit par s’installer : rhumatismes, allergies, stress, dépression, hypertension, cholestérol, etc. Le médecin américain a obtenu de nombreuses guérisons en prescrivant à ses patients de boire de l’eau !
Contrairement a une idée reçue, l’eau ne circule pas dans notre corps sous la simple loi de la gravité. Même si la plupart des scientifiques attribuent ce fait à une pure coïncidence, le phénomène des marées touche aussi notre physiologie. Les recherches les plus récentes montrent que les cycles du flux et du reflux de la lymphe, du sang et des fluides cérébro-spinaux sont directement influencés par la Lune. Ceci n’a rien d’étonnant puisque l’homme est constitué à 70% d’eau. Comme la Terre, l’homme réagit à l’influence de la Lune, ce qui crée ces étonnantes marées intérieures. Cette influence s’exerce au travers d’électrolytes qui conditionnent la répartition de l’eau dans l’organisme. Gouvernés par l’hypophyse et les glandes surrénales, ces électrolytes subissent de plus fortes variations à la nouvelle et à la pleine Lune.
La relation de l’eau et de la Lune ne s’arrête pas là. La présence d’eau sur la Lune fait depuis peu l’objet d’études scientifiques.
L’astronomie reconnaît en effet qu’elle contient de l’eau depuis que la sonde Lunar Prospector a détecté la présence de glace au fond de plusieurs cratères. Il ne s’agit pas d’une banquise, mais d’eau congelée, mélangée au régolithe qui recouvre le sol. Selon les scientifiques, l’eau en question proviendrait de la chute de météorites et de comètes tombées il y a quelques millions ou milliards d’années.
Ces différentes facettes de l’eau sont connues depuis la nuit des temps dans la tradition védique. Celle-ci affirme que la Lune influence l’eau et les milieux liquides et qu’elle peut guérir, une idée aussi ancienne que le monde. Le thermalisme, encore prisé en France, ou encore la pratique de l’immersion dans des eaux sacrées comme à Lourdes en témoignent. La tradition védique affirme que la Lune influence les éléments liquides, le mental, la mémoire et les émotions. C’est pourquoi la qualité de l’eau, et pas seulement au plan physico-chimique, est essentielle selon l’Ayurvéda. Si l’eau est indispensable à la vie, son degré de pureté et les éléments qu’elle contient, visibles ou non, sont essentiels. Les eaux disponibles au robinet ou dans le commerce ne répondant à aucun de ces critères subtils, chacun pourra exposer son eau de boisson à des influences positives selon ses croyances : mantras, clair de Lune, Soleil, musique harmonieuse, ragas du Gandharva Véda, prières, pyramides, etc.
Comment cette eau doit-elle être bue ? Le matin au réveil, il est recommandé de boire un ou deux grands verres d’eau à température ambiante. Cette pratique – appelée ushna apana cikitsa, littéralement l’eau qui soigne le bas du corps – recommande de boire de l’eau aussi pure que possible au réveil. La quantité d’eau à boire dépend bien entendu de la constitution. Les constitutions Kapha devraient boire moins, de même que ceux qui ont les reins fragiles. Les constitutions Vata et Pitta peuvent boire plus. A chacun de trouver la quantité qui lui convient. Dans tous les cas, il faut attendre au moins une heure avant d’absorber toute nourriture solide. Le mieux serait de manger seulement après avoir uriné l’eau absorbée. Cette pratique favorise le transit intestinal. Dans certaines familles indiennes, l’eau trempe toute la nuit dans un bol de cuivre où trempent un bijou en or, un en argent et un ou deux clous en fer. C’est une option possible pour ceux dont le sang manque de certains éléments.
Le reste de la journée, il est conseillé de boire de l’eau chaude par petites gorgées une heure après tout repas. Les constitutions Pitta doivent boire à température ambiante, surtout en été. Il faut boire selon sa soif, si possible en étant assis. Si votre organisme est correctement hydraté, votre urine doit être claire, de couleur paille. En outre, vous ne devez ressentir aucune sécheresse au niveau des lèvres, de la cavité buccale, des yeux ainsi que de la cavité nasale.
