Origines de la Fête de Noël
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Diane75
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Origines de la Fête de Noël
Noël a son origine dans les coutumes et la religion romaines.
La célébration la plus ancienne de Noël remonte au second siècle après la naissance de Jésus. On pense qu'elle a eu lieu en réaction aux saturnales romaines - festival des moissons à l'occasion du solstice d'hiver, pour honorer Saturne, dieu des semailles, et fêter le retour du soleil - la fête de Noël prit de l'ampleur parce qu'elle servit à remplacer l'adoration du soleil, par l'adoration du Fils par les chrétiens encore peu nombreux à l'époque.
Après que le christianisme fut devenu "religion d'état" l'empereur Justinien fit de Noël, sous le titre "jour de la Nativité" une fête officielle.
"L’Encyclopédie Americana, édition 1956, ajoute : « Noël… ne fut pas observée pendant les premiers siècles puisque l’usage était, en général, de célébrer la mort de personnes importantes plutôt que leur naissance…une fête fut établie pour cet événement (la naissance du Christ) au quatrième siècle. Au cinquième siècle l’Église de l’Ouest ordonna que la fête soit célébrée perpétuellement le jour des rites mithriaques de la naissance du Soleil ainsi qu’à la fin des saturnales, puisqu’il n’y avait aucune certitude quant à la date exacte de la naissance du Christ. »"
maintenant de nombreuses études ont démontré que le Christ n'est pas né un 25 décembre, mais plutôt au moment des premières pluies (dans cette région) c'est-à-dire au début de l'automne quand les bergers commencent à ramener leurs troupeaux, donc vers le début d'Octobre. Nous ne connaissons pas la date exacte de la naissance de Jésus, ni l'année d'ailleurs, certainement 5 ou 6 ans avant la date officielle.
Une autre chose est troublante : d'après les recherches archéologiques, le village de Bethléem situé d'après la légende, près de Jérusalem, n'existait pas...
Le Jour de l'An romain - 1er janvier -était l'occasion d'échanger de nombreux cadeaux que l'on remettait aux enfants et aux pauvres; les maisons étaient décorées de feuillages et de lumières.
il y aurait encore beaucoup à dire, mais j'ai résumé ici l'essentiel.
La célébration la plus ancienne de Noël remonte au second siècle après la naissance de Jésus. On pense qu'elle a eu lieu en réaction aux saturnales romaines - festival des moissons à l'occasion du solstice d'hiver, pour honorer Saturne, dieu des semailles, et fêter le retour du soleil - la fête de Noël prit de l'ampleur parce qu'elle servit à remplacer l'adoration du soleil, par l'adoration du Fils par les chrétiens encore peu nombreux à l'époque.
Après que le christianisme fut devenu "religion d'état" l'empereur Justinien fit de Noël, sous le titre "jour de la Nativité" une fête officielle.
"L’Encyclopédie Americana, édition 1956, ajoute : « Noël… ne fut pas observée pendant les premiers siècles puisque l’usage était, en général, de célébrer la mort de personnes importantes plutôt que leur naissance…une fête fut établie pour cet événement (la naissance du Christ) au quatrième siècle. Au cinquième siècle l’Église de l’Ouest ordonna que la fête soit célébrée perpétuellement le jour des rites mithriaques de la naissance du Soleil ainsi qu’à la fin des saturnales, puisqu’il n’y avait aucune certitude quant à la date exacte de la naissance du Christ. »"
maintenant de nombreuses études ont démontré que le Christ n'est pas né un 25 décembre, mais plutôt au moment des premières pluies (dans cette région) c'est-à-dire au début de l'automne quand les bergers commencent à ramener leurs troupeaux, donc vers le début d'Octobre. Nous ne connaissons pas la date exacte de la naissance de Jésus, ni l'année d'ailleurs, certainement 5 ou 6 ans avant la date officielle.
Une autre chose est troublante : d'après les recherches archéologiques, le village de Bethléem situé d'après la légende, près de Jérusalem, n'existait pas...
Le Jour de l'An romain - 1er janvier -était l'occasion d'échanger de nombreux cadeaux que l'on remettait aux enfants et aux pauvres; les maisons étaient décorées de feuillages et de lumières.
il y aurait encore beaucoup à dire, mais j'ai résumé ici l'essentiel.
Diane75- Messages : 110
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Origines de la Fête de Noël
Merci à toi Diane pour ce beau partage
Je me permets également de mettre une autre histoire encore sur Noël, et celle-ci nous vient de Omraam ; en voici la teneur
S’il existe quatre fêtes cardinales : Noël, Pâques, la fête de saint Jean et celle de saint Michel, ce n’est pas par hasard ou parce qu’il a plu à certains religieux de les instituer ; elles correspondent à des phénomènes cosmiques. Au cours de l’année, le soleil passe par quatre ponts cardinaux : 21 mars, équinoxe de printemps ; 21 juin, solstice d’été ; 21 septembre, équinoxe d’automne et 21 décembre, solstice d’hiver. Durant ces quatre périodes, il se produit dans la nature de grands afflux et circulations d’énergies qui influencent la terre et tous ses habitants. Alors, si nous sommes attentifs, si nous nous préparons à recevoir ces effluves, de grandes transformations peuvent se produire en nous.
D’après la tradition chrétienne, Jésus est né le 25 décembre à minuit. Le 25 décembre, le soleil vient d’entrer dans la constellation du Capricorne. Symboliquement, le Capricorne est lié aux montagnes, aux grottes et c’est justement dans l’obscurité d’une grotte que l’enfant-Jésus peut naître ; pendant le reste de l’année, la nature et l’homme ont eu une grande activité, mais à l’approche de l’hiver beaucoup de travaux s’arrêtent, les jours diminuent, les nuits s’allongent, le moment est à la méditation, au recueillement, ce qui permet à l’homme de pénétrer dans les profondeurs de son être et de trouver les conditions pour la naissance du Christ en lui.
Quand il sort du Capricorne, le soleil entre en Verseau, et le Verseau c’est l’eau, l’eau lustrale du baptême, la vie pure qui jaillit, créant de nouveaux courants. Au sortir du Verseau, le soleil entre dans les Poissons, et là a lieu cette pêche miraculeuse dont Jésus parlait quand il disait à ses disciples qu’ils seraient des pêcheurs d’hommes.
