Schéma de l’ETAT D’INCARNATION
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Schéma de l’ETAT D’INCARNATION
Bonjour à vous tous
Le schéma ci-dessous résume le circuit de l’énergie fluidique.
Le périsprit est également appelé corps fluidique, cors astral, corps spirituel, ou corps glorieux….
Dans un état de sommeil ou de coma, l’esprit entré du périsprit s’éloigne du corps tout en restant attaché au corps par un cordon fluidique. Au moment du décès, ce cordon se rompt et l’esprit entouré de son périsprit se trouve libéré du corps qui se dissout en fluides terrestres.
Si l’esprit n’a pas suffisamment progressé, il sera de nouveau lié à une enveloppe physique afin de parfaire son état. Si l’esprit s’est amélioré, il peut emprunter la voie ouverte par le Christ pour continuer son apprentissage. Lorsque l’esprit a retrouvé sa pureté initiale, il regagne sa place d’origine dans le Ciel.
En conclusion
On peut supposer que les différentes incarnations des esprits leurs donnent l’occasion de réparer leurs fautes, de corriger leurs défauts et donc d’expier le péché originel qu’ils avaient contracté et qui avait provoqué leur exil du Ciel. Le sacrifice du Christ et sa victoire sur le mal ont permis aux esprits ainsi épurés de regagner leur foyer céleste. Après cette résurrection rendue possible par le Christ, l’esprit ne possède plus que son périsprit, et se trouve ainsi définitivement libéré de tout corps physique.
Faut-il donc considérer la pluralité des existences comme un dogme ?
Certes non. Les dogmes sont autant de veaux d’or, faits de main d’homme, devant lesquels les foules idolâtres se prosternent par crainte ou dans l’espoir d’une faveur. Nul raisonnement ne peut se suffire à lui-même. Nous ne comprenons réellement les lois de Dieu qu’après le savoir observées, étudiées et analysées. Ainsi, même si l’idée de réincarnation parle au bon sens, elle ne prévaudra qu’après avoir été démontrée.
Voilà une des tâches de notre temps. A force d’explorer les multiples lois de l ’univers, nous touchons maintenant la frontière d’un au-delà abondamment peuplé.
Les techniques ébauchées par le spiritisme ne demandent qu’à progresser pour mettre en évidence le fonctionnement de ce monde invisible. Ce travail rencontrera l’opposition des autorités terrestres qui obtiennent l’obéissance de leurs sujets par la promesse de récompenses ou de punitions dans l’au-delà.
Ces dirigeants despotiques ne se doutaient pas que Dieu avait prévu des moyens qui permettraient de constater la réalité. D’autres intransigeants tenteront d’interdire l’ouverture de champ d’investigation parce qu’il contredit leurs discours matérialistes et athées. Il ne s’agit là que d’obstacles humains et donc très éphémères, qui ne peuvent pas contrecarrer une action aussi bénéfique. Car ce sera assurément un bel accomplissement que de faire converger la science et la religion, et d’unir ainsi la raison et la foi.
Le schéma ci-dessous résume le circuit de l’énergie fluidique.
Le périsprit est également appelé corps fluidique, cors astral, corps spirituel, ou corps glorieux….
Dans un état de sommeil ou de coma, l’esprit entré du périsprit s’éloigne du corps tout en restant attaché au corps par un cordon fluidique. Au moment du décès, ce cordon se rompt et l’esprit entouré de son périsprit se trouve libéré du corps qui se dissout en fluides terrestres.
Si l’esprit n’a pas suffisamment progressé, il sera de nouveau lié à une enveloppe physique afin de parfaire son état. Si l’esprit s’est amélioré, il peut emprunter la voie ouverte par le Christ pour continuer son apprentissage. Lorsque l’esprit a retrouvé sa pureté initiale, il regagne sa place d’origine dans le Ciel.
En conclusion
On peut supposer que les différentes incarnations des esprits leurs donnent l’occasion de réparer leurs fautes, de corriger leurs défauts et donc d’expier le péché originel qu’ils avaient contracté et qui avait provoqué leur exil du Ciel. Le sacrifice du Christ et sa victoire sur le mal ont permis aux esprits ainsi épurés de regagner leur foyer céleste. Après cette résurrection rendue possible par le Christ, l’esprit ne possède plus que son périsprit, et se trouve ainsi définitivement libéré de tout corps physique.
Faut-il donc considérer la pluralité des existences comme un dogme ?
Certes non. Les dogmes sont autant de veaux d’or, faits de main d’homme, devant lesquels les foules idolâtres se prosternent par crainte ou dans l’espoir d’une faveur. Nul raisonnement ne peut se suffire à lui-même. Nous ne comprenons réellement les lois de Dieu qu’après le savoir observées, étudiées et analysées. Ainsi, même si l’idée de réincarnation parle au bon sens, elle ne prévaudra qu’après avoir été démontrée.
Voilà une des tâches de notre temps. A force d’explorer les multiples lois de l ’univers, nous touchons maintenant la frontière d’un au-delà abondamment peuplé.
Les techniques ébauchées par le spiritisme ne demandent qu’à progresser pour mettre en évidence le fonctionnement de ce monde invisible. Ce travail rencontrera l’opposition des autorités terrestres qui obtiennent l’obéissance de leurs sujets par la promesse de récompenses ou de punitions dans l’au-delà.
Ces dirigeants despotiques ne se doutaient pas que Dieu avait prévu des moyens qui permettraient de constater la réalité. D’autres intransigeants tenteront d’interdire l’ouverture de champ d’investigation parce qu’il contredit leurs discours matérialistes et athées. Il ne s’agit là que d’obstacles humains et donc très éphémères, qui ne peuvent pas contrecarrer une action aussi bénéfique. Car ce sera assurément un bel accomplissement que de faire converger la science et la religion, et d’unir ainsi la raison et la foi.
Re: Schéma de l’ETAT D’INCARNATION
Bonjour,
je suis curieux : d'où vient ce schéma ? La notion de "périsprit" m'était inconnue jusqu'alors. Et elle me pose problème dans la suite du processus d'incarnation puisque cela semble être le corps astral.
La théosophie dit que nous avons 7 corps subtils. Or, à notre mort, ne subsistent que trois d'entre eux : le causal, le bouddhique et l'atmique.
Les corps astral et mental, selon notre vie et selon notre mort, peuvent mettre du temps à partir mais ceux-ci ne subsistent pas car ils sont liés au corps incarné.
C'est pour cela que les sources m'intéressent. J'aimerais savoir à quelle tradition nous sommes rattachés ici !
je suis curieux : d'où vient ce schéma ? La notion de "périsprit" m'était inconnue jusqu'alors. Et elle me pose problème dans la suite du processus d'incarnation puisque cela semble être le corps astral.
La théosophie dit que nous avons 7 corps subtils. Or, à notre mort, ne subsistent que trois d'entre eux : le causal, le bouddhique et l'atmique.
Les corps astral et mental, selon notre vie et selon notre mort, peuvent mettre du temps à partir mais ceux-ci ne subsistent pas car ils sont liés au corps incarné.
C'est pour cela que les sources m'intéressent. J'aimerais savoir à quelle tradition nous sommes rattachés ici !
Re: Schéma de l’ETAT D’INCARNATION
Salut bel inconnu sur ce forum…… (je parle de l'avatar
Je constate que tu n’as jamais lu les ouvrages de - Allan Kardec – sinon tu aurais déjà connaissance et notions du Périsprit !
Dans leur négation de l’existence de l’âme, les matérialistes ont souvent argué de la difficulté de concevoir un être privé de forme. Les spiritualistes, eux-mêmes, ne s’expliquaient pas comment l’âme, immatérielle, impondérable, pouvait s’unir étroitement et commander au corps matériel, de nature essentiellement différente. Ces difficultés ont trouvé leur solution dans les expériences du spiritisme.
Les phénomènes spirites ont démontré que l’âme est immortelle, c’est-à-dire que lorsque le corps qu’elle habitait pendant son passage sur la terre est détruit, elle n’est pas atteinte par ce changement, elle conserve son individualité et peut encore manifester sa présence par des interventions physiques. Ici se dresse une difficulté. Comment faire comprendre l’action de l’âme sur le corps ?
Suivant la philosophie et suivant les Esprits, l’âme est immatérielle, autrement dit, elle n’a aucun point de contact avec la matière que nous connaissons. On ne peut concevoir que l’âme ait des propriétés analogues à celles des corps de la nature, puisque la pensée qui en est l’image : l’émanation, échappe à toute mesure, à toute analyse physique ou chimique. Mais faut-il prendre le mot immatériel dans son sens absolu ? Non, car l’immatérialité véritable serait le néant ; mais cette âme constitue un être dont l’existence est telle que rien ici-bas ne saurait en donner une idée.
Le mot immatériel signifie qu’aucun état de la matière, telle que nous la connaissons, ne peut nous faire comprendre celui de l’âme. Nous constatons dans l’homme l’alliage de ces deux éléments : le corps et l’âme. Ils sont unis d’une manière intime et réagissent l’un sur l’autre, ainsi que le démontre le témoignage journalier des sens et de la conscience. D’après ce que nous avons dit de l’âme, il semble qu’il y ait contradiction, mais elle est plus apparente que réelle, car l’homme n’est pas formé seulement du corps et de l’âme, mais encore d’un troisième principe intermédiaire entre l’un et l’autre appelé périsprit, c’est-à-dire enveloppe de l’esprit.
La nécessité de ce médiateur va être comprise de suite par tous, en mettant en parallèle la spiritualité de l’âme avec la matérialité du corps. L’âme est immatérielle parce que les phénomènes produits par elle ne peuvent se comparer à aucune propriété de la matière. La pensée, l’imagination, le souvenir n’ont ni forme, ni couleur, ni dureté, ni malléabilité ; ces productions de l’esprit ne sont astreintes à aucune loi régissant le monde physique, elles sont purement spirituelles et ne peuvent ni se mesurer, ni se peser. L’âme échappe par sa nature à la destruction, puisqu’elle se manifeste dans toute sa plénitude après la désagrégation du corps, donc l’âme est immatérielle et immortelle.
Le corps est cette enveloppe du principe pensant, que nous voyons naître, croître et mourir. Les éléments qui le composent sont tirés de la matière qui forme notre globe. Lorsqu’ils ont, pendant un certain temps, séjourné dans l’organisme, ils cèdent la place à d’autres qui viennent les remplacer. Ces opérations se renouvellent jusqu’à la mort de l’individu ; alors les atomes qui composaient en dernier lieu le corps humain sont repris par la circulation de la vie et entrent dans d’autres combinaisons, en vertu de cette grande loi que rien ne se crée et que rien ne se perd dans la nature.
Le corps et l’âme sont donc essentiellement distincts : l’un remarquable par ses transformations incessantes, l’autre par l’immuabilité de son essence. Ils présentent des qualités radicalement opposées, et cependant nous constatons qu’ils vivent dans une harmonie parfaite et exercent des influences réciproques. La haine, la colère, la pitié, l’amour se reflètent sur le visage et impriment un caractère particulier à la physionomie.
Dans les émotions violentes, c’est tout l’organisme qui est troublé : une joie subite ou une douleur imprévue peuvent déterminer des ébranlements tels que la mort s’ensuive.
L’imagination agit aussi sur le physique avec une grande violence : c’est ce que démontrent les ouvrages de médecine qui traitent cette question, de sorte que, d’une part, ces effets étant bien constatés, d’autre part, l’âme étant immatérielle, le problème de leur action mutuelle est resté insoluble pour les philosophes.
Des nombreuses observations faites dans le monde entier, il résulte que l’homme est formé par la réunion de trois principes :
- 1° l’âme ou esprit, cause de la vie psychique ;
- 2° le corps, enveloppe matérielle à laquelle l’âme est temporairement associée pendant son passage sur la terre
- 3° le périsprit, substratum fluidique servant de lien entre l’âme et le corps, par l’intermédiaire, de l’énergie vitale.
C’est de l’étude de cet organe que résultent des connaissances qui nous permettent d’expliquer les rapports de l’âme et du corps ; l’idée directrice qui préside à la formation de tout individu vivant ; la conservation du type individuel et, spécifique, malgré les changements perpétuels de la matière ; enfin le mécanisme si compliqué de la machine vivante.
La mort est la désagrégation de l’enveloppe charnelle, de celle que l’âme abandonne en quittant la terre ; le périsprit suit l’âme à laquelle il est toujours attaché. Il est formé par de la matière dans un état de raréfaction extrême. Ce corps éthéré, invisible pour nous à l’état normal, existe donc pendant la vie terrestre. C’est l’intermédiaire par lequel passent les sensations physiques perçues par le moi, et c’est par cet intermédiaire que l’esprit peut témoigner, à l’extérieur, de son état mental.
On dit que l’esprit est une flamme, une étincelle, etc., ceci doit s’entendre de l’esprit proprement dit, comme principe intellectuel et moral, auquel on ne saurait attribuer une forme déterminée ; à quelque degré qu’il se trouve dans l’animalité ou l’humanité, il est toujours intimement associé au périsprit, dont l’éthérisation est en raison de son avancement moral. De sorte que, pour nous, l’idée d’esprit est inséparable de celle d’une forme quelconque, et que nous ne concevons pas l’un sans l’autre.
" Le périsprit fait donc partie intégrante de l’esprit, comme le corps fait partie intégrante de l’homme mais le périsprit seul n’est pas plus l’esprit que le corps seul n’est l’homme, car le périsprit ne pense pas, n’agit pas seul, il est à l’esprit ce que le corps est à l’homme ; c’est l’agent ou l’instrument de son action " .
L’âme, pendant la vie corporelle comme après la mort, est constamment revêtue d’une enveloppe fluidique, plus ou moins subtile ou éthérée : le périsprit, ou corps spirituel. Le périsprit sert de lien entre le corps et l’âme ; il transmet à celle-ci les impressions des sens et communique au corps les volontés de l’esprit. Au moment de la mort, il se détache de la matière tangible, abandonne le corps aux décompositions de la tombe, mais, inséparable de l’âme, il demeure la forme extérieure de sa personnalité. Le périsprit est donc un organisme fluidique ; c’est la forme préexistante et survivante de l’être humain, le substratum sur lequel se modèle l’enveloppe charnelle, comme un vêtement invisible, formé d’une matière quintessenciée, qui pénètre tous les corps, quelque impénétrables qu’ils nous paraissent.
La matière grossière, incessamment renouvelée par la circulation vitale, n’est pas la partie stable et permanente de l’homme. C’est le périsprit qui assure le maintien de la structure humaine et des traits de la physionomie, et cela à toutes les époques de la vie, de la naissance à la mort. Il joue ainsi le rôle d’un moule compressible et expansible, sur lequel la matière terrestre s’incorpore.
Ce corps fluidique n’est cependant pas immuable ; il s’épure et s’ennoblit avec l’âme ; il la suit à travers ses incarnations sans nombre, monte avec elle les degrés de l’échelle hiérarchique, devient de plus en plus diaphane et brillant, pour resplendir un jour de cette lumière éclatante dont parlent les Bibles antiques et les témoignages de l’histoire touchant certaines apparitions.
L’élévation des sentiments, la pureté de la vie, les élans vers le bien et l’idéal, les épreuves et les souffrances patiemment endurées, affinent de plus en plus le périsprit, en étendent, en multiplient les vibrations. Comme une action chimique, ils en consument les particules grossières et ne laissent subsister que les plus subtiles.
Bon je m’arrête là, car je pense que cette fois-ci la notion de PERISPRIT est comprise et assimilée….
Tout du moins je l’espère !
Je constate que tu n’as jamais lu les ouvrages de - Allan Kardec – sinon tu aurais déjà connaissance et notions du Périsprit !
Dans leur négation de l’existence de l’âme, les matérialistes ont souvent argué de la difficulté de concevoir un être privé de forme. Les spiritualistes, eux-mêmes, ne s’expliquaient pas comment l’âme, immatérielle, impondérable, pouvait s’unir étroitement et commander au corps matériel, de nature essentiellement différente. Ces difficultés ont trouvé leur solution dans les expériences du spiritisme.
Les phénomènes spirites ont démontré que l’âme est immortelle, c’est-à-dire que lorsque le corps qu’elle habitait pendant son passage sur la terre est détruit, elle n’est pas atteinte par ce changement, elle conserve son individualité et peut encore manifester sa présence par des interventions physiques. Ici se dresse une difficulté. Comment faire comprendre l’action de l’âme sur le corps ?
Suivant la philosophie et suivant les Esprits, l’âme est immatérielle, autrement dit, elle n’a aucun point de contact avec la matière que nous connaissons. On ne peut concevoir que l’âme ait des propriétés analogues à celles des corps de la nature, puisque la pensée qui en est l’image : l’émanation, échappe à toute mesure, à toute analyse physique ou chimique. Mais faut-il prendre le mot immatériel dans son sens absolu ? Non, car l’immatérialité véritable serait le néant ; mais cette âme constitue un être dont l’existence est telle que rien ici-bas ne saurait en donner une idée.
Le mot immatériel signifie qu’aucun état de la matière, telle que nous la connaissons, ne peut nous faire comprendre celui de l’âme. Nous constatons dans l’homme l’alliage de ces deux éléments : le corps et l’âme. Ils sont unis d’une manière intime et réagissent l’un sur l’autre, ainsi que le démontre le témoignage journalier des sens et de la conscience. D’après ce que nous avons dit de l’âme, il semble qu’il y ait contradiction, mais elle est plus apparente que réelle, car l’homme n’est pas formé seulement du corps et de l’âme, mais encore d’un troisième principe intermédiaire entre l’un et l’autre appelé périsprit, c’est-à-dire enveloppe de l’esprit.
La nécessité de ce médiateur va être comprise de suite par tous, en mettant en parallèle la spiritualité de l’âme avec la matérialité du corps. L’âme est immatérielle parce que les phénomènes produits par elle ne peuvent se comparer à aucune propriété de la matière. La pensée, l’imagination, le souvenir n’ont ni forme, ni couleur, ni dureté, ni malléabilité ; ces productions de l’esprit ne sont astreintes à aucune loi régissant le monde physique, elles sont purement spirituelles et ne peuvent ni se mesurer, ni se peser. L’âme échappe par sa nature à la destruction, puisqu’elle se manifeste dans toute sa plénitude après la désagrégation du corps, donc l’âme est immatérielle et immortelle.
Le corps est cette enveloppe du principe pensant, que nous voyons naître, croître et mourir. Les éléments qui le composent sont tirés de la matière qui forme notre globe. Lorsqu’ils ont, pendant un certain temps, séjourné dans l’organisme, ils cèdent la place à d’autres qui viennent les remplacer. Ces opérations se renouvellent jusqu’à la mort de l’individu ; alors les atomes qui composaient en dernier lieu le corps humain sont repris par la circulation de la vie et entrent dans d’autres combinaisons, en vertu de cette grande loi que rien ne se crée et que rien ne se perd dans la nature.
Le corps et l’âme sont donc essentiellement distincts : l’un remarquable par ses transformations incessantes, l’autre par l’immuabilité de son essence. Ils présentent des qualités radicalement opposées, et cependant nous constatons qu’ils vivent dans une harmonie parfaite et exercent des influences réciproques. La haine, la colère, la pitié, l’amour se reflètent sur le visage et impriment un caractère particulier à la physionomie.
Dans les émotions violentes, c’est tout l’organisme qui est troublé : une joie subite ou une douleur imprévue peuvent déterminer des ébranlements tels que la mort s’ensuive.
L’imagination agit aussi sur le physique avec une grande violence : c’est ce que démontrent les ouvrages de médecine qui traitent cette question, de sorte que, d’une part, ces effets étant bien constatés, d’autre part, l’âme étant immatérielle, le problème de leur action mutuelle est resté insoluble pour les philosophes.
Des nombreuses observations faites dans le monde entier, il résulte que l’homme est formé par la réunion de trois principes :
- 1° l’âme ou esprit, cause de la vie psychique ;
- 2° le corps, enveloppe matérielle à laquelle l’âme est temporairement associée pendant son passage sur la terre
- 3° le périsprit, substratum fluidique servant de lien entre l’âme et le corps, par l’intermédiaire, de l’énergie vitale.
C’est de l’étude de cet organe que résultent des connaissances qui nous permettent d’expliquer les rapports de l’âme et du corps ; l’idée directrice qui préside à la formation de tout individu vivant ; la conservation du type individuel et, spécifique, malgré les changements perpétuels de la matière ; enfin le mécanisme si compliqué de la machine vivante.
La mort est la désagrégation de l’enveloppe charnelle, de celle que l’âme abandonne en quittant la terre ; le périsprit suit l’âme à laquelle il est toujours attaché. Il est formé par de la matière dans un état de raréfaction extrême. Ce corps éthéré, invisible pour nous à l’état normal, existe donc pendant la vie terrestre. C’est l’intermédiaire par lequel passent les sensations physiques perçues par le moi, et c’est par cet intermédiaire que l’esprit peut témoigner, à l’extérieur, de son état mental.
On dit que l’esprit est une flamme, une étincelle, etc., ceci doit s’entendre de l’esprit proprement dit, comme principe intellectuel et moral, auquel on ne saurait attribuer une forme déterminée ; à quelque degré qu’il se trouve dans l’animalité ou l’humanité, il est toujours intimement associé au périsprit, dont l’éthérisation est en raison de son avancement moral. De sorte que, pour nous, l’idée d’esprit est inséparable de celle d’une forme quelconque, et que nous ne concevons pas l’un sans l’autre.
" Le périsprit fait donc partie intégrante de l’esprit, comme le corps fait partie intégrante de l’homme mais le périsprit seul n’est pas plus l’esprit que le corps seul n’est l’homme, car le périsprit ne pense pas, n’agit pas seul, il est à l’esprit ce que le corps est à l’homme ; c’est l’agent ou l’instrument de son action " .
L’âme, pendant la vie corporelle comme après la mort, est constamment revêtue d’une enveloppe fluidique, plus ou moins subtile ou éthérée : le périsprit, ou corps spirituel. Le périsprit sert de lien entre le corps et l’âme ; il transmet à celle-ci les impressions des sens et communique au corps les volontés de l’esprit. Au moment de la mort, il se détache de la matière tangible, abandonne le corps aux décompositions de la tombe, mais, inséparable de l’âme, il demeure la forme extérieure de sa personnalité. Le périsprit est donc un organisme fluidique ; c’est la forme préexistante et survivante de l’être humain, le substratum sur lequel se modèle l’enveloppe charnelle, comme un vêtement invisible, formé d’une matière quintessenciée, qui pénètre tous les corps, quelque impénétrables qu’ils nous paraissent.
La matière grossière, incessamment renouvelée par la circulation vitale, n’est pas la partie stable et permanente de l’homme. C’est le périsprit qui assure le maintien de la structure humaine et des traits de la physionomie, et cela à toutes les époques de la vie, de la naissance à la mort. Il joue ainsi le rôle d’un moule compressible et expansible, sur lequel la matière terrestre s’incorpore.
Ce corps fluidique n’est cependant pas immuable ; il s’épure et s’ennoblit avec l’âme ; il la suit à travers ses incarnations sans nombre, monte avec elle les degrés de l’échelle hiérarchique, devient de plus en plus diaphane et brillant, pour resplendir un jour de cette lumière éclatante dont parlent les Bibles antiques et les témoignages de l’histoire touchant certaines apparitions.
L’élévation des sentiments, la pureté de la vie, les élans vers le bien et l’idéal, les épreuves et les souffrances patiemment endurées, affinent de plus en plus le périsprit, en étendent, en multiplient les vibrations. Comme une action chimique, ils en consument les particules grossières et ne laissent subsister que les plus subtiles.
Bon je m’arrête là, car je pense que cette fois-ci la notion de PERISPRIT est comprise et assimilée….
Tout du moins je l’espère !
Re: Schéma de l’ETAT D’INCARNATION
Merci Francesca pour les informations. J'avais lu Kardec il y a quelques années mais je n'avais pas accroché avec son approche de la médiumnité. Je privilégie une approche plutôt sensorielle.
J'ai cerné ce qu'on entend par "perisprit", merci ! Par contre, le corps astral ne rentre pas vraiment dedans en fait, cela va au-delà et rejoint plutôt le principe des corps de gloire/impérissables tout en allant plus loin. C'est intéressant en tout cas ^^
J'ai cerné ce qu'on entend par "perisprit", merci ! Par contre, le corps astral ne rentre pas vraiment dedans en fait, cela va au-delà et rejoint plutôt le principe des corps de gloire/impérissables tout en allant plus loin. C'est intéressant en tout cas ^^
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