Parler aux Plantes
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Parler aux Plantes
Un paradigme agricole
Les passionnés de botanique et de jardinage disent souvent qu’ils parlent à leurs plantes pour qu’elles s’épanouissent. Légende ou non, toujours est-il qu’au Mexique, un homme applique cette consigne à la lettre. Il parvient à faire pousser des légumes géants, simplement en leur parlant !
Don José Carmen apporte des solutions à la fois concrètes, simples et peu coûteuses aux problèmes que pose l’agriculture moderne : pollution, destruction de la biodiversité, etc. Son savoir-faire pourrait être une prodigieuse réponse face aux problèmes écologiques et alimentaires dans le monde…
Comment a-t-il fait ?
Lorsqu’on lui demande comment il peut arriver à de tels prodiges, Don José Carmen explique sa méthode : « Les gens qui ne développent par leur culture sont ceux qui ne changent pas leur manière de penser. Les plantes ont une vie comme n’importe quelle personne, n’importe quel animal, n’importe quelle chose. Il faut apprendre à les connaître, les traiter avec douceur, elles le comprennent, elles savent. ».
Il précise : « Les hommes n’ont pas tous des affinités avec les plantes, et les plantes avec les hommes. C’est une question de compatibilité, comme les rhésus sanguins entre les êtres humains. Les plantes elles-mêmes peuvent se regrouper par affinité, en fonction de leur énergie ».
Il ajoute : « Je ne crois pas aux fertilisants chimiques parce qu’ils brûlent la terre. Pour moi, le meilleur fertilisant, c’est la conversation avec les plantes. La terre s’alimente avec les déchets de la dernière récolte ».
Lorsqu’on lui demande comment il peut arriver à de tels prodiges, Don José Carmen explique sa méthode : « Les gens qui ne développent par leur culture sont ceux qui ne changent pas leur manière de penser. Les plantes ont une vie comme n’importe quelle personne, n’importe quel animal, n’importe quelle chose. Il faut apprendre à les connaître, les traiter avec douceur, elles le comprennent, elles savent. ».
Il précise : « Les hommes n’ont pas tous des affinités avec les plantes, et les plantes avec les hommes. C’est une question de compatibilité, comme les rhésus sanguins entre les êtres humains. Les plantes elles-mêmes peuvent se regrouper par affinité, en fonction de leur énergie ».
Il ajoute : « Je ne crois pas aux fertilisants chimiques parce qu’ils brûlent la terre. Pour moi, le meilleur fertilisant, c’est la conversation avec les plantes. La terre s’alimente avec les déchets de la dernière récolte ».
La compréhension des plantes, êtres vivants…
Pour lui, ce sont les plantes elles-mêmes qui peuvent nous apprendre comment les cultiver. Il communique avec elles, il dit aussi « utiliser l’énergie temporelle, d’une autre dimension » suivant ses propres mots.
Pour lui, ce sont les plantes elles-mêmes qui peuvent nous apprendre comment les cultiver. Il communique avec elles, il dit aussi « utiliser l’énergie temporelle, d’une autre dimension » suivant ses propres mots.
Il rejoignait sans le savoir les théories des jardiniers de Findhorn et de Perelandra, celles de Sir Georges Treyvelyan et de Machaelle Small Wright. Findhorn, c’est un petit village perdu au fond de l’Écosse, pas très loin du célèbre Loch Ness., et Perelandra est situé en Virginie, au Sud-Ouest de Washington.
Le miracle, c’est Don José Carmen Garcia Martinez qui, avec son amour pour les plantes, les paroles qu’il leur adresse et d’anciennes recettes aztèques, a réussi à cultiver des légumes géants.
Parmi les savoir-faire de Don Carmen, on note :
cultiver sans pesticides et multiplier jusqu’à dix fois la production agricole ;
utiliser 700 g de fertilisant par hectare, au lieu des 500 kg habituels dans l’agriculture intensive ; cultiver sur terres salées ;
créer de nouvelles plantes résistant aux maladies, non transgéniques… au début, sur sa terre presque stérile, il s’asseyait à côté des plantes et leur demandait de l’aider.
Re: Parler aux Plantes
Obtenir des choux de 45 kg, des feuilles de blettes de 1,50 m, des pieds de maïs de 5 m de haut, 150 tonnes d’oignons à l’hectare, au lieu de 16 tonnes en moyenne, etc. Celui qui peut accomplir ces prodiges par des techniques respectueuses de l’environnement s’appelle don Jose Carmen Garcia Martinez.
Dans les années 1970, devant faire face aux difficultés générées par une terre qui ne produisait rien, le jeune cultivateur ne désespéra pas. Au lieu d’avoir recours à des engrais et autres intrants chimiques, celui-ci s’est mis à lui parler. Selon lui, la terre, les plantes, ont une forme d’intelligence qui leur permet de communiquer avec l’Homme. Il suffit de savoir comment leur parler, et surtout les écouter !
L’agriculteur parvient à cultiver sans pesticides, à utiliser très peu de fertilisants par rapport à l’agriculture conventionnelle (il en utilise 700 g par ha versus 500 kg par ha en agriculture intensive), à faire pousser des légumes sur des terres salées, à rendre les plantes plus résistantes aux maladies, etc.
Don José Carmen apporte des solutions à la fois concrètes, simples et peu coûteuses aux problèmes que pose l’agriculture moderne : pollution, destruction de la biodiversité, etc. Son savoir-faire pourrait être une prodigieuse réponse face aux problèmes écologiques et alimentaires dans le monde…
Dernière édition par Francesca le Mar 27 Mai 2014 - 22:43, édité 1 fois
Re: Parler aux Plantes
Résultats obtenus
Il a produit ainsi des choux de 45 kg, des pieds de maïs de 5 m de haut, des feuilles de blette de 1,5 m de long, 7 à 8 courges par pied (habituellement : 1 à 2), 110 tonnes d’oignons par hectare (16 tonnes normalement).
Un journaliste péruvien, Yvon Perez Barreto, est allé trouver Don Carmen chez lui et a raconté tout ce qu’il y a pu constater.
Mais ce n’est pas le seul témoin : l’Université d’agronomie de Chapingo (Mexique), sous l’autorité du Pr Nicolas Cerda, spécialiste des sols, a comparé les résultats de Don Carmen avec ceux obtenus par les méthodes de l’Université sur des terrains contigus.
Des ingénieurs du Ministère de l’agriculture mexicain sont venus analyser l’eau, les légumes, les semences et surtout le terrain volcanique de l’agriculteur. Rien de particulier n’a été décelé
.
Re: Parler aux Plantes
Le jardin : point de rencontre avec les Intelligences de la Nature
Un jardin est un lieu d’expérience, très souvent c’est un lieu de solitaire, le jardinier et son jardin ont une relation intime. Que son approche soit chimique, rationaliste, biologique ou biodynamique, que ce soit un système de permaculture ou un jardin à la française, que le merveilleux désordre très organisé des jardins anglais puisse côtoyer un « bazar» d’herbes folles ne surprend personne, il se passe toujours quelque chose de magique dans un jardin. Au-delà des astuces et pratiques que chaque jardinier développe dans son environnement, il est pour moi quelque chose de plus secret que n’importe quelle technique, ce secret existe dans tous les jardins, ce secret est la relation même du jardinier à son lieu et la compréhension de cette relation. Elle identifie la perception qu’a l’homme de sa place dans la nature et le niveau d’harmonie créée entre le jardinier et son environnement.
Un jardin est d’abord une réorganisation de l’ordre naturel par la volonté humaine. Dans un jardin, l’humain s’exprime par l’envie de quelque chose de précis (fruits, légumes, arbres, fleurs) de façon très sélective (ces légumes et pas les autres) pour remplir une finalité qui lui est propre (un potager à l’image du jardinier).
Dans un jardin, l’intention humaine façonne l’environnement. Le jardin n’apparaît pas de lui-même, ex-abrupto, par le seul jeu de la coïncidence. La nature ne fait pas de jardin, mais l’ordre, l’organisation, la structure du jardin sont absolument liés à la présence humaine et à l’expression de son désir.
Il paraît naturel à beaucoup d’entre nous de décider de tout dans le jardin. Pourtant, si ce propos peut identifier l’attitude de très nombreux jardiniers, il existe dans le monde des îlots de gens qui par un curieux mélange de circonstances, sensibilités différentes, rencontres et autres farces du ciel, ont développé des dynamiques originales pour bâtir une nouvelle relation à leur jardin donc à la nature. L’un des exemples les plus connus se situe dans le nord de l’Écosse - le Jardin de Findhorn - créé dans les années 60 et toujours bien vivant.
Re: Parler aux Plantes
Le Jardin de Findhorn
À cette latitude, un endroit morne et stérile devint un véritable jardin d’Eden, produisant des légumes incroyablement gros et de spectaculaires fleurs hors saison, le tout animé par des gens qui parlent avec les anges et les fées. À mesure que Findhorn se développait et prospérait,la transformation du sol a provoqué une transformation des âmes et le monde ne fut plus tout à fait le même.
Les succès de Findhorn demeurent pour tous, la preuve évidente et visible que l’impossible est toujours possible, que la magie est encore vivante et qu’elle se porte bien. Cependant, Findhorn reste pour la plupart des gens un lieu éloigné pour des visions d’ailleurs. Il s’y passe des choses « bizarres » que l’on accepte parce qu’elles se manifestent sans doute du fait d’un clin d’œil farceur de la réalité. Nous demandons des miracles auxquels nous n’osons pas croire quand ils se manifestent et deviennent ordinaires.
Ce qui a caractérisé Findhorn, son cœur même, c’est son centrage quotidien et concret sur le thème “Comment créer un environnement en pleine santé et une vie saine en équilibre et en harmonie ?”. C’était un peu fou, et ça marchait.
Mais les instructions, la guidance d’informations qui a fait la différence, venaient de ce qui a été présenté comme étant d’un ordre supérieur, divin, les royaumes de la nature. C’était une affirmation stupéfiante mais qui reste intacte après des années de défis et de critique.
Les gens oublient cependant que les fondateurs de Findhorn ne furent pas les premiers à établir un partenariat cocréatif avec les mondes invisibles. Le grand botaniste George Washington Carver a lui aussi affirmé avoir parlé avec les intelligences de la nature toute sa vie, obtenant d’elles les informations qu’il allait utiliser plus tard pour développer de façon concrète l’usage de la modeste cacahuète. Et il y en eut d’autres, beaucoup d’autres. En fait, dans toutes les cultures et tous les pays, les légendes abondent dans la description de fées et d’anges en train de guider et d’aider l’humanité pour son évolution. Loin d’être un événement isolé, la vraie magie de Findhorn, c’est la chance offerte à l’humanité de coopérer directement avec les intelligences de la nature.
À cette latitude, un endroit morne et stérile devint un véritable jardin d’Eden, produisant des légumes incroyablement gros et de spectaculaires fleurs hors saison, le tout animé par des gens qui parlent avec les anges et les fées. À mesure que Findhorn se développait et prospérait,la transformation du sol a provoqué une transformation des âmes et le monde ne fut plus tout à fait le même.
Les succès de Findhorn demeurent pour tous, la preuve évidente et visible que l’impossible est toujours possible, que la magie est encore vivante et qu’elle se porte bien. Cependant, Findhorn reste pour la plupart des gens un lieu éloigné pour des visions d’ailleurs. Il s’y passe des choses « bizarres » que l’on accepte parce qu’elles se manifestent sans doute du fait d’un clin d’œil farceur de la réalité. Nous demandons des miracles auxquels nous n’osons pas croire quand ils se manifestent et deviennent ordinaires.
Ce qui a caractérisé Findhorn, son cœur même, c’est son centrage quotidien et concret sur le thème “Comment créer un environnement en pleine santé et une vie saine en équilibre et en harmonie ?”. C’était un peu fou, et ça marchait.
Mais les instructions, la guidance d’informations qui a fait la différence, venaient de ce qui a été présenté comme étant d’un ordre supérieur, divin, les royaumes de la nature. C’était une affirmation stupéfiante mais qui reste intacte après des années de défis et de critique.
Les gens oublient cependant que les fondateurs de Findhorn ne furent pas les premiers à établir un partenariat cocréatif avec les mondes invisibles. Le grand botaniste George Washington Carver a lui aussi affirmé avoir parlé avec les intelligences de la nature toute sa vie, obtenant d’elles les informations qu’il allait utiliser plus tard pour développer de façon concrète l’usage de la modeste cacahuète. Et il y en eut d’autres, beaucoup d’autres. En fait, dans toutes les cultures et tous les pays, les légendes abondent dans la description de fées et d’anges en train de guider et d’aider l’humanité pour son évolution. Loin d’être un événement isolé, la vraie magie de Findhorn, c’est la chance offerte à l’humanité de coopérer directement avec les intelligences de la nature.
Re: Parler aux Plantes
Les intelligences de la nature
« Je n’ai aucun don particulier. Tout ce que j’ai, c’est du courage. Si je dois transmettre à autrui ce que j’ai appris, j’ai besoin de savoir de quoi je parle. J’accepte cette responsabilité faire ce que je fais bien.» dit-elle. La star de son travail, c’est le jardin, point focal dans son étude de ce qu’elle présente comme la réalité vibratoire derrière la forme. Appelé jardin d’énergie, elle dit qu’il est le résultat d’un processus cocréatif entre les intelligences de la nature et elle. Pour elle, les intelligences de la nature sont une réalité qu’elle a appris à explorer.
Depuis l976, elle consigne son travail au jour le jour, note tout ce qu’elle découvre et apprend, tout ce qui la bouscule et tout ce qui se révèle en elle par ce contact quotidien avec son jardin et ces intelligences qui la guident. Ce souci de transmission de l’expérience a donné naissance à quelques livres dans lesquels chacun peut se rendre compte qu’entrer en communication avec ces intelligences et travailler avec elles est accessible simplement, il suffit d’avoir envie de le faire et le faire.
Bien sûr, la sensibilité de Machaelle Small Wright est devenue très aiguisée mais c’est une capacité que nous pouvons développer assez facilement même si nous doutons d’en disposer d’emblée. Pour elle, le partenariat est bien compris quand les rôles de chacun sont correctement perçus et vécus. Le jardin, quel qu’il soit, reste avant tout le résultat du désir de l’homme auquel la nature répond en lui indiquant les éléments qui feront de ce jardin un lieu d’équilibre, de force et de stabilité en harmonie avec le reste de la création. On passe ainsi d’une relation de dominance humaine à un partenariat équilibré entre le pouvoir créatif de l’homme et la loi de l’équilibre dont la nature est le garant.
Cette communication est ouverte à tous
Le postulat de base est d’accepter le fait que communiquer à ce niveau est ouvert à chacun, de comprendre que le jardin est à l’image de notre désir et que la nature nous indique les moyens les plus harmonieux et équilibrés d’arriver à ce résultat. Concrètement cela signifie que le jardin devient comme une partition de musique où chaque élément a sa place par rapport à l’harmonie de l’ensemble, que tous ces éléments s’épaulent, que rien ne vient lutter contre quoi que ce soit et que le jardin devient inclusif.
Cela ne veut pas dire qu’il contiendra tout et n’importe quoi, au contraire, il répondra toujours à notre but mais selon les règles indiquées par la nature qui est le garant de l’équilibre et de la dynamique vitale de l’ensemble.
Les enjeux sont multiples. Comme dit Machaelle, il faut du courage pour se lancer dans l’aventure car le plus délicat est d’accepter de laisser de côté ce que nous croyons avoir, ce que nous tenons pour acquis. Enlever de sa tête l’idée de mauvaise herbe ou d’insectes envahis sœurs ou de nuisibles, avoir confiance dans les rythmes de la nature, savoir attendre quand c’est nécessaire et accepter d’agir quand le moment est venu, sont des modes de fonctionnement qui ne sont pas automatiques.
Ma rencontre avec Michaelle Small Wright
Quand j’ai rencontré Machaelle Wright, elle me dit « Dans le jardin, cela fait quinze ans que je ne prends aucune décision seule. ». Sur le coup, je fus surpris, surtout qu’elle est du genre à savoir ce qu’elle veut. Et en y regardant de plus près, j’ai compris qu’elle écoutait toutes ses intuitions, toutes les idées qui lui venaient et elle les proposait à la nature pour en vérifier l’adéquation à la dynamique générale de son jardin, au timing de la nature, au besoin d’équilibre. Ensuite, elle les mettait en œuvre quand son partenaire - la nature et elle étaient d’accord. Quelle leçon !
Je me sens touché par le fait que de plus en plus de gens s’ouvrent à cette vision. Tous ceux et celles qui se sont mis à utiliser cette qualité de fonctionnement disent que leur jardin dégage une sensation de plénitude, de beauté et d’accomplissement, sans parler de la qualité de ce qui y est récolté. Mais ce qui me touche à chaque fois, c’est d’entendre que ce choix personnel a aussi transformé le regard du jardinier sur sa vie. J’aime l’idée que chacun considère alors son existence comme un jardin, que le potager en est une des expressions, que chaque aspect de notre vie puisse être vu comme un jardin et que ce que chacun peut faire dans son verger ou son potager est applicable à tous les jardins qui animent notre vie.
Machaelle Small Wright nous propose ce défi « Vous êtes le créateur de votre jardin, même si vous vivez dans un appartement. li vous revient de poser vos propres questions et d’agir avec les réponses que vous recevez. Ne craignez pas de faire des erreurs. Considérez ce que faire votre jardin vous enseigne et appliquez-le à votre vie. ».
François Deporte
Jardins Cocréatifs Sarl & Éditions Cocréatives
lasserre.sa@wanadoo.fr
www.jardins-cocreatifs.com
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