Donc, chaque année, le 25 décembre à minuit, la constellation de la Vierge monte à l’horizon, c’est pourquoi astrologiquement aussi on peut dire que Jésus est né de la Vierge. A l’opposé, apparaissent les Poissons, et au milieu du ciel on aperçoit la magnifique constellation d’Orion avec, au centre, l’alignement des trois étoiles qui, selon la tradition populaire, représentent les trois Rois Mages. Nous laisserons de côté la question de savoir si Jésus est réellement né le 25 décembre à minuit. Ce qui nous intéresse, c’est qu’à cette date a lieu dans la nature la naissance du principe christique ; cette lumière et cette chaleur qui vont tout transformer. Et dans le Ciel aussi, on célèbre cet événement : les Anges chantent et tous les saints, les grands Maîtres et les Initiés se réunissent pour rendre gloire à l’Eternel et fêter la naissance du Christ, le principe cosmique, qui naît réellement dans l’univers.
Et pendant ce temps, sur la terre, que font les humains ?
Ils sont dans les cabarets, les dancings, les boîtes de nuit où ils mangent, boivent et s’amusent. Et ce qui est le plus extraordinaire, c’est que même les gens les plus intelligents trouvent normal de fêter Noël de cette façon. Au lieu d’être conscient de l’importance d’un événement qui se produit une seule fois par an, quand toute la nature est attentive à préparer la nouvelle vie, l’homme a la tête ailleurs. C’est pourquoi il n’en reçoit aucun bienfait, au contraire, il perd la grâce et l’amour du Ciel. Car que voulez-vous que le Ciel puisse donner à un être qui reste insensible à ces courants divins ? Le disciple, lui, se prépare ; il sait que, la nuit de Noël, le Christ naît dans le monde sous forme de lumière, de chaleur et de vie, et il prépare les conditions convenables pour que cet Enfant divin naisse aussi en lui.
Il y a deux mille ans, Jésus est né en Palestine ; mais cela, c’est l’aspect historique de Noël, et l’aspect historique, vous le savez, pour les Initiés c’est secondaire. Avant d’être un événement historique, la naissance du Christ est un événement cosmique ; c’est la première manifestation de la vie dans la nature, le commencement de tous les jaillissements. Ensuite, cette naissance est un événement mystique, c'est-à-dire que le Christ doit naître dans chaque créature humaine comme principe de lumière et d’amour divin. C’est cela, la naissance du Christ : tant que l’homme ne possède pas la lumière et l’amour, l’Enfant-Christ ne naîtra pas en lui. Il peut le fêter, il peut l’attendre… rien ne se produira.
Jésus est né il y a deux mille ans ; alors, en souvenir, certains vont à l’église et chantent qu’il est venu pour les sauver, et puisqu’ils sont sauvés, n’est-ce pas, ils peuvent continuer à pêcher, à boire et à manger, ils sont tranquilles pour l’éternité. Voilà comment les chrétiens comprennent la naissance de Jésus. Très peu sont prêts à étudier, à faire des efforts pour préparer cette naissance en eux. S’il suffisait que Jésus soit venu sur la terre il y a deux mille ans, pourquoi le Royaume de Dieu n’est-il pas encore arrivé ? Non seulement cela ne suffit pas, mais la vérité, c’est que Dieu a envoyé sur la terre plusieurs de ses fils. Comment peut-on s’imaginer que la venue du Christ dans le monde est un événement qui s’est produit une seule fois il y a deux mille ans ? d’abord, c’est incompatible avec l’immensité de l’amour de Dieu. On dit que Dieu est amour : et alors qu’il y a des millions d’années que des humains vivent sur la terre, Dieu n’aurait envoyé son Fils qu’une fois, et pour prêcher pendant seulement trois ans dans un tout petit pays ?... Mais alors, avant la naissance de Jésus, cet amour-là, où était-il, que faisait-il ? Et ensuite Il aurait abandonné le monde pour l’éternité ?... Vraiment, c’est insensé !
La vérité, c’est que sous différentes formes, le Christ est apparu de nombreuses fois sur la terre et même sur d’autres planètes, dans tout l’univers, et il apparaîtra encore dans l’avenir. Si vous ne pouvez pas accepter cela, c’est qu’en réalité vous n’êtes ni religieux, ni chrétien, ni rien du tout. Vous croyez à des choses invraisemblables, mais ce qui est sensé, vous refusez de le croire. On ne fait que répéter : « Dieu est amour, Dieu est amour »… mais à quoi cela sert-il, si on fait tout pour prouver le contraire ? On vous raconte qu’une fois seulement dans l’histoire cet amour s’est manifesté sur la terre… et vous n’étiez même pas là !
On ne peut pas nier l’importance historique de la naissance de Jésus ; mais l’essentiel, ce sont les aspects cosmique et mystique, parce que la naissance du Christ, dont la naissance de Jésus ne représente qu’un aspect, est un événement qui se produit chaque année dans l’univers, et qu’à chaque instant le Christ peut naître aussi en nous. Pour quelques-uns il est déjà né, pour certains il naîtra bientôt, et pour d’autres on ne sait quand. Tout est dans la préparation des conditions. Voilà pourquoi il est très important de se préparer longtemps à l’avance pour cette fête de Noël, afin d’en comprendre toute la signification.
La naissance de Jésus doit être comprise dans les trois mondes, c'est-à-dire comme un phénomène historique, comme un phénomène psychique, mystique, et enfin comme un phénomène cosmique. Aujourd’hui, c’est surtout le phénomène mystique qui m’intéresse. Dans son récit de la naissance de Jésus, saint Luc n’a retenu que les images des événements qui se répètent dans chaque être humain, et c’est sur ces images symboliques que nous allons nous arrêter. Pour que l’enfant naisse, il faut un père et une mère. Le père, Joseph, représente notre intellect, et à un niveau supérieur, notre esprit. La mère, Marie, c’est notre cœur, et à un niveau supérieur, notre âme. Quand le cœur et l’âme sont purifiés, alors l’enfant naît ; mais il ne naît pas de l’intellect et de l’esprit, il naît du Saint Esprit, cette pure flamme qui vient féconder l’âme et le cœur humains. L’intellect et l’esprit représentent le principe masculin en nous, qui prépare les conditions pour que le Saint Esprit prenne possession du principe féminin, le cœur et l’âme, afin de mettre au monde l’Enfant-Christ.
