Au clair du bleu du ciel
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Au clair du bleu du ciel
Bonjour à tous
Oui, je sais, je suis effectivement dans la section "poésie", vous allez me dire : ce n’est pas ton habitude ! et non, j’en conviens.
Mais c’est parce que aujourd’hui est un jour exceptionnel. ….
j’ai l’immense joie et le grand privilège de pouvoir vous faire partager un texte qui me vient d’une jeune personne à qui j’ai cédé, l’an passé, quelques livres et qui s’est rappelée à mon bon souvenir en m’offrant en partage ce magnifique texte.
C’est donc à cœur ouvert que je m’en viens vous céder à vous aussi une part de ma joie avec ces lignes qui m’ont beaucoup touchées, à la fois de par son contenu et de par sa provenance en toute amitié sincère !
Merci à Nadia si elle nous lit !
Voici donc ce petit bijou intitulé :
Auteur : Nadia Coulon/ Atramenta avril 2016
Oui, je sais, je suis effectivement dans la section "poésie", vous allez me dire : ce n’est pas ton habitude ! et non, j’en conviens.
Mais c’est parce que aujourd’hui est un jour exceptionnel. ….
j’ai l’immense joie et le grand privilège de pouvoir vous faire partager un texte qui me vient d’une jeune personne à qui j’ai cédé, l’an passé, quelques livres et qui s’est rappelée à mon bon souvenir en m’offrant en partage ce magnifique texte.
C’est donc à cœur ouvert que je m’en viens vous céder à vous aussi une part de ma joie avec ces lignes qui m’ont beaucoup touchées, à la fois de par son contenu et de par sa provenance en toute amitié sincère !
Merci à Nadia si elle nous lit !
Voici donc ce petit bijou intitulé :
Au clair du bleu du ciel
Le vent file et s'enroule, il s'engouffre de partout, les voies les gorges et les plaines,
Il siffle par les ports ouvre menues ou vaste des aires de grand ménage
Et dans quelques souliers, livre massive une violence extraordinaire
Il frappe ! Usine œuvre se déleste de nos tourments, ancestrale désespérance,
De nos colères, chagrins lubies l'ensemble de nos peurs et de nos actes de traîtrise quotidiens,
Lâchetés, cécités surdités, aphonies nos nombreuses abominations en germe,
Défie nos figurines et nos caractères à tendance fâcheuse, étriquo-rigide et soumise
Il bouscule, murmure ou caresse, en nage enrage il s'empare de l'espace se déploie
Il se réveille ici ou là, sillonne à la ronde ou valse là et ici ou là,
Il ou elle s'appelle Tramontane, ou Burle ou Lips ou Sec-Soulèlh
Ou Monsieur de Port-l'Écluse, Père-Lachaise ou Kornog ou Mango Fango
Sirocco, Mistral ou Bise grise ou encore Ipar haizéa ou Lé Lorète…
Une toile au dessus, par laquelle bouches à oreilles à cœur ouvert élisent
Se disent des présents, entre nos mains, le temps souffle les lendemains
Rentre dans l'horlogerie l'éthérique géométrie, d'une conscience universelle,
Géographie d'une aura, du temps qui se dilate autour de notre astre ce pole d'attache et de répulsion,
Notre révolution, nos humeurs, intentions, nos amours et nos envolées ainsi que de l'humour,
Toujours, façons multicolores et originales, nos idées idéaux vues et nos méditations, prières et
Nos volontés, à volonté heurts et frictions et arsenal de guerre des étoiles et mise sous quarantaine,
Viols et pédophilie à perpétuité, torture, génocides et satanisme des élites et crimes en tous genres,
Parfaitement innombrables, quelle incroyable inventivité que cette espèce humaine. Humaine ?
Il hurle à la mort et fouette et rue et s'emballe dans les brancards hagards
Assaille nous décoiffe, il nous énerve nous rend fou !
Serions-nous tous, complètement sourds ? Faits de fils blancs ?
Il met les voiles et les volutes aussi se sculpte des arabesques
Se taille un boulevard aux étoiles et raconte des monts et des merveilles, en tout cas,
Des nouvelles d'ailleurs et d'autrement, du haut comme du bas comme de la voie du milieu,
Dans son sillage s'égrainent des fêtes de village alizéennes des colliers de petites fleurs à fleur,
De pacifisme d'eau cristalline emplie des secrets des corps oh nus et libres,
En bataille, écartèle il éventre déchire et arrache et claque,
Lèche rugueuse ou creuse ou soulève les eaux les forme les envoûte,
Il pulvérise les dentelles de l'écume et secoue les dunes, dévie les goélands
Et plaque les libellules et puis, il se tait, d'un coup semble se faire nid d'une émancipation
Belle dans l'oeuf doucement, il inspire déroule expire et ronronne doucement,
Venant de profondeurs oubliées enlassant, s'élance s'éprend, précis
Et presque trop délicat, il caresse ou rafraichi ou gifle cogne et griffe encore et caresse et susurre
Et s'essouffle pour de bon, flotte alors un air propre à l'au-revoir, un soyez sage et en paix
Pour la prochaine fois, dans le silence de sa tempérance en écrin
Crépitent à nouveau balbutient bulles d'envies et contagions de vie vraie,
Bourgeonnement de l'étonnement, dans cette candeur fugace
Où peut être nous écoutons plus fort et voyons un peu mieux dans les arcanes
Du jeu clair, du bleu du ciel.
Le vent file et s'enroule, il s'engouffre de partout, les voies les gorges et les plaines,
Il siffle par les ports ouvre menues ou vaste des aires de grand ménage
Et dans quelques souliers, livre massive une violence extraordinaire
Il frappe ! Usine œuvre se déleste de nos tourments, ancestrale désespérance,
De nos colères, chagrins lubies l'ensemble de nos peurs et de nos actes de traîtrise quotidiens,
Lâchetés, cécités surdités, aphonies nos nombreuses abominations en germe,
Défie nos figurines et nos caractères à tendance fâcheuse, étriquo-rigide et soumise
Il bouscule, murmure ou caresse, en nage enrage il s'empare de l'espace se déploie
Il se réveille ici ou là, sillonne à la ronde ou valse là et ici ou là,
Il ou elle s'appelle Tramontane, ou Burle ou Lips ou Sec-Soulèlh
Ou Monsieur de Port-l'Écluse, Père-Lachaise ou Kornog ou Mango Fango
Sirocco, Mistral ou Bise grise ou encore Ipar haizéa ou Lé Lorète…
Une toile au dessus, par laquelle bouches à oreilles à cœur ouvert élisent
Se disent des présents, entre nos mains, le temps souffle les lendemains
Rentre dans l'horlogerie l'éthérique géométrie, d'une conscience universelle,
Géographie d'une aura, du temps qui se dilate autour de notre astre ce pole d'attache et de répulsion,
Notre révolution, nos humeurs, intentions, nos amours et nos envolées ainsi que de l'humour,
Toujours, façons multicolores et originales, nos idées idéaux vues et nos méditations, prières et
Nos volontés, à volonté heurts et frictions et arsenal de guerre des étoiles et mise sous quarantaine,
Viols et pédophilie à perpétuité, torture, génocides et satanisme des élites et crimes en tous genres,
Parfaitement innombrables, quelle incroyable inventivité que cette espèce humaine. Humaine ?
Il hurle à la mort et fouette et rue et s'emballe dans les brancards hagards
Assaille nous décoiffe, il nous énerve nous rend fou !
Serions-nous tous, complètement sourds ? Faits de fils blancs ?
Il met les voiles et les volutes aussi se sculpte des arabesques
Se taille un boulevard aux étoiles et raconte des monts et des merveilles, en tout cas,
Des nouvelles d'ailleurs et d'autrement, du haut comme du bas comme de la voie du milieu,
Dans son sillage s'égrainent des fêtes de village alizéennes des colliers de petites fleurs à fleur,
De pacifisme d'eau cristalline emplie des secrets des corps oh nus et libres,
En bataille, écartèle il éventre déchire et arrache et claque,
Lèche rugueuse ou creuse ou soulève les eaux les forme les envoûte,
Il pulvérise les dentelles de l'écume et secoue les dunes, dévie les goélands
Et plaque les libellules et puis, il se tait, d'un coup semble se faire nid d'une émancipation
Belle dans l'oeuf doucement, il inspire déroule expire et ronronne doucement,
Venant de profondeurs oubliées enlassant, s'élance s'éprend, précis
Et presque trop délicat, il caresse ou rafraichi ou gifle cogne et griffe encore et caresse et susurre
Et s'essouffle pour de bon, flotte alors un air propre à l'au-revoir, un soyez sage et en paix
Pour la prochaine fois, dans le silence de sa tempérance en écrin
Crépitent à nouveau balbutient bulles d'envies et contagions de vie vraie,
Bourgeonnement de l'étonnement, dans cette candeur fugace
Où peut être nous écoutons plus fort et voyons un peu mieux dans les arcanes
Du jeu clair, du bleu du ciel.
Auteur : Nadia Coulon/ Atramenta avril 2016
à Nadia
Re: Au clair du bleu du ciel
Les Ummistes qui voyagent dans l'espace ( par rapport à nous ) disent qu'ils sont très admiratifs devant nos qualités artistiques ( musique , peinture , poésie...) . NADIA .
Mollopipo
Mollopipo
mollopipo- Messages : 1855
Date d'inscription : 06/05/2014
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