[GG] La résurrection selon Grabovoï

Il y a dans la conscience collective russe une peur larvée de la catastrophe nucléaire. Face à ce sentiment, la démarche de GRABOVOÏ s'inscrit à l'intersection de plusieurs préoccupations: celle de l'insécurité, celle de l'affirmation que le passage par la mort et
donc par la réincarnation a fait son temps et qu'il est possible de passer à une approche qui permet d'éviter la perte de temps du passage par la naissance. Elle est, du reste, loin d'être une partie de plaisir, tant pour la mère que pour l'enfant ! En développant les technologies spirituelles de résurrection, GRABOVOÏ vise à rendre la mort inutile et donc rendre inutile et absurde tout recours à la guerre. Il semble que la résurrection, bien qu'associée dans notre culture au fait religieux, ait été pratiquée depuis la nuit des temps.
La mythologie grecque en atteste. Certains contes et légendes, comme par exemple La belle au bois dormant et en Russie le conte de la Tzarevna dormissante fait état de la résurrection.
En Russie, dimanche signifie résurrection. GRABOVOÏ raconte que dans les temps anciens, bien avant la christianisation du pays -elle donna lieu à un véritable massacre culturel, avec notamment l'introduction de l'alphabet cyrillique destiné à verrouiller l'accès
à la langue populaire du passé - on ressuscitait les soldats avec de l'eau vivante prélevée à certaines heures de la journée (à présent on obtient cette eau par l'électrolyse à la cathode). De même, raconte GRABOVOÏ, on sauvait les prématurés (fausses couches) à l'aide de cette eau. Pour cela, on plaçait le fruit sous un arbre afin qu'il se développe de manière accélérée.
Toute cette culture donnait au peuple la liberté d'accès au divin, liberté qui lui fut enlevée par l'Église qui s'interposa entre le peuple et Dieu. Bûchers et inquisitions brisèrent par la terreur et le sang toutes les résistances. Le pouvoir temporel des princes et des rois se trouva considérablement renforcé par celui de l'Église.
Dans le rite orthodoxe, le prêtre donne la communion aux fidèles en proclamant :
«Communie aux saintes espèces, esclave de Dieu.» Les icônes, très vénérées par les croyants, constituent également une forme d'intersession entre Dieu et les hommes.
Mais plus personne n'est conscient du fait qu'elles empêchent tout contact direct avec le divin. Les icônes ont été soumises par l'Église orthodoxe à de sévères contraintes artistiques (sources d'inspiration stéréotypées, rigueur du trait, jeux des couleurs) et cela dès le VIII• siècle. Jusqu'à nos jours, ces canons se sont perpétués, assurant l'étonnante continuité de cette peinture dédiée à la gloire d'un Dieu façonné par l'Église. Les icônes jouent parfaitement leur rôle du maintien des fidèles dans le droit chemin orthodoxe.
Tout cela ne les empêche pas d'être de toute beauté et de se charger en énergie capable d'opérer des guérisons miraculeuses.

D'après GRIGORI PETROVITCH GRABOVOI, ressusciter les hommes n'est pas plus compliqué que de procéder à la liquéfaction de la glace. Précisons que ce n'est pas le corps du défunt qui est ressuscité à partir de ses restes physiques, mais qu'il est matérialisé par l'âme. Il convient de comprendre à ce niveau que l'âme est l'organe subtil situé en amont de tout l'édifice. Nous utilisons à dessein le mot organe. Disons que l'âme joue le rôle d'utérus subtil dans lequel elle forme le corps physique au sein de la mère biologique. Nous assistons à un double processus lié à la mère et à l'enfant en tant qu'individu. L'âme de la mère commence la construction du corps de l'enfant, mais l'âme de l'enfant la poursuit et l'achève. Nous apercevons aussitôt l'importance du respect de cette individualité en tant que valeur fondamentale indépendante de la mère. ANASTASIA (Chamane russe) y attache beaucoup d'attention. Elle dit que « le rôle essentiel des parents est de découvrir d'où vient l'âme de l'enfant et de ressentir ce qu'elle est venue faire sur terre. Il appartient aux parents de faciliter à l'enfant la réalisation de son chemin de vie et non de chercher à le façonner à leur manière. »
L'âme se présente sous la forme d'une sphère. Sa structure interne comporte des cubes et des courants plasmodes chauds et froids.
NADEJDA KOROLEVA, élève de GRABOVOÏ, en donne une description encore plus complète. Selon elle, l'âme comporte une fleur de vie, un livre de vie, des segments, des alvéoles comportant des informations et une pyramide. Cette pyramide n'est pas sans lien avec les pyramides égyptiennes et celle que l'on trouve enterrée en Sibérie. Elles ont certainement à voir avec la construction de l'homme par des extra-terrestres, mais ceci est une tout autre histoire.

