le juste milieu

Le juste milieu

Rien n’est bien, rien n’est mal. Tout est bien, tout est mal.

Ce qui compte c’est l’élan du cœur pur sans masque ou manipulation.

Je dis à quelqu’un « je t’aime », c’est bien ? c’est peut être mal.

La maman dit à son enfant « je t’aime », c’est bien ? c’est peut être mal ?

Si elle a l’impression qu’il ne l’aime pas, elle veut se rassurer, elle le teste d’un je t’aime de manipulation. Si elle veut qu’il fasse qqch qu’il n’a pas envie, elle lui fait un chantage « Fais ceci et je t’aimerai » Si elle est seule et voit son enfant partir au monde, elle le retient d’un je t’aime prison.

Si elle le voit aimer la vie, jouer, vivre dans l’insouciance, elle est heureuse de le voir heureux, elle lui exprime son bonheur par un je t’aime. Si elle lui offre la liberté sans lien, sans prison, sans elle, un je t’aime sera le résumé de son ressenti.
Dans la journée, plein de choses nous arrivent. Comment réagit-on ? Souvent selon son humeur, rarement selon une construction voulue. Plus l’événement est agressif, plus notre réaction sera agressive. Chaque événement doit éveiller en nous la réaction de la voie du milieu, la voie du cœur.
                                 
Un automobiliste m’agresse car je lui ai refusé une priorité : il me réprimande fort. Je dois crier fort qu’il a raison et que je suis vraiment un distrait. L’intensité de la réaction doit être la m^me pour ramener vers la voie du milieu, la voie du cœur. Un négatif extrême sera contré par un positif extrême. Je suis dans un problème administratif et mon fils fait irruption dans le bureau : son vélo a déraillé ! Je laisse le problème professionnel de côté, prend calmement le temps de réparer le vélo et regarde mon fils décoller à son guidon avec un grand sourire, le problème administratif se règlera ensuite comme si de rien n’était.

Plus délicat : je n’ai jamais trompé ma femme avec une autre mais mon fantasme dans nos moments intimes, c’est faire l’amour à la voisine. La voie du milieu dirait : ne fais plus l’amour avec ta femme, rencontre ta voisine et sens si elle est ouverte à une déclaration. Si le désir est réciproque, pourquoi le contrer, il est là bien présent. Ensuite, advienne que pourra, juste un soir, un divorce ou le retour de la flamme dans le couple après un fantasme réalisé ? En tout cas, plus de tromperie dans le cœur.

Faire une action n’importe laquelle avec cette idée de la voie du milieu, la voie du cœur. Vivre dans la liberté et le respect de l’autre. Ouvrir son cœur à l’autre, m^me timidement.

Le secret, c’est l’intention qu’on met dans son action.

Un prêtre peut avoir prêché toute sa vie la bonne parole et avoir prié pour le salut de ses zouailles mais si dans son cœur, dans son intention, il n’y avait que façade et que tout ce qui comptait c’était se faire inviter partout, recevoir des dons et des cadeaux. Consoler les pêcheresses en abusant d’elles par le pouvoir de son autorité…En résumé, il aura fait le mal toute sa vie. Sauf en nous éclairant de cela.

Le secret (encore)c’est la justesse dans l’intention. La m^me action basculera du juste au moins juste selon une petite nuance d’intention. Il faut être le plus pur m^me dans une mauvaise action. Faire une partouze, tout le monde dirait c’est mal, pourtant l’intention du participant peut être teintée d’humanité, de recherche de soi, de mise en lumière d’un côté sombre. Dans ce cas c’est bien ! (oh oui)

Comment gérer ce choix d’expression de vie ? Aller en soi et là, regarder : le choix se dessine, mais pas en terme de bien ou de mal mais juste oui ou non et ...vlan, je choisis… après c’est la libération car m^me si avant le choix, on pouvait imaginer du « négatif », ce choix finalement exprimé donne la réponse à une question en suspens, en réponse à son âme…

Bonjour Flammette,

Ce texte est-il de toi ? En tout cas il porte à se "regarder" car effectivement il est souvent difficile, surtout dans le doute, de trouver la façon la plus juste de dire ou faire, sans masque ou manipulation !!!

LE MILIEU, LA JUSTESSE... LA PERFECTION

En tant qu'humain c'est compliqué...