Jo Cohen
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- Vous pouvez aussi recommander l’ensemble du site à vos proches sur la page La Voie de l’Ayurvéda de Facebook afin de les faire bénéficier de cette précieuse connaissance. Je vous en remercie par avance.
- Vous pouvez laisser un commentaire.
- En vous inscrivant sur la liste La Voie de l’Ayurvéda, vous serez averti par email chaque fois qu’un nouvel article sera publié. En outre, vous recevrez en cadeau un livret expliquant comment conduire une Minicure Ayurvédique à domicile.
(1) pH, résistivité et sels minéraux en mg/l. L’hydrologue Louis Claude Vincent, inventeur de la Bio-électronique Vincent, recommandait des eaux à pH légèrement inférieur à 7 et peu minéralisées.
(2) Le corps d’un bébé contient 85 % d’eau et celui du vieillard 60 %.
ISSU du cite référence : http://la-voie-de-l-ayurveda.com/shydrater-correctement-est-une-veritable-therapie-selon-layurveda/#more-455
S’hydrater correctement selon l’Ayurvéda
Pour s’hydrater correctement, l’Ayurvéda considère à la fois la qualité de l’eau, sa température et la façon dont elle est bue. En occident, les recommandations du corps médical se limitent à conseiller de boire jusqu’à 2 litres d’eau par jour, nous laissant le choix d’arbitrer entre l’eau « potable » qui coule de nos robinets, plus ou moins fortement javellisée, et les nombreuses eaux minérales dont la composition physico-chimique(1) figure sur la bouteille. Elle comptabilise toutes les boissons (thés, tisanes, etc.) ainsi que l’eau contenue dans les légumes. En revanche, aucune précision n’est donnée sur la façon dont ces boissons doivent être bues et encore moins sur leur température. Cela représente finalement assez peu d’exigences alors que la science nous apprend que le corps d’un adulte est constitué à 70% d’eau(2)!
Cette position n’est pas étrangère à l’idée qui prédomine dans les milieux médicaux selon laquelle l’eau serait un simple agent passif chargé d’assurer le transport des substances diluées dans notre organisme. Pourtant, les travaux à l’Inserm du chercheur Jacques Beneveniste, confirmés récemment par ceux du professeur Luc Montagné -sommité mondiale à qui l’on doit la découverte du virus du SIDA – montrant que l’eau a une mémoire, notamment celle des émotions.
La qualité de l’eau est essentielle
La relation entre liquide et émotions, reconnue par la tradition védique, commence seulement à être étudiée par la science. Le japonais Masuru Emoto, docteur en médecine alternative à l’IHM General Research Institute au Japon, a fait un travail de pionnier dans ce domaine. Le chercheur a constaté que la géométrie des cristaux diffère selon les émotions exprimées à proximité de l’eau.
Ainsi, de l’eau soumise à des émotions positives se comporte de façon différente d’une eau provenant du même échantillon, mais soumise à des émotions négatives : les cristaux de glace forment des figures géométriques régulières et harmonieuses dans le premier cas et des figures géométriques déstructurées dans le second. L’eau reflète ainsi les énergies positives ou négatives auxquelles elle a été soumise.
Rien ne remplace l’eau
D’autres travaux dans le milieu médical montrent le rôle précis de l’eau dans le métabolisme. Ainsi, le Dr Fareydoon Batmanghelidj, praticien américain d’origine iranienne a montré que les boissons industrielles, thé, café ou même tisane ne peuvent hydrater convenablement le corps. Leur eau est évacuée directement par le système rénal sans transiter par le milieu cellulaire, d’où une déshydratation progressive des cellules obligées de gérer la pénurie et de rationner selon un programme prédéterminé. Protéines et enzymes transportées évoluent ainsi dans un milieu plus visqueux, d’où perte d’efficacité et sécrétion d’histamine réduisant le bien être. Si la carence en eau devient chronique, la maladie finit par s’installer : rhumatismes, allergies, stress, dépression, hypertension, cholestérol, etc. Le médecin américain a obtenu de nombreuses guérisons en prescrivant à ses patients de boire de l’eau !