GRABOVOÏ dit « que notre conscience ne perçoit comme réel que ce qui existe dans cette même conscience. » Il faut déduire de ce principe que n' importe quel élément de la réalité peut être reproduit par notre conscience. Cette compréhension permet de gérer la réalité, y compris la santé personnelle et la santé des autres gens. Ce principe restaure avant tout le système cellulaire et les procédés d'échanges dans l'organisme. « Aussi, continue t-il, la structure du monde doit se développer d'une manière très intense dans le cadre du développement de notre conscience personnelle.» En examinant ce principe en rapport avec la santé et la gestion des événements, vous pouvez voir que le monde entier se reflète dans la conscience et que le développement intense du monde fait naître votre organisme personnel ou fait naître l'événement.
Nous nous trouvons dans un système réflexif avec de savants jeux de miroirs qui peuvent être déroutants. La pensée de GRABOVOÏ n'est pas toujours facile à comprendre, car elle prend racine dans un monde non binaire, mais elle ouvre la voie à d' impossibles réalisations. Ainsi, GRABOVOÏ explique comment les anciens Égyptiens ont pu transporter ces énormes statues d 'Assouan, qu'il a fallu découper à la scie pour les déplacer lors de la construction du barrage. Les grands prêtres réunissaient des milliers de personnes et modifiaient leurs champs de conscience. Les statues devenaient transportables et même télé-portables. C'est probablement ce que fit cette mère en réussissant à soulever un bus qui avait écrasé son enfant, non pas en décuplant ses forces, mais en modifiant spontanément par sa conscience le non réalisable par du réalisable.
« Le monde est ce que l'on en pense» disait RENÉ EGLI.
Ainsi, les hommes pensent qu'ils sont mortels et ils meurent. Qu'est-ce qui se passerait si les hommes pensaient qu'ils étaient immortels ? il est probable qu'ils ne mourraient pas. Beaucoup d'événements se produisent par mimétisme et le jeu de la conscience collective. Ce qu'on appelle réalité résulte de la manière dont la majorité perçoit les événements. Cette réalité est stabilisante, mais freine la libre évolution individuelle. En revanche, elle permet la communication par la création d'un langage commun.
L'une de mes stagiaires suisses me raconta qu'un couple d'une trentaine d'années vint s'installer dans un village de montagne où ne vivaient que des jeunes gens. Durant leur vie, ce couple ne vit jamais de personnes présentant des signes de vieillissement. Arrivés,
eux-mêmes à un âge avancé, l'homme et la femme ne manifestèrent aucun signe extérieur de vieillissement, tout simplement parce qu'ils ne disposaient pas de référence visuelle du vieillissement, ce qui semblerait illustrer le rôle du mimétisme lié à la notion d'âge ! Dans le cadre de ce livre, on pourrait du reste parler de la conscience agissante et créatrice de notre réalité.
Dans nos ateliers sur le Râ-jeunissement et la vie éternelle, nous recommandons aux participants de conserver à la vue que des photos d'ascendants dans un âge jeune et d'éliminer celles où ils apparaissent dans leur vieillesse.
Prenons un autre exemple. Arrivés à la retraite, les gens disent souvent « qu'ils vont se maintenir en activité tant qu'ils pourront ». Que font-ils ? Ils créent dans leur futur une limite. Comme le futur, par définition, se rapproche tous les jours du présent, cette limite arrive un jour et les terrasse, confirmant leur mode de pensée. La plupart des gens sont persuadés que la vie est une ligne droite sur laquelle, passé irrévocable, présent aléatoire et futur inexorable sont alignés sans grand espoir de changement. Il suffit alors d'introduire dans l'esprit de ces personnes que le ici et maintenant se présente sous forme d'un carrefour avec une multitude de directions possible et qu'ils ne sont pas obligés de choisir une route qu' ils savent encombrée. Il n'y a pas un futur, mais des futurs. Il suffit de choisir le meilleur, de préférence celui qui correspond au choix de l'âme.
Si la réalité est le produit de notre conscience et non le simple reflet d 'un extérieur indépendant de nous, nous pouvons tout réaliser : gouverner les événements de notre vie, régénérer des organes, prévenir des catastrophes, ressusciter les morts.
Nous pouvons tout faire par notre conscience. ll ne s'agit donc plus de faire de 1 'extérieur, mais d 'agir de l'intérieur en élargissant notre champ de perception active.
GRIGORI PETROVITCH GRABOVOÏ propose du reste 31 exercices journaliers d'expansion de conscience que vous pouvez découvrir sur www.sante-info-russie.com.