Rien n’est plus important que de travailler à faire naître l’Enfant divin en nous. a ce moment-là, la terre et le Ciel chanteront ; des quatre coins du monde des êtres comprendront qu’une nouvelle lumière est née et ils viendront nous visiter et nous apporter des présents. Bien sûr, il y aura Hérode (il y a toujours eu des Hérode) qui sera furieux et qui, voulant tuer Jésus, demandera aux Rois Mages : « Aller, renseignez-vous sur cet enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le moi savoir pour que, moi aussi, j’aille l’adorer ». Mais heureusement, il y aura aussi un ange qui viendra donner des avertissements, comme celui qui a dit à Joseph : « Prends l’enfant et sa mère et fuis en Egypte, parce qu’Hérode va le faire chercher pour le tuer. » Un ange du Seigneur vint donc auprès des Rois Mages pour leur dire de ne pas retourner auprès d’Hérode, et ils repartirent dans leur pays par un autre chemin. Cela signifie que tous ceux qui viendront auprès de Jésus, auprès du principe christique, ne pourront pas retourner par le même chemin, ils devront prendre une autre direction.
Et maintenant, savez-vous pourquoi existe cette coutume de faire un repas de nuit de Noël ? C’est aussi symbolique. Quand l’enfant est né, il faut célébrer sa venue par des champs, par un festin (sans dépasser les limites, bien sûr), car l’enfant a besoin de nourriture ; et la première nourriture de l’enfant quand il est né, c’est le lait de sa mère. Quand elle le portait, elle le nourrissait de son sang, et maintenant elle le nourrit de son lait ; il y a là deux couleurs, le rouge et le blanc, et ces deux couleurs sont symboliques. Elles sont déjà présentes pendant la conception, puisque la femme donne le rouge et l’homme le blanc, et elles le sont encore, plus tard, lorsque la femme nourrit l’enfant pendant neuf mois avec son sang, puis avec son lait ; et ce sont ces mêmes couleurs que l’on retrouve dans le sang lui-même, avec les globules rouges et les globules blancs. Le rouge et le blanc représentent les deux principes sur lesquels est fondée la vie. Le rouge, le sang, c’est la force vitale, l’amour, et c’est grâce à ce sang, à notre amour, que l’Enfant-Christ peut devenir chair et os en nous. Après sa naissance l’enfant est nourri avec le lait, c'est-à-dire avec la pureté, la lumière. De même que la mère ne cesse de s’occuper de son enfant après la naissance, de même une fois que l’Enfant-Christ est né, le travail continue, mais sous une autre forme. C’est pourquoi nous allons le matin contempler le lever du soleil, afin de nous nourrir de sa lumière…
Et n’oubliez pas que Noël dure encore quelques jours après le 25 décembre. En haut, dans le Ciel, on célèbre une fête, et cette fête vous devez y participer au moins par la pensée. De même que la naissance d’un enfant contient tout l’espoir de la vie, la naissance du Christ chaque année dans l’univers, c’est l’espoir que Dieu n’a pas abandonné les hommes. Bien qu’ils transgressent sans cesse ses lois, Il leur fait crédit en leur envoyant toujours un Sauveur, parce qu’Il ne veut pas qu’une seule âme se perde.
Je me permets également de mettre une autre histoire encore sur Noël, et celle-ci nous vient de Omraam ; en voici la teneur
La fête de Noël : Divinisation, de Omraam
S’il existe quatre fêtes cardinales : Noël, Pâques, la fête de saint Jean et celle de saint Michel, ce n’est pas par hasard ou parce qu’il a plu à certains religieux de les instituer ; elles correspondent à des phénomènes cosmiques. Au cours de l’année, le soleil passe par quatre ponts cardinaux : 21 mars, équinoxe de printemps ; 21 juin, solstice d’été ; 21 septembre, équinoxe d’automne et 21 décembre, solstice d’hiver. Durant ces quatre périodes, il se produit dans la nature de grands afflux et circulations d’énergies qui influencent la terre et tous ses habitants. Alors, si nous sommes attentifs, si nous nous préparons à recevoir ces effluves, de grandes transformations peuvent se produire en nous.
D’après la tradition chrétienne, Jésus est né le 25 décembre à minuit. Le 25 décembre, le soleil vient d’entrer dans la constellation du Capricorne. Symboliquement, le Capricorne est lié aux montagnes, aux grottes et c’est justement dans l’obscurité d’une grotte que l’enfant-Jésus peut naître ; pendant le reste de l’année, la nature et l’homme ont eu une grande activité, mais à l’approche de l’hiver beaucoup de travaux s’arrêtent, les jours diminuent, les nuits s’allongent, le moment est à la méditation, au recueillement, ce qui permet à l’homme de pénétrer dans les profondeurs de son être et de trouver les conditions pour la naissance du Christ en lui.
Quand il sort du Capricorne, le soleil entre en Verseau, et le Verseau c’est l’eau, l’eau lustrale du baptême, la vie pure qui jaillit, créant de nouveaux courants. Au sortir du Verseau, le soleil entre dans les Poissons, et là a lieu cette pêche miraculeuse dont Jésus parlait quand il disait à ses disciples qu’ils seraient des pêcheurs d’hommes.
Donc, chaque année, le 25 décembre à minuit, la constellation de la Vierge monte à l’horizon, c’est pourquoi astrologiquement aussi on peut dire que Jésus est né de la Vierge. A l’opposé, apparaissent les Poissons, et au milieu du ciel on aperçoit la magnifique constellation d’Orion avec, au centre, l’alignement des trois étoiles qui, selon la tradition populaire, représentent les trois Rois Mages. Nous laisserons de côté la question de savoir si Jésus est réellement né le 25 décembre à minuit. Ce qui nous intéresse, c’est qu’à cette date a lieu dans la nature la naissance du principe christique ; cette lumière et cette chaleur qui vont tout transformer. Et dans le Ciel aussi, on célèbre cet événement : les Anges chantent et tous les saints, les grands Maîtres et les Initiés se réunissent pour rendre gloire à l’Eternel et fêter la naissance du Christ, le principe cosmique, qui naît réellement dans l’univers.
Et pendant ce temps, sur la terre, que font les humains ?
Ils sont dans les cabarets, les dancings, les boîtes de nuit où ils mangent, boivent et s’amusent. Et ce qui est le plus extraordinaire, c’est que même les gens les plus intelligents trouvent normal de fêter Noël de cette façon. Au lieu d’être conscient de l’importance d’un événement qui se produit une seule fois par an, quand toute la nature est attentive à préparer la nouvelle vie, l’homme a la tête ailleurs. C’est pourquoi il n’en reçoit aucun bienfait, au contraire, il perd la grâce et l’amour du Ciel. Car que voulez-vous que le Ciel puisse donner à un être qui reste insensible à ces courants divins ? Le disciple, lui, se prépare ; il sait que, la nuit de Noël, le Christ naît dans le monde sous forme de lumière, de chaleur et de vie, et il prépare les conditions convenables pour que cet Enfant divin naisse aussi en lui.