Les fluides corporels subissent aussi les marées
Contrairement a une idée reçue, l’eau ne circule pas dans notre corps sous la simple loi de la gravité. Même si la plupart des scientifiques attribuent ce fait à une pure coïncidence, le phénomène des marées touche aussi notre physiologie. Les recherches les plus récentes montrent que les cycles du flux et du reflux de la lymphe, du sang et des fluides cérébro-spinaux sont directement influencés par la Lune. Ceci n’a rien d’étonnant puisque l’homme est constitué à 70% d’eau. Comme la Terre, l’homme réagit à l’influence de la Lune, ce qui crée ces étonnantes marées intérieures. Cette influence s’exerce au travers d’électrolytes qui conditionnent la répartition de l’eau dans l’organisme. Gouvernés par l’hypophyse et les glandes surrénales, ces électrolytes subissent de plus fortes variations à la nouvelle et à la pleine Lune.
La relation de l’eau et de la Lune ne s’arrête pas là. La présence d’eau sur la Lune fait depuis peu l’objet d’études scientifiques.
L’astronomie reconnaît en effet qu’elle contient de l’eau depuis que la sonde Lunar Prospector a détecté la présence de glace au fond de plusieurs cratères. Il ne s’agit pas d’une banquise, mais d’eau congelée, mélangée au régolithe qui recouvre le sol. Selon les scientifiques, l’eau en question proviendrait de la chute de météorites et de comètes tombées il y a quelques millions ou milliards d’années.
La Lune contient de l’eau
Ces différentes facettes de l’eau sont connues depuis la nuit des temps dans la tradition védique. Celle-ci affirme que la Lune influence l’eau et les milieux liquides et qu’elle peut guérir, une idée aussi ancienne que le monde. Le thermalisme, encore prisé en France, ou encore la pratique de l’immersion dans des eaux sacrées comme à Lourdes en témoignent. La tradition védique affirme que la Lune influence les éléments liquides, le mental, la mémoire et les émotions. C’est pourquoi la qualité de l’eau, et pas seulement au plan physico-chimique, est essentielle selon l’Ayurvéda. Si l’eau est indispensable à la vie, son degré de pureté et les éléments qu’elle contient, visibles ou non, sont essentiels. Les eaux disponibles au robinet ou dans le commerce ne répondant à aucun de ces critères subtils, chacun pourra exposer son eau de boisson à des influences positives selon ses croyances : mantras, clair de Lune, Soleil, musique harmonieuse, ragas du Gandharva Véda, prières, pyramides, etc.
Comment cette eau doit-elle être bue ? Le matin au réveil, il est recommandé de boire un ou deux grands verres d’eau à température ambiante. Cette pratique – appelée ushna apana cikitsa, littéralement l’eau qui soigne le bas du corps – recommande de boire de l’eau aussi pure que possible au réveil. La quantité d’eau à boire dépend bien entendu de la constitution. Les constitutions Kapha devraient boire moins, de même que ceux qui ont les reins fragiles. Les constitutions Vata et Pitta peuvent boire plus. A chacun de trouver la quantité qui lui convient. Dans tous les cas, il faut attendre au moins une heure avant d’absorber toute nourriture solide. Le mieux serait de manger seulement après avoir uriné l’eau absorbée. Cette pratique favorise le transit intestinal. Dans certaines familles indiennes, l’eau trempe toute la nuit dans un bol de cuivre où trempent un bijou en or, un en argent et un ou deux clous en fer. C’est une option possible pour ceux dont le sang manque de certains éléments.
L’eau représente 70 % du corps (image fullspike.com)
Le reste de la journée, il est conseillé de boire de l’eau chaude par petites gorgées une heure après tout repas. Les constitutions Pitta doivent boire à température ambiante, surtout en été. Il faut boire selon sa soif, si possible en étant assis. Si votre organisme est correctement hydraté, votre urine doit être claire, de couleur paille. En outre, vous ne devez ressentir aucune sécheresse au niveau des lèvres, de la cavité buccale, des yeux ainsi que de la cavité nasale.