Pour GRABOVOÏ, tout dans l'univers est constitué par de l'information. L'information est l'origine de la plupart des événements.
La conscience est une information portée à un niveau d 'organisation le plus élevé. Faire revenir un être sur Terre implique par conséquent d 'effacer du plan informationnel la trace de sa mort.
Par exemple, en matière de maladie, l'information constituée par le diagnostic médical continue d 'agir même lorsque la guérison est effectuée - par guérison, la médecine entend la suppression du symptôme et non la résolution de la cause profonde. Le travail
en profondeur implique donc de modifier le regard sur cette information, voire de l'effacer en se tournant résolument vers le futur. L'effacement se fait par des méthodologies mettant en œuvre la conscience. Mais le plan informationnel consiste également à ouvrir les portes des consciences et rendre possible aujourd'hui, l'impossible d'hier. C'est, pourrait-on dire, un travail messianique qui opère au niveau de la conscience collective.
En approche thérapeutique, la phrase clé, la phrase miraculeuse, consiste à dire au patient :
« Oui vous pouvez guérir, vous pouvez maintenant, tout se suite, si vous le voulez. »
Dans liturgie pascale orthodoxe, le prêtre, suivi du chœur, est en procession autour de l'enceinte. À un moment précis de la cérémonie, il proclame :
« Jésus est ressuscité. »
La foule répond en chœur
« Oui, en vérité il est ressuscité. »
Les fidèles sentent que l'événement est en train de se produire.
On est dans le sacré de l'instant présent. Les fidèles s'embrassent en échangeant les deux phrases canoniques :
« Kristos voskressié !
« Vo istinou voskressie ! »
La résurrection est en train de ressusciter spirituellement les fidèles. Ressusciter quelqu'un opère de même une transformation intérieure du ressuscitant.

[...]

Le travail du retour se réalise bien entendu non pas sur un plan physique extérieur, mais sur le plan de la conscience. Un individu se caractérise par l'image que nous en avons. Cette image joue pour la construction du corps un rôle similaire à celui du plan d'architecte pour une maison. Elle rassemble les particules d 'énergie suivant ce modèle.
Faire revenir un défunt implique :
• l'accord de son âme ;
• un travail sur le plan informationnel visant à effacer la trace du départ ;
• une technologie spirituelle d 'aide au travail de reconstruction du corps physique ;
• un immense amour inconditionnel d'accueil ;
• un consensus des proches.

[...]

L'enjeu du ressuscité n'est pas obligatoirement de reprendre sa vie comme avant, mais de poursuivre un objectif nouveau qu'il s'est fixé.