Il y a deux mille ans, Jésus est né en Palestine ; mais cela, c’est l’aspect historique de Noël, et l’aspect historique, vous le savez, pour les Initiés c’est secondaire. Avant d’être un événement historique, la naissance du Christ est un événement cosmique ; c’est la première manifestation de la vie dans la nature, le commencement de tous les jaillissements. Ensuite, cette naissance est un événement mystique, c'est-à-dire que le Christ doit naître dans chaque créature humaine comme principe de lumière et d’amour divin. C’est cela, la naissance du Christ : tant que l’homme ne possède pas la lumière et l’amour, l’Enfant-Christ ne naîtra pas en lui. Il peut le fêter, il peut l’attendre… rien ne se produira.
Jésus est né il y a deux mille ans ; alors, en souvenir, certains vont à l’église et chantent qu’il est venu pour les sauver, et puisqu’ils sont sauvés, n’est-ce pas, ils peuvent continuer à pêcher, à boire et à manger, ils sont tranquilles pour l’éternité. Voilà comment les chrétiens comprennent la naissance de Jésus. Très peu sont prêts à étudier, à faire des efforts pour préparer cette naissance en eux. S’il suffisait que Jésus soit venu sur la terre il y a deux mille ans, pourquoi le Royaume de Dieu n’est-il pas encore arrivé ? Non seulement cela ne suffit pas, mais la vérité, c’est que Dieu a envoyé sur la terre plusieurs de ses fils. Comment peut-on s’imaginer que la venue du Christ dans le monde est un événement qui s’est produit une seule fois il y a deux mille ans ? d’abord, c’est incompatible avec l’immensité de l’amour de Dieu. On dit que Dieu est amour : et alors qu’il y a des millions d’années que des humains vivent sur la terre, Dieu n’aurait envoyé son Fils qu’une fois, et pour prêcher pendant seulement trois ans dans un tout petit pays ?... Mais alors, avant la naissance de Jésus, cet amour-là, où était-il, que faisait-il ? Et ensuite Il aurait abandonné le monde pour l’éternité ?... Vraiment, c’est insensé !
La vérité, c’est que sous différentes formes, le Christ est apparu de nombreuses fois sur la terre et même sur d’autres planètes, dans tout l’univers, et il apparaîtra encore dans l’avenir. Si vous ne pouvez pas accepter cela, c’est qu’en réalité vous n’êtes ni religieux, ni chrétien, ni rien du tout. Vous croyez à des choses invraisemblables, mais ce qui est sensé, vous refusez de le croire. On ne fait que répéter : « Dieu est amour, Dieu est amour »… mais à quoi cela sert-il, si on fait tout pour prouver le contraire ? On vous raconte qu’une fois seulement dans l’histoire cet amour s’est manifesté sur la terre… et vous n’étiez même pas là !
On ne peut pas nier l’importance historique de la naissance de Jésus ; mais l’essentiel, ce sont les aspects cosmique et mystique, parce que la naissance du Christ, dont la naissance de Jésus ne représente qu’un aspect, est un événement qui se produit chaque année dans l’univers, et qu’à chaque instant le Christ peut naître aussi en nous. Pour quelques-uns il est déjà né, pour certains il naîtra bientôt, et pour d’autres on ne sait quand. Tout est dans la préparation des conditions. Voilà pourquoi il est très important de se préparer longtemps à l’avance pour cette fête de Noël, afin d’en comprendre toute la signification.
La naissance de Jésus doit être comprise dans les trois mondes, c'est-à-dire comme un phénomène historique, comme un phénomène psychique, mystique, et enfin comme un phénomène cosmique. Aujourd’hui, c’est surtout le phénomène mystique qui m’intéresse. Dans son récit de la naissance de Jésus, saint Luc n’a retenu que les images des événements qui se répètent dans chaque être humain, et c’est sur ces images symboliques que nous allons nous arrêter. Pour que l’enfant naisse, il faut un père et une mère. Le père, Joseph, représente notre intellect, et à un niveau supérieur, notre esprit. La mère, Marie, c’est notre cœur, et à un niveau supérieur, notre âme. Quand le cœur et l’âme sont purifiés, alors l’enfant naît ; mais il ne naît pas de l’intellect et de l’esprit, il naît du Saint Esprit, cette pure flamme qui vient féconder l’âme et le cœur humains. L’intellect et l’esprit représentent le principe masculin en nous, qui prépare les conditions pour que le Saint Esprit prenne possession du principe féminin, le cœur et l’âme, afin de mettre au monde l’Enfant-Christ.
Rien n’est plus important que de travailler à faire naître l’Enfant divin en nous. a ce moment-là, la terre et le Ciel chanteront ; des quatre coins du monde des êtres comprendront qu’une nouvelle lumière est née et ils viendront nous visiter et nous apporter des présents. Bien sûr, il y aura Hérode (il y a toujours eu des Hérode) qui sera furieux et qui, voulant tuer Jésus, demandera aux Rois Mages : « Aller, renseignez-vous sur cet enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le moi savoir pour que, moi aussi, j’aille l’adorer ». Mais heureusement, il y aura aussi un ange qui viendra donner des avertissements, comme celui qui a dit à Joseph : « Prends l’enfant et sa mère et fuis en Egypte, parce qu’Hérode va le faire chercher pour le tuer. » Un ange du Seigneur vint donc auprès des Rois Mages pour leur dire de ne pas retourner auprès d’Hérode, et ils repartirent dans leur pays par un autre chemin. Cela signifie que tous ceux qui viendront auprès de Jésus, auprès du principe christique, ne pourront pas retourner par le même chemin, ils devront prendre une autre direction.
Et maintenant, savez-vous pourquoi existe cette coutume de faire un repas de nuit de Noël ? C’est aussi symbolique. Quand l’enfant est né, il faut célébrer sa venue par des champs, par un festin (sans dépasser les limites, bien sûr), car l’enfant a besoin de nourriture ; et la première nourriture de l’enfant quand il est né, c’est le lait de sa mère. Quand elle le portait, elle le nourrissait de son sang, et maintenant elle le nourrit de son lait ; il y a là deux couleurs, le rouge et le blanc, et ces deux couleurs sont symboliques. Elles sont déjà présentes pendant la conception, puisque la femme donne le rouge et l’homme le blanc, et elles le sont encore, plus tard, lorsque la femme nourrit l’enfant pendant neuf mois avec son sang, puis avec son lait ; et ce sont ces mêmes couleurs que l’on retrouve dans le sang lui-même, avec les globules rouges et les globules blancs. Le rouge et le blanc représentent les deux principes sur lesquels est fondée la vie. Le rouge, le sang, c’est la force vitale, l’amour, et c’est grâce à ce sang, à notre amour, que l’Enfant-Christ peut devenir chair et os en nous. Après sa naissance l’enfant est nourri avec le lait, c'est-à-dire avec la pureté, la lumière. De même que la mère ne cesse de s’occuper de son enfant après la naissance, de même une fois que l’Enfant-Christ est né, le travail continue, mais sous une autre forme. C’est pourquoi nous allons le matin contempler le lever du soleil, afin de nous nourrir de sa lumière…
Et n’oubliez pas que Noël dure encore quelques jours après le 25 décembre. En haut, dans le Ciel, on célèbre une fête, et cette fête vous devez y participer au moins par la pensée. De même que la naissance d’un enfant contient tout l’espoir de la vie, la naissance du Christ chaque année dans l’univers, c’est l’espoir que Dieu n’a pas abandonné les hommes. Bien qu’ils transgressent sans cesse ses lois, Il leur fait crédit en leur envoyant toujours un Sauveur, parce qu’Il ne veut pas qu’une seule âme se perde.
Re: Origines de la Fête de Noël
Beau texte Francesca, merci.
je ne suis pas une fan d'Omraam, bien que j'aie eu un temps en main tous ses écrits, mais il y a des passages qui parlent plus que d'autres, et s'en est un. Ce qu'il dit est fort juste...
Réduire Dieu à ses lois - qui, soit dit en passant, ont été écrites par des hommes, même si elles semblent avoir été inspirées par Lui - est très réducteur, c'est un peu comme lorsqu'on Le faisait passer pour un vieillard barbu, tantôt courroucé, tantôt indulgent, tantôt vengeur, tantôt magnanime . Mais il fallait aux hommes un dieu qui leur ressemble tout en étant au-dessus d'eux.
Ce que j'ai retiré de mes méditations, de mes lectures, de mes réflexions, c'est que ce "Je suis Celui qui est" est tellement grand, immense, incommensurable, et sans jugement pour notre pauvre nature humaine,et tellement l'Amour avec un grand A, que notre esprit réduit ne peut l’imaginer. On peut dire ce qu'Il n'est pas, mais pas ce qu'Il est !
Autre chose, ce n'est pas Lui qui nous jugera, l'Amour ne porte pas de jugement, mais bien nous-mêmes, quand nous nous trouverons en Sa Présence * nous verrons nos fautes et nos manques et nous comprendrons alors que nous avons bien souvent "raté la cible".
Nous portons tous en nous Sa Présence, comme tout ce qui nous entoure, mais nous n'en avons pas conscience.
Jésus, comme Il le disait Lui-même, est le fils de l'Homme (avec un grand H tel que conçu par "Je suis" de tout éternité - et non encore réalisé - ) et le Fils de Dieu (puisqu'il faut bien donner un nom à l’Innommable) tout comme nous. Ne disait-Il pas "Mon Père et vôtre Père" ?
(*A l'âge de 8 ans, je me suis trouvée dans Sa Lumière d'Amour, car Il est Lumière, Sa Présence est Lumière.)
Pour nous, Orthodoxes français, nous célébrerons Noël le 25 en même temps que les Catholiques, bien que pour les autres Orthodoxes ce sera le 7 janvier selon le calendrier julien. Pourquoi ? parce que dans beaucoup de familles se côtoient Orthodoxes et Catholiques et que nous sommes en France, donc les uns ne pouvaient encore être en Carême pendant que les autres faisaient la fête. Pour moi donc, je célébrerai la Nativité le 24 mais je serai de cœur avec tous mes Frères Orthodoxes du monde entier le 7 Janvier.
je ne suis pas une fan d'Omraam, bien que j'aie eu un temps en main tous ses écrits, mais il y a des passages qui parlent plus que d'autres, et s'en est un. Ce qu'il dit est fort juste...
Réduire Dieu à ses lois - qui, soit dit en passant, ont été écrites par des hommes, même si elles semblent avoir été inspirées par Lui - est très réducteur, c'est un peu comme lorsqu'on Le faisait passer pour un vieillard barbu, tantôt courroucé, tantôt indulgent, tantôt vengeur, tantôt magnanime . Mais il fallait aux hommes un dieu qui leur ressemble tout en étant au-dessus d'eux.
Ce que j'ai retiré de mes méditations, de mes lectures, de mes réflexions, c'est que ce "Je suis Celui qui est" est tellement grand, immense, incommensurable, et sans jugement pour notre pauvre nature humaine,et tellement l'Amour avec un grand A, que notre esprit réduit ne peut l’imaginer. On peut dire ce qu'Il n'est pas, mais pas ce qu'Il est !
Autre chose, ce n'est pas Lui qui nous jugera, l'Amour ne porte pas de jugement, mais bien nous-mêmes, quand nous nous trouverons en Sa Présence * nous verrons nos fautes et nos manques et nous comprendrons alors que nous avons bien souvent "raté la cible".
Nous portons tous en nous Sa Présence, comme tout ce qui nous entoure, mais nous n'en avons pas conscience.
Jésus, comme Il le disait Lui-même, est le fils de l'Homme (avec un grand H tel que conçu par "Je suis" de tout éternité - et non encore réalisé - ) et le Fils de Dieu (puisqu'il faut bien donner un nom à l’Innommable) tout comme nous. Ne disait-Il pas "Mon Père et vôtre Père" ?
(*A l'âge de 8 ans, je me suis trouvée dans Sa Lumière d'Amour, car Il est Lumière, Sa Présence est Lumière.)
Pour nous, Orthodoxes français, nous célébrerons Noël le 25 en même temps que les Catholiques, bien que pour les autres Orthodoxes ce sera le 7 janvier selon le calendrier julien. Pourquoi ? parce que dans beaucoup de familles se côtoient Orthodoxes et Catholiques et que nous sommes en France, donc les uns ne pouvaient encore être en Carême pendant que les autres faisaient la fête. Pour moi donc, je célébrerai la Nativité le 24 mais je serai de cœur avec tous mes Frères Orthodoxes du monde entier le 7 Janvier.
Diane75- Messages : 110
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Origines de la Fête de Noël
un autre éclairage de la fête de Noël .. le Noël Christique .. la fête de la Lumière en chaque humain renaissant...
en quête de l'esprit de Noël ... canalisation de Pierre Lessard (Saint Germain) du 15 décembre 2014 ...
http://www.rayonviolet.com/actualites?view=featured
Namasté
en quête de l'esprit de Noël ... canalisation de Pierre Lessard (Saint Germain) du 15 décembre 2014 ...
http://www.rayonviolet.com/actualites?view=featured
Namasté
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Flamme Violette- Messages : 762
Date d'inscription : 18/03/2012
Re: Origines de la Fête de Noël
je connais bien Pierre Lessard, qui est un ami de Guy Corneau. j'ai parfois essayé de le suivre dans ses canalisations, mais je n'y crois pas un seul instant. Pourquoi ? je ne saurais le dire, un instinct de méfiance viscérale, pourtant je le crois sincère et je l'aime bien quand il parle d'autres choses.
je me pose beaucoup de questions sur les soi-disant "êtres ascensionnés", et aussi sur ceux/celles qui pratiquent le channeling.
J'ai eu à faire à l'une d'entre elle, très connue et dont je ne citerai pas le nom, en privé, et sa morgue, sa suffisance, m'ont montré à quel point elle était loin de ces Anges ou Archanges dont elle prétend être la porte-parole.
je me pose beaucoup de questions sur les soi-disant "êtres ascensionnés", et aussi sur ceux/celles qui pratiquent le channeling.
J'ai eu à faire à l'une d'entre elle, très connue et dont je ne citerai pas le nom, en privé, et sa morgue, sa suffisance, m'ont montré à quel point elle était loin de ces Anges ou Archanges dont elle prétend être la porte-parole.
Diane75- Messages : 110
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Origines de la Fête de Noël
Bonjour Diane,
En mettant cette vidéo je souhaitais juste partager un éclairage que personnellement je trouvais très intéressant sur l’origine de la fête de Noël .
Je m’étonne très fortement de ce que tu as écrit :
« je connais bien Pierre Lessard »
… « un instinct de méfiance viscérale »
Moi aussi je connais bien Pierre Lessard , j’ai participé à une quarantaine de journées de formation avec lui et deux voyages initiatiques pendant lesquels il a du faire face à des situations pas toujours faciles. Je dois reconnaître que cela remonte à une dizaines d’années , depuis j’ai juste lu ses livres, mais n’ai aucune raison valable de penser qu’il soit « changer ».
Pour moi, il est un canal pur de Saint Germain et en tant « qu’humain » il est authentique, respectueux, humble, juste , avec beaucoup d’empathie et de compassion .
Je crois que ce post ouvert sur les origines de la fête de Noël n’est pas l’endroit pour partager nos points de vue sur Pierre Lessard , mais par respect pour lui et Saint Germain qui l’a choisi comme canal je sentais qu’il était juste pour moi de m'exprimer suite à ce que tu avais écrit à son sujet, après avoir dit que tu le "connaissais bien" ...
J’espère que les autres personnes qui écouteront ce nouvel éclairage sur l’origine de la fête de Noël le trouverons intéressant.
Flamme Violette
_________________
Flamme Violette- Messages : 762
Date d'inscription : 18/03/2012
Re: Origines de la Fête de Noël
Je ne critique pas Pierre Lessard, et je ne pense pas qu'il soit un charlatan. C'est quelqu'un de bien.
Seulement comme je l'ai dit, j'ai un très fort doute sur cette histoire "d'êtres ascensionnés", et je pense que n'importe qui peut être abusé en toute bonne foi. Maintenant, cela ne concerne que mon ressenti et ne mets pas en doute l'honnêteté et la bonne foi de Pierre.
Donc revenons au sujet de ce post.
Seulement comme je l'ai dit, j'ai un très fort doute sur cette histoire "d'êtres ascensionnés", et je pense que n'importe qui peut être abusé en toute bonne foi. Maintenant, cela ne concerne que mon ressenti et ne mets pas en doute l'honnêteté et la bonne foi de Pierre.
Donc revenons au sujet de ce post.
Diane75- Messages : 110
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Origines de la Fête de Noël
Bien avant d’être la fête de Noël, la période autour du 21 décembre célébrait depuis des millénaires le solstice d’hiver, ce moment très spécial où les nuits sont les plus longues de l’année. Cette longue obscurité pourrait nous mettre sur la voie de l’esprit initial du solstice d’hiver. En effet, ne serait-ce pas une invitation à rentrer dans une démarche d’introspection, de retraite et de solitude, avant d’entamer un nouveau cycle de lumière ? Dans cette perspective, passez les fêtes de fin d’année seul(e) n’est plus une calamité, mais bien un privilège et une opportunité !
Re: Origines de la Fête de Noël
N'oublions pas le Mithraïsme , culte païen ou mystique , c'est selon , qui célébrait la Fête du Soleil renaissant le 25 décembre . Cette religion remonte dans la nuit des temps....avec une forte résurgence à l'époque romaine ...et je me suis laissé dire qu'il existait encore par ci par là ....Comment être triste en pleine période de soleil renaissant ???
Mollopipo
Mollopipo
mollopipo- Messages : 1855
Date d'inscription : 06/05/2014
Re: Origines de la Fête de Noël
Emission très intéressante sur le sujet, pas mal de pistes a explorer.
Vice_K- Messages : 21
Date d'inscription : 04/06/2014
D'où vient la fête de Noel
D’où vient Noël ? La question semble avoir été posée mille fois, et sa réponse entendue : la date a été choisie par l’Église chrétienne pour fêter la naissance du Christ. Mais pourquoi cette date du 25 décembre ? Pourquoi la fin d’année, pourquoi si près du solstice d’hiver, qui marque le jour le plus court ? Et pourquoi ces symboles, du sapin à la bûche, en passant par les cadeaux ?
La première trace d’une fête chrétienne le 25 décembre remonte aux années 330, à Rome. À cette époque, la toute jeune Église cherche à « rattacher la vie du Christ à une histoire, mettre des dates et une chronologie », explique François Walter, professeur d’histoire honoraire à l’université de Genève et spécialiste de Noël. Mais plus personne ne se souvient de la date de naissance de Jésus… On mène alors l’enquête, cherchant des éléments de correspondance dans la Bible, le contexte, les paroles des uns ou des autres, et, finalement, « on décrète qu’il naît autour du 20, 25 décembre », rapporte l’historien.
« L’abondance promet l’abondance »
Ça tombe bien, à Rome, la date du 25 est libre. Et se trouve au milieu d’une période très marquée par les festivités : les Saturnales, du 17 au 23, les Calendes, qui commencent le 31, et les « douze jours », du 25 au 6 janvier. Les « douze jours » ? « L’année solaire comptant 365 jours, et l’année lunaire 12 de moins, il y avait un moment de vide afin d’ajuster les calendriers.
Douze jours qui, dans les traditions anciennes, étaient redoutés », explique François Walter. Craignant qu’il ne leur arrive quelque malheur, les gens arrêtaient toute activité durant cette période, et faisaient la fête ! « Le christianisme a voulu mettre de l’ordre, qu’on ne fasse pas la fête pendant des semaines et des semaines : avec Noël au milieu, on s’est dit que les gens ne seraient pas seulement attirés par les fêtes païennes, que, peut-être, il y aurait une place pour la célébration chrétienne. » Finalement, celle-ci a aimanté toutes les autres, devenant une « fête composite », et « donnant une tonalité chrétienne aux fêtes préexistantes », selon François Walter.
Car avant Noël, des rituels liés à l’hiver et à la fin d’année existaient déjà. Par exemple, la décoration des maisons : « Les païens utilisaient des chandelles et des branchages de laurier, ou d’un autre arbre toujours vert. À cette saison où tous les arbres sont dépouillés de leurs feuilles, il s’agissait d’un symbole prometteur pour la nouvelle année, qui conjurait la stérilité hivernale, et faisait espérer une nouvelle année féconde », raconte Nadine Cretin, historienne des fêtes.
« On vénérait des dieux réputés pour apporter des bienfaits sur la terre, assurer le renouveau de la végétation, la fécondité du bétail, des ressources agricoles », poursuit François Walter. Une grande importance était donnée à la mémoire des morts : on leur laissait une place et de la nourriture sur la table. Sans oublier, évidemment, de « faire la fête », à l’aide de grands repas, « très abondants et copieux, avec des desserts riches, fruits secs, épices, amandes… Car l’abondance promet l’abondance », analyse Nadine Cretin.
Autre rituel qui nous est parvenu, en Provence : une coutume consistait à mettre des grains de blé à germer à la Sainte Barbe, le 4 décembre. « Si le blé était bien venu à Noël, avec des pousses bien drues et droites, cela annonçait de bonnes récoltes », relate l’historienne.
Ou encore la fameuse tradition de la bûche, probablement celtique : « Durant cette nuit du solstice, il ne faut pas que le feu s’éteigne, sinon le présage est très néfaste pour les récoltes à venir et la famille. Donc, on utilisait la plus grande bûche possible », explique François Walter.
« Lire les signes annonciateurs de ce que sera l’année végétative »
Le lien avec les rythmes naturels est même plus précis, poursuit Walter : « Dans beaucoup de ces rituels, rattachés à la tradition celtique, apparaît le problème du retour du soleil. » En approchant de la date du solstice d’hiver, le jour le plus court de l’année dans l’hémisphère Nord, le Soleil passe de plus en plus bas sur l’horizon. À partir d’une certaine latitude, le soleil disparaît même durant plusieurs jours. « Dans les sociétés nordiques notamment, ce phénomène générait une inquiétude : est-ce que ça va s’arrêter ? Effectivement à partir du solstice, le soleil remonte, les jours rallongent, et on célébrait ce moment le Soleil reparaît. »
En fin de compte, les différentes traditions (païennes, romaine, chrétienne) attribuent des significations relativement similaires à cette période de l’année : de la nativité chrétienne (étymologiquement, Noël signifie « naissance ») à l’espoir que la terre soit féconde, du rallongement des jours après le solstice d’hiver à l’apparition d’un « fils de Dieu » décrit par la Bible comme « lumière du monde ».
Au point qu’on ne sait parfois plus qui a inventé quoi. Comme pour la fête de Mithra, célébré à Rome le 25 décembre : les spécialistes se disputent pour savoir si ce culte du « Soleil invaincu » (« Sol invictus », en latin) a inspiré le Noël chrétien, ou si, au contraire, c’est à cause du choix des chrétiens que les adeptes romains du culte du Soleil ont développé une nouvelle fête à cette date.
Source: https://reporterre.net/Noel-fete-du-retour-de-la-lumiere-tire-son-origine-des-cycles-de-la-nature
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La première trace d’une fête chrétienne le 25 décembre remonte aux années 330, à Rome. À cette époque, la toute jeune Église cherche à « rattacher la vie du Christ à une histoire, mettre des dates et une chronologie », explique François Walter, professeur d’histoire honoraire à l’université de Genève et spécialiste de Noël. Mais plus personne ne se souvient de la date de naissance de Jésus… On mène alors l’enquête, cherchant des éléments de correspondance dans la Bible, le contexte, les paroles des uns ou des autres, et, finalement, « on décrète qu’il naît autour du 20, 25 décembre », rapporte l’historien.
« L’abondance promet l’abondance »
Ça tombe bien, à Rome, la date du 25 est libre. Et se trouve au milieu d’une période très marquée par les festivités : les Saturnales, du 17 au 23, les Calendes, qui commencent le 31, et les « douze jours », du 25 au 6 janvier. Les « douze jours » ? « L’année solaire comptant 365 jours, et l’année lunaire 12 de moins, il y avait un moment de vide afin d’ajuster les calendriers.
Douze jours qui, dans les traditions anciennes, étaient redoutés », explique François Walter. Craignant qu’il ne leur arrive quelque malheur, les gens arrêtaient toute activité durant cette période, et faisaient la fête ! « Le christianisme a voulu mettre de l’ordre, qu’on ne fasse pas la fête pendant des semaines et des semaines : avec Noël au milieu, on s’est dit que les gens ne seraient pas seulement attirés par les fêtes païennes, que, peut-être, il y aurait une place pour la célébration chrétienne. » Finalement, celle-ci a aimanté toutes les autres, devenant une « fête composite », et « donnant une tonalité chrétienne aux fêtes préexistantes », selon François Walter.
Car avant Noël, des rituels liés à l’hiver et à la fin d’année existaient déjà. Par exemple, la décoration des maisons : « Les païens utilisaient des chandelles et des branchages de laurier, ou d’un autre arbre toujours vert. À cette saison où tous les arbres sont dépouillés de leurs feuilles, il s’agissait d’un symbole prometteur pour la nouvelle année, qui conjurait la stérilité hivernale, et faisait espérer une nouvelle année féconde », raconte Nadine Cretin, historienne des fêtes.
« On vénérait des dieux réputés pour apporter des bienfaits sur la terre, assurer le renouveau de la végétation, la fécondité du bétail, des ressources agricoles », poursuit François Walter. Une grande importance était donnée à la mémoire des morts : on leur laissait une place et de la nourriture sur la table. Sans oublier, évidemment, de « faire la fête », à l’aide de grands repas, « très abondants et copieux, avec des desserts riches, fruits secs, épices, amandes… Car l’abondance promet l’abondance », analyse Nadine Cretin.
Autre rituel qui nous est parvenu, en Provence : une coutume consistait à mettre des grains de blé à germer à la Sainte Barbe, le 4 décembre. « Si le blé était bien venu à Noël, avec des pousses bien drues et droites, cela annonçait de bonnes récoltes », relate l’historienne.
Ou encore la fameuse tradition de la bûche, probablement celtique : « Durant cette nuit du solstice, il ne faut pas que le feu s’éteigne, sinon le présage est très néfaste pour les récoltes à venir et la famille. Donc, on utilisait la plus grande bûche possible », explique François Walter.
« Lire les signes annonciateurs de ce que sera l’année végétative »
Le lien avec les rythmes naturels est même plus précis, poursuit Walter : « Dans beaucoup de ces rituels, rattachés à la tradition celtique, apparaît le problème du retour du soleil. » En approchant de la date du solstice d’hiver, le jour le plus court de l’année dans l’hémisphère Nord, le Soleil passe de plus en plus bas sur l’horizon. À partir d’une certaine latitude, le soleil disparaît même durant plusieurs jours. « Dans les sociétés nordiques notamment, ce phénomène générait une inquiétude : est-ce que ça va s’arrêter ? Effectivement à partir du solstice, le soleil remonte, les jours rallongent, et on célébrait ce moment le Soleil reparaît. »
En fin de compte, les différentes traditions (païennes, romaine, chrétienne) attribuent des significations relativement similaires à cette période de l’année : de la nativité chrétienne (étymologiquement, Noël signifie « naissance ») à l’espoir que la terre soit féconde, du rallongement des jours après le solstice d’hiver à l’apparition d’un « fils de Dieu » décrit par la Bible comme « lumière du monde ».
Au point qu’on ne sait parfois plus qui a inventé quoi. Comme pour la fête de Mithra, célébré à Rome le 25 décembre : les spécialistes se disputent pour savoir si ce culte du « Soleil invaincu » (« Sol invictus », en latin) a inspiré le Noël chrétien, ou si, au contraire, c’est à cause du choix des chrétiens que les adeptes romains du culte du Soleil ont développé une nouvelle fête à cette date.
Source: https://reporterre.net/Noel-fete-du-retour-de-la-lumiere-tire-son-origine-des-cycles-de-la-nature
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djéhouti- Messages : 189
Date d'inscription : 10/11/2016
Re: Origines de la Fête de Noël
Noël est un prétexte pour être ensemble
C’est bien là, le vrai secret du succès de Noël. La vraie raison pour laquelle nombre d’entre nous, petits et grands, nous affectionnons tant cette fête.
« C’est parce que nous avons tous, que nous soyons païens ou croyants, besoin d’excuses pour nous retrouver, et que Noël est un incroyable prétexte pour cela. C’est une réponse à notre besoin de faire famille, et d’être en lien. » Et les enfants, les premiers, sont dans cette attente-là.
Il ne s’agit pas d’encourager sa naïveté, mais de l’accompagner en douceur sur le chemin de la désillusion. « Bouleversante, la découverte que le Père Noël n’existe pas confronte l’enfant au principe de réalité. Elle lui fait prendre conscience que ses désirs ne peuvent pas tous être exaucés. C’est une étape majeure dans son développement affectif, qui l’aide à grandir.
Ce qui est particulier dans le rite du Père Noël, c’est que ce sont les plus âgés qui vont initier les plus jeunes. Ils initient non seulement à la croyance, mais aussi à sa chute. Une double trahison en somme, que certains parents considèrent comme un véritable abus de la naïveté, de la candeur de leur enfant. « Pourquoi commencer dès petit à mentir aux enfants et à enjoliver la réalité ? »
– « Avec le Père Noël, il est question du merveilleux, du magique ».,. Oui, le Père Noël est un mensonge, mais un joli, gentil mensonge – à la différence d’un lourd secret de famille, destructeur. Le Père Noël, c’est la magie, la fête, le mystère ; mais aussi le don, la générosité, la beauté gratuite d’offrir. Si le Père Noël n’est pas vrai ‘pour de vrai’, l’amour qu’il incarne, lui, l’est ….
Venez lire la suite de mon message sur Noël sur mon site ICI : https://prendresoindenosenfantsquantiques.wordpress.com/…/n…
bisous à vous tous et toutes de Francesca - Françoise Salaün
C’est bien là, le vrai secret du succès de Noël. La vraie raison pour laquelle nombre d’entre nous, petits et grands, nous affectionnons tant cette fête.
« C’est parce que nous avons tous, que nous soyons païens ou croyants, besoin d’excuses pour nous retrouver, et que Noël est un incroyable prétexte pour cela. C’est une réponse à notre besoin de faire famille, et d’être en lien. » Et les enfants, les premiers, sont dans cette attente-là.
Il ne s’agit pas d’encourager sa naïveté, mais de l’accompagner en douceur sur le chemin de la désillusion. « Bouleversante, la découverte que le Père Noël n’existe pas confronte l’enfant au principe de réalité. Elle lui fait prendre conscience que ses désirs ne peuvent pas tous être exaucés. C’est une étape majeure dans son développement affectif, qui l’aide à grandir.
Ce qui est particulier dans le rite du Père Noël, c’est que ce sont les plus âgés qui vont initier les plus jeunes. Ils initient non seulement à la croyance, mais aussi à sa chute. Une double trahison en somme, que certains parents considèrent comme un véritable abus de la naïveté, de la candeur de leur enfant. « Pourquoi commencer dès petit à mentir aux enfants et à enjoliver la réalité ? »
– « Avec le Père Noël, il est question du merveilleux, du magique ».,. Oui, le Père Noël est un mensonge, mais un joli, gentil mensonge – à la différence d’un lourd secret de famille, destructeur. Le Père Noël, c’est la magie, la fête, le mystère ; mais aussi le don, la générosité, la beauté gratuite d’offrir. Si le Père Noël n’est pas vrai ‘pour de vrai’, l’amour qu’il incarne, lui, l’est ….
Venez lire la suite de mon message sur Noël sur mon site ICI : https://prendresoindenosenfantsquantiques.wordpress.com/…/n…
bisous à vous tous et toutes de Francesca - Françoise Salaün
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