Jo Cohen
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- Vous pouvez aussi recommander l’ensemble du site à vos proches sur la page La Voie de l’Ayurvéda de Facebook afin de les faire bénéficier de cette précieuse connaissance. Je vous en remercie par avance.
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(1) pH, résistivité et sels minéraux en mg/l. L’hydrologue Louis Claude Vincent, inventeur de la Bio-électronique Vincent, recommandait des eaux à pH légèrement inférieur à 7 et peu minéralisées.
(2) Le corps d’un bébé contient 85 % d’eau et celui du vieillard 60 %.
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Re: L'Ayurveda, médecine de la vie
L’Ayurvéda est le système de santé traditionnel de l’Inde.
Aujourd’hui reconnu scientifiquement en Inde et par l’O.M.S
Aujourd’hui reconnu scientifiquement en Inde et par l’O.M.S
Ayurveda est composé de deux mots : Ayur, vie en sanskrit, et veda qui signifie connaissance.
que vient faire ce mot Ayurvéda sous mes yeux ou dans mes oreilles aujourd’hui (encore ?)
Dans le contexte de la société moderne actuelle, de nos rythmes de vie accélérés, de nos modes de consommation, de notre alimentation, d’hygiène de vie, de notre concentration en milieux urbains, loin de nos racines et repères, de plus en plus de personnes rencontrent au cours de leur vie les méfaits du stress, de l’anxiété, de la dépression, des maux de dos, de ventre, et autres maladies. Et si cette approche de l’Ayurvéda recelait quelques secrets de sagesse simples et pratiques pour rediriger ma vie vers l’harmonie ?
Je vous propose de partir à la découverte des principes fondateurs de l’Ayurvéda. De ses ramifications et des apports que nous pouvons distiller dans notre quotidien. Et avant je vous invite à un voyage à travers les temps à la rencontre d’une civilisation quasi-oubliée et aux origines de l’Ayurvéda.
Origines et évolution
Les origines de l’Ayurveda remontent à la civilisation Harappéenne des vallées de l’Indus, 5000 av. JC. Des contemporains aux Sumériens de l’actuelle Irak, et prédécesseurs aux Égyptiens. Des villes comme Lothal, grand port sur l’Indus, ou Mohenjo-Daro qui comportaient jusqu’à 400 000 habitants et avaient déjà l’eau courante et les égouts. Ces villes étaient construites selon les principes du Vastu Shastra, l’étude des énergies cosmiques et telluriques, équivalent au Feng Shui ou géobiologie. Cette civilisation se distingue par son aspect pacifique et non-violent, les archéologues n’ont pas exhumé d’armes ou objets apparentés. Des glyphes anciens montrent des yogis entourés d’animaux.
La légende mentionne des saints hommes, les Rishis, qui passaient des années à méditer et observer la nature et la vie dans l’Himalaya, auraient reçu les enseignements de l’Ayurvéda des Dieux. C’est avant tout par la tradition orale que ces enseignements ont été transmis à travers les millénaires.
Dhanvantari, la divinité associée à l’Ayurveda est un avatar Vishnu, il était vénéré par la population pour retrouver la santé.
Les premiers écrits quant à eux remontent au Vedas, dont l’Ashtanga veda, env. 1500 ans avant notre ère, décrivant des pratiques de chants ou mantra pour la guérison, puis plus tard la Charaka samhitâ, un recueil d’écrits du sage et médecin Charakala, décrivant les principes fondateurs de cette médecine, puis la Sushruta samhita, contemporain à Jésus-Christ, qui décrivait plus de 500 protocoles de chirurgie, dont la chirurgie plastique.
L’Ayurvéda s’est disséminé à travers les âges et a influencé plusieurs cultures. Les Arabes et perses avec la médecine Unani. Les Grecs, jusqu’en Chine, ou un certain Bodhidharma, moine originaire du Kerala, maître en arts martiaux et de santé, aujourd’hui encore vénéré en Chine et au Japon pour avoir introduit au VI e siècle le courant chan ou Dhyana, aspect contemplatif de la méditation aux sources de l’enseignement Zen, de nouveaux apports sur la santé et les plantes, et le Kung-fu à Shaolin. L’Ayurvéda a également voyagé en Asie du sud-est, Birmanie, Thaïlande, Cambodge, la médecine traditionnelle et le célèbre massage Thaïlandais puise ses racines dans l’Ayurvéda.