Merci pour ce texte

Bonjour Annaline,
Merci de ton message.
J'écris souvent pour me situer dans ma réflexion. J'essaye d'élargir ma conscience avant d'intellectualiser et pas le contraire car dans ce dernier cas, je pense que je me construis un personnage soi disant intellectuel et je me mets donc dans un rôle.
Plus tard -comme à travers ton commentaire- lorsque je me relis, je constate que je vois les choses avec d'autres nuances.
Le plus évident actuellement se résume à VIVRE, que ce soit un moment bien ou mal ou dans la voie du milieu de vivre cette expression de vie dans le moment présent.
En vivant ce moment présent avec la conscience la plus élargie possible, j'exprime mon âme au plus parfait de ce qu'elle veut me faire vivre et comprendre comme message à ce moment présent.
Ce moment vécu -quelque soit le choix- devient alors simplement parfait.
En se mettant dans son être de cette façon, non seulement on appréhende le véritable lâcher prise mais on tend enfin vers qui on est vraiment en dehors de tout rôle et en toute liberté, un chemin éblouissant.
Bonne journée à toi et à vous tous, merci de votre présence.
Flammette

Merci Flammette,

En vivant ce moment présent avec la conscience la plus élargie possible, j'exprime mon âme au plus parfait de ce qu'elle veut me faire vivre et comprendre comme message à ce moment présent.
Ce moment vécu -quelque soit le choix- devient alors simplement parfait.

Oui, avoir une conscience élargie, c'est bien, penser que chaque chose est à sa place, que chaque acte, chaque événement fait parti d'un tout, avec un seul et unique objectif retrouvé l'unité.

... mais non, l'empathie, ressentir ce que l'autre ressent. Voir des gens agir parce que le contexte leur a appris à etre ainsi, meurtre (passionnel, prémédité), violence (physique, verbale), et les comprendre.

Tu coupes la route à quelqu'un, il te poursuit, te fait une queue de poisson, et sors une batte. Et toi, t'es avec tes enfants dans la voiture. Il te défonce ta caisse et repart, tout va bien, pas de blessé. Et tes enfants apeurés, traumatisés par cette violence, tu fais quoi. Ben tu te demandes comment les protéger, comment faire qu'ils oublient (ce qui n'est pas possible).

C'est toi le fautif, c'est toi qui porte cette culpabilité. Bien sur toi, tu t'en fou, il n'y a pas de blessures, tu n'es pas touché. Ta conscience est élargie, tu sais que tout ça fait partie de la vie, mais tes enfants, le comprendront ils ?

La tete en l'air, tu montes dans le bus, quelqu'un descend et te mets un coup de boule en te traitant de connard.
C'est toi le fautif, tu n'as que ce que tu mérites. Bien sur toi tu t'en fou. Ta conscience est élargie, tu sais que tout ça fait partie de la vie.

Tu trompes ta femme. Elle se sens si humiliée qu'elle prends un couteau de cuisine et te tue.
C'est toi le fautif, mais tu es mort, donc tu t'en fou. Mais ta femme va vivre toute sa vie avec cette culpabilité, peut etre qu'elle se sauvera en se disant qu'elle a agis parce que c'est la vie, de tout temps, de tout lieu, elle a fait ce qu'il fallait faire, supprimer la source de souffrance.


tu prends une mauvaise décision. Tes parents s'ingurgent contre ta décision, ils pensent que tu vas mourrir, te suicider, te faire tuer par ton nouveau conjoint(e), te faire battre chaque jour. Et ils n'ont pas tord. Mais toi tu ne peux te séparer, car ton(ta) conjoint(e) tu l'aimes.
C'est toi le fautif, c'est toi qui a choisi. Mais tu t'en fou, c'est ta vie, c'est la vie.

Un malentendu (de ton fait) fait que deux de tes enfants se brouillent. Ils s'insultent verbalement. Et puis un jour il ne se parle plus, ils ne viennent plus te voir. Et toi tu vas mourrir, avec cette peine au coeur. Et chaque jour, ton troisième enfant te rapelle ta faute, c'est ta faute, c'est à cause de toi qu'ils se sont brouillés.
C'est toi le fautif, et tu vas mourir avec cette faute. Mais tu t'en fou, tu vas mourir, et ce sera terminé.

Des cas comme ça, j'en ai un bon paquet. Ce n'est pas à moi que c'est arrivé, donc je m'en fou, c'est la vie, c'est leur vie, c'est ainsi. Et pourtant, l'empathie fait que j'y pense presque chaque jour, non pas pas parce que je le souhaite, c'est juste que ça me vient à chaque que je parle de ces gens, de ces proches.

Après on a la voie du milieu, la loi de l'attraction, et autres choses qui marchent bien, mais la souffrance du à l'empathie elle reste. Tu ne peux l'oublier, tu peux tout au plus te donner un répit.



désolé ... je n'arrive pas à accepter que les autres aient choisi tout ça, toute cette souffrance ... j'arrive pas à comprendre, du coup ...