S’ensuit une période de déclin sous le protectorat anglais, ou cette médecine à été décriée mise au ban par la médecine moderne et le modèle anglo-saxon. Elle a cependant toujours été protégée par les Maharajas et seigneurs de l’Inde.
Depuis la libération de l’Inde en 1947, elle retrouve son plein essor et à l’heure de la mondialisation, l’Ayurvéda est de nos jours pratiqué dans des cliniques ou hôpitaux au Mexique, Etats-Unis, Grande Bretagne, Inde et à travers l’Asie du sud-est, de la Birmanie a la Thaïlande. C’est une médecine de terrain, simple, efficace et accessible à tous qui soigne aujourd’hui des millions de personnes en Inde.
Plongeons à présent les bases et principes de l’Ayurvéda, à la découverte de l’apparition de la matière, du vivant et ce qui les caractérise.
Bases et principes de l’Ayurvéda
L’Ayurveda est une approche globale de la santé, holistique (holos du grec qui signifie tout). Tout d’abord un aspect curatif face aux différents maux et symptômes, et surtout préventif. Et comme modèle de compréhension de la santé cela englobe différents aspects de la vie et c’est en ce sens qu’il est considéré comme un art de vivre. En fonction de ses rythmes de la vie et des saisons et des cycles lunaires et diurnes, qui marquent les temps de travail-exercice et du repos, de l’alimentation saine, de l’entretien et hygiène du corps, des circulations énergétiques de celui-ci, des émotions, du mental et du développement de la conscience.
Voici quelques axes principaux évoqués par la Charaka samhitâ et que l’on retrouve plus ou moins dans l’Ayurvéda tel qu’il est compris aujourd’hui :
La vie vécue normalement est un état de bonheur
L’hygiène de vie permet de restaurer l’harmonie de l’homme avec son environnement
L’alimentation, la digestion, l’assimilation et l’élimination sont des questions essentielles pour la santé
Les médicaments sont de nature végétale (341 recensés dans l’ouvrage), animale (177 recensés) ou minérale (64 recensés)
La parole comme méthode de soin, présente dans l’Atharva-Véda, est associée à ces médicaments (Rasayana).
La médecine est plus préventive que curative. Elle soigne les maux et symptômes, et apprend aux personnes à se prévenir de ces désagréments.
La maladie est considérée comme la conséquence d’une erreur alimentaire et d’une mauvaise compréhension de l’univers, ainsi que d’une mauvaise harmonie entre le corps et l’esprit. Il en résulte des pensées, des comportement et expériences de vie qui entravent la libre circulation de la vie dans le corps du patient.
Ainsi nous comprenons l’influence de nos rythmes de vie, de nos habitudes alimentaires, de nos comportements et gestion des émotions sur la santé. Pour équilibrer un système qui ne l’est plus, l’ayurvéda propose une approche qui inclut tous ces aspects.
Les 8 branches de la médecine ayurvédique :
Médecine générale
ORL et ophtalmologie
Chirurgie
Toxicologie
Psychiatrie
Pédiatrie
Gériatrie et rajeunissement
Energie et aphrodisiaques
Sans s’attarder sur les fondements de chacune de ces approches et leur spécificités, voyons de plus près la conception de la vie, de la santé et des humains selon l’approche par les cinq éléments et les humeurs appelées doshas.
Panchamahabuthas
Selon l’Ayurvéda, toute matière est composées de 5 éléments fondamentaux. Voyons comment ils sont apparus. Je resterai volontairement bref pour cette première approche : de la division de l’énergie originelle, la pure conscience, en aspects masculin (purusha) et féminin (prakriti), puis en intelligence (Buddhi), vers l’ego (Atman), l’énergie-conscience prend alors trois qualités ou trigunas : Sattva, Rajas et Tamas. Aussi, je détaillerai plus amplement dans un prochain article ce fabuleux voyage de la conscience vers la création et la matière selon l’Ayurvéda. Pour le moment revenons à Tamas.
De l’aspect tamas sont issus les cinq éléments de base : l‘Espace, l’Air, le Feu, l’Eau et la Terre. Chacun de ces éléments a des caractéristiques qui lui sont propres. Les voici présentés dans l’ordre d’apparition du plus subtile au plus dense sur le plan de la matière :
L’Espace représente le vide, le récipient et toutes les potentialités de création en son sein. C’est la conscience de ce qui nous relie à quelque chose de plus grand que soi, l’individu. De ce qui relie les individus entre eux. L’ouïe est le sens qui fonctionne grâce à cet élément, car le son se déplace dans l’espace. Il est subtil et léger.
L’Air gouverne le sens du toucher, la peau et la respiration. Il est sec, froid, rapide, mobile et léger.
Le Feu (agni), est chaud, domine l’activité, l’acidité, la transformation et la purification. Il est en lien avec la vue car sans lumière (feu) pas de vision possible dans la nature. Voyez les animaux cavernicoles qui n’ont pas de vue et un très bon odorat.
L’Eau : mobile, froide, douce et enrobante, elle permet la fluidification et la lubrification dans le corps. L’Eau permet au sens du goût d’exister, car sans eau les saveurs ne sont pas véhiculées vers les papilles gustatives. L’eau est en lien avec les émotions, le système lymphatique et l’inconscient.
Enfin, l’élément Terre, qui constitue les parties denses de notre structure, les os, à pour qualités d’être dense et stable. Il permet l’olfaction et l’ouverture au monde des odeurs.
Tridoshas
Une fois apparus sur le plan matériel, ils forment la base de tout ce qui est vie et matière. En son sein ces éléments sont en interaction et assemblés deux à deux, ils forment un dosha ou humeur, et sont au nombre de trois. Il est important de préciser que nous êtres humains, comme toute matière, sommes constitués des cinq éléments ou principes et des trois doshas, dans des proportions différentes et propres à chacun qui nous ont été données à notre conception. Ce en fonction de la constitution de nos parents, des énergies astrologiques en jeu à ce moment (la carte du ciel et l’influence des astres, étudiés dans l’astrologie védique appelée Vastu), et de notre karma. Nous reviendrons sur cette notion qui exprime la loi de cause à effet. Un dosha signifie humeur au sens occidental et aussi qui peut se vicier lorsqu’il est influencé par les conditions de vie.
Vata
Le premier dosha, vata (vent), correspond à l’air et l’espace. Il gouverne la respiration et les circulations dans le corps : sang, lymphe, intestin, énergie vitale (prâna énergie de l’air, du souffle en Inde, qui correspond au chi des chinois, le ki des Japonais, le ka des égyptiens, le pneuma des grecs), et le système nerveux. Il est à l’origine de tout ce qui est mouvement dans le corps.
Vata est en lien avec l’ouïe et le toucher et se loge dans les poumons, les os, et le gros intestin son siège principal. Il représente le tiers inférieur de notre corps : le bas-ventre. Les qualités de Vata sont : froid, sec et cassant.
Le type Vata est une personne plutôt enthousiaste, sensible, créative, rapide, vive, de grande taille ou très petite, de morphologie irrégulière et plutôt mince. L’animal type de Vata serait un oiseau, une poule ou un pigeon, pour leur aspect vif et craintif. Le schéma de vie qui va désordonner Vata est l’excès d’activité, de stress, d’ordinateur et moins de périodes de repos, heures des repas et du coucher irréguliers, surtout à l’automne (saison ventée et sèche).
Vata en excès induit physiologiquement une augmentation ou manque de circulation que l’on peut trouver à différents niveaux : production de gaz, ballonnement, constipation, sécheresse de la peau, des cheveux et des ongles, problèmes de circulation du sang, douleurs articulaires et ostéoporose. Au niveau mental, il produit anxiété, stress, agitation, fatigue.
Ayurveda – 5 éléments et 3 doschas
Vata l’humeur la plus légère et motile lorsqu’elle est en excès va ensuite se déplacer dans les sièges de l’élément feu (Pitta) et induire des perturbations en l’attisant.
Pour équilibrer cette humeur, les aliments et épices aux qualités échauffantes, épicées, lourds et doux sont favorables. Adopter un style de vie plus calme et posé pour être en contact avec ses ressentis. En massage le travail sur le stress et l’anxiété (crâne et ventre) ainsi que l’ancrage à la Terre et la confiance (jambes et pieds) avec des huiles échauffantes, épicées lourdes et boisées.
Pitta
Le deuxième dosha, Pitta (bile), correspond au feu et à l’eau. Il gouverne le métabolisme : la digestion, la transformation et l’assimilation de nourritures tant physiques (par l’alimentation), qu’affectives (par nos relations), mentales (par le savoir et la connaissance) et spirituelles (par nos expériences d’ouverture de conscience). C’est le feu digestif, Agni. Pitta est en lien avec les yeux, se loge dans l’estomac, le foie, la vésicule biliaire et le pancréas, sous la forme d’enzymes digestives, la peau et le cœur.
Le type Pitta est une personne de taille et poids moyens, plutôt charpenté, qui est dans l’action, passionnée, précise et organisée, déterminée et efficace mais aussi dépendante du regard des autres. Pitta est représenté par le tiers médian du corps entre l’ombilic et le plexus solaire. L’animal type Pitta serai le tigre pour son aspect force et puissance.
Le style de vie type qui induit des désordres de Pitta, l’homme d’affaire sollicité qui voyage régulièrement, enchaîne les repas copieux et gras avec de la viande, surtout en été (saison feu). En excès, Pitta induit des maladies de type inflammatoire (toutes celles qui se terminent en –ite : colite, bronchite…), une mauvaise digestion avec acidité gastrique, des difficultés à éliminer les toxines et des problèmes de vue, de peau et de sang. Sur le plan mental et émotionnel, Pitta induit des états comportementaux de passion, irritation, colère, jalousie, autoritarisme et critique.
Kapha
Le troisième dosha, Kapha (Flegme), correspond à la terre et à l’eau. Il gouverne la production des liquides du corps et les fonctions de lubrification. Il se loge dans le cerveau, les sinus, les poumons, l’estomac et les articulations. Kapha se situe sur le tiers supérieur du corps, du thorax à la tête.
Le type Kapha est lune personne plutôt calme, douce, fidèle, paisible et pondérée, persévérante, tolérante et possessive. Sur le plan physique : pieds et mains généralement froids, une morphologie charnue avec tendance à l’embonpoint. L’animal type Kapha serait l’ours.
Le style de vie qui aggrave Kapha, serait de passer l’hiver sans la moindre activité physique, en mangeant en excès des plats gras et des sucreries, en passant son temps à se morfondre. En excès, il induit des sécrétions de mucosités (sinus, bronches, estomac), un état de fatigue, léthargie, apathie, manque d’énergie, de vitalité et d’envie, ralentissement du métabolisme, et des problèmes d’articulations.
Nous venons de décrire brièvement ces trois humeurs composées des cinq éléments de base. Voici les différentes humeurs ou énergies qui sont en perpétuelle interaction dans nos corps et notre esprit.
Un juste équilibre :
Prakriti
Prakriti représente notre équilibre de base. Il est donné à la conception, et représenté par les proportions des trois doshas ; généralement un ou deux seront prédominants. Il est important de maintenir cet équilibre pour mener une vie harmonieuse et joyeuse. Ces humeurs sont des énergies donc en mouvement, instables et influençables, c’est le sens de leur qualification de viciable. En effet, prakriti est sans cesse affecté par notre âge, les saisons, le climat, nos relations et nos émotions, notre comportement et mode de pensée, le stress, notre alimentation, nos rythmes et notre hygiène de vie.
Vrikriti
Vrikriti représente notre état du moment et nos déséquilibres. Le déséquilibre des doshas favorise un terrain propice aux perturbations de la santé, puis aux maladies.
Nous verrons ultérieurement comment déterminer sa constitution de base, et comment ces doshas sont en interaction et comment nous passons de l’équilibre vers le déséquilibre à l’apparition des symptômes et de la maladie. Ce sont les six étapes de la maladie.
La définition de la santé selon l’Ayurvéda, est que :
les trois dosha sont en harmonie,
les sept tissus sont forts (plasma, sang, graisse, muscles, os, moelle et tissus reproducteurs),
les feux de Pitta sont activés,
que l’élimination des toxines se fasse librement,
les cinq sens sont maîtrisés,
l’état émotionnel soit à la joie,
le mental soit calme et apaisé,
la personne évolue sur son chemin spirituel.
Le meilleur moyen de préserver cet équilibre à moyen et long terme est l’alimentation et l’adoption d’une hygiène de vie saine en accord avec sa nature :
Une alimentation saine, avec des aliments frais et sains, biologiques ou naturels si possible, porteurs d’énergie de vie, aux goûts, énergie et effets en accord avec sa constitution et la saison, ainsi que des repas pris dans une atmosphère sereine.
Prendre soin de son corps avec un sommeil de qualité, un rythme respectueux de la vie, et la pratique d’une activité sportive ou de détente.
Prendre soin de son mental et de ses émotions, gérer son stress par la pratique régulière d’un sport-détente doux, comme le yoga, le Tai-Chi, la sophrologie ou la méditation. Et bien sûr, se reconnecter avec sa spiritualité, un moyen de dire merci à la nature et la vie qui nous entoure et que nous portons. Corps et esprit étant intimement liés, le bien-être de l’un agira sur l’autre. Tous ces niveaux sont interconnectés et indissociables.
Massage Ayurvédique
Le meilleur moyen pour rééquilibrer les dosha disharmonieux est la pratique des massages ayurvédiques. Pratiqué et enseigné depuis des siècles en Inde, et aide le corps à drainer les toxines vers les émonctoires, ou organes d’élimination. Il stimule également les points clefs (marmas), équivalents des points d’acuponcture, qui sont situés aux carrefours de passages de nerfs, tendons, favorisant ainsi les circulations sanguines, lymphatique et énergétique. Il est traditionnellement effectué avec une base d’huiles végétales biologiques dans laquelle a infusé une décoction de plantes médicinales en fonction des doshas à équilibrer.
Nous avons vu dans cet article ce qu’est l’Ayurvéda, ses origines et son histoire, ainsi que les concepts des cinq éléments et des trois doshas. Nous en aborderons d’autre part la suite comme le voyage de la conscience-énergie vers la matière, les trigunas, les étapes de la maladie, l’alimentation, les rythmes de vie, le stress, la détoxination (panchakarma) et les bienfaits des massages ayurvédiques. Leurs concepts et aussi les aspects pratiques pour la ménagère française de 7 à 77 ans !
Ainsi, l’Ayurvéda est une approche de l’être dans sa globalité, qui prend en compte les besoins physiques, énergétique, émotionnel, relationnel, mental et spirituel, car tous ces niveaux sont en étroite relation. Elle permet une meilleure connaissance de soi et du fonctionnement de la nature, dont l’humain fait partie intégrante, afin de cheminer vers l’harmonie et le bonheur.
Je vous dis à bientôt pour celles et ceux qui ont envie de découvrir encore plus loin cette approche ancestrale, véritable patrimoine de l’humanité selon, moi dont j’aurais plaisir à partager la vision que j’en ai avec vous..
----------- SOURCE --------------
Karl Di Foggia
Thérapeute psycho-corporel et énergétique, Fontaine (Isère) France
www.psychoenergeticien.fr
Pour en savoir plus :
Ayurveda, Connaissance de la Vie
Science de la vie héritée de l’Inde ancienne, l’Ayurveda est sans doute le système thérapeutique le plus ancien (certains livres datent de plus de 5.000 ans) et le plus complet du monde. C’est une méthode pratique et concrète, une médecine, philosophie et tellement plus selon les plus éminents spécialistes.
En plus de 3 heures, ils nous font découvrir cette science qui s’appuie sur le caractère unique de chaque individu pour équilibrer et harmoniser l’être humain dans sa globalité : le corps et l’esprit sont étroitement liés. Cette série dévoile la médecine, l’alimentation, la méditation, le yoga, l’architecture, l’astrologie et d’autres thèmes ayurvédiques.
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