WoW

J'aime beaucoup cette expression,ses nuances,cette vérité.Peut-être,simplement parce qu'on est pas si éloigné

Il manque un ingrédient et de taille pour équilibrer la balance,je me demande d'ailleurs si c'est pas volontaire

La souffrance générée par l'empathie peut,comme toutes les émotions "dérangeantes",être transmuter.Mais il faut le faire sur l'instant afin d’éviter de laisser des traces dans la mémoire de la  conscience.Si si,c'est possible.J'y travaille encore fortement aujourd'hui.Tout comme la sinusoïde de l'expression,je danse avec la partie inférieur de l’équateur.Ce qui est étrange c'est que ça en devient volontaire.Le courant de la semaine prochaine devrait être bénéfique.

Il est compliqué d'affirmer a quelqu'un qui s'est fait agressé,par exemple,que c'est de sa faute.Ce serait une erreur,est-ce que tout dépend de notre personne?Si l'on devait être fautif de quelque chose ce serait très certainement de se laisser happer par nos émotions et d'en faire sienne.Choisir de se torturer pendant que le train poursuit sa route,on se fige dans une pensée,ressenti du passé au point d'en remplir des valises.Enfermé dans un cycle inventé,on tourne en rond sans en voir la fin.Chargé,on court jusqu'au prochain arrêt.Une fois dans le train,les valises sur les genoux,on se remémore le contenu,on le revit et le train s’arrête.Une fois descendu,l’arrêt et le même et ainsi de suite.

Alors comment faire pour bien faire??

Poser ses valises au sol durant le voyage,les confier a l'univers et accepter de se sentir plus léger.Lâcher prise afin de découvrir un nouvel arrêt.La solution est en nous car la vie est en nous.Donnons vie au pardon,engrenage de l'amour,de la joie,de la qualité du flux de la pensée.
Tous un ange a l’épaule,présent si tu le cherches,quand le cœur ne fait qu'un avec l'esprit et le geste.

Bah c'est plus positif ce que tu dis Pac, si on se dit que c'est notre faute on va culpabiliser non ? donc le mieux effectivement et de donner ton fardeau à l'Univers qui s'en chargera (et c'est véridique pour l'avoir vécu, et souvent d'ailleurs, quand le cœur y est) ce qui te libérera d'un poids

On ne peut décemment pas vivre enfermés ou cachés pour ne plus ressentir les souffrances des autres, de te trainer, ou leur donner de ta lumière ce qui te vide... et te laisse sans énergie ; c'est donc une belle solution de confier au Ciel tes tracas et ca te libérera un peu... jel'ai déjà fait avec succès.
Demande et tu auras...

Merci Pac

Merci Pac, j'aime beaucoup ta façon d'écrire, tu me procure une belle sensation, celle d’être entendu, merci beaucoup.

Il manque un ingrédient et de taille pour équilibrer la balance,je me demande d'ailleurs si c'est pas volontaire

Non, ce n'est pas volontaire.

Je sais quoi faire de cette empathie, c'est une source quasi infinie d'inspiration, de vie, de bonheur, ...

Mais les autres comment font ils ? comment les aider à sortir de ça ? pour chaque fait que je raconte, j'ai essayé, j'ai essayé de les soulager. J'ai réussi, mais ça ne dure qu'un instant, à chaque petit pas en avant, il y a une nouvelle blessure, en fait c'est la même, mais différente sous son aspect.

J'essaye, j'essaye, mais j'arrive pas à grand chose. Tout ce que j'arrive à faire, c'est de me détacher, ce n'est pas ma vie, c'est la leur. Mais ça revient. Alors j'écris, et j'espère qu'un jour ça cessera, mais cette fois-ci pas de mon fait.

Pour tout dire, je pense que mon karma est justement de trouver comment aller au delà de cette souffrance par empathie, de la transformer en autre chose.

Il est possible qu'en un temps donné de mes vies antérieurs, j'ai fait cesser cette souffrance, non pas par le partage, mais par la suppression de la source, c'est à dire moi-meme.
Il est possible qu'en un temps donné, j'ai tué mon ame.
C'est une possibilité, une presque certitude.

Poser ses valises au sol durant le voyage,les confier a l'univers et accepter de se sentir plus léger.

Poser ces valises, oui, un jour prochain, mais pas maintenant.

Merci annaline06, je crois que j'ai compris

donner ton fardeau à l'Univers qui s'en chargera
Lâcher prise afin de découvrir un nouvel arrêt.La solution est en nous car la vie est en nous.Donnons vie au pardon,engrenage de l'amour,de la joie,de la qualité du flux de la pensée.

Ce que je ressens et que justement c'est à moi de me charger de ce fardeau. J'ai presque terminé, ce serait con de lâcher prise maintenant.

Oui, tout est en moi, ça j'en suis certain. Mais je n'ai pas encore conscience de tout, car je n'ai pas encore tout écrit.

Ca viendra Obtearon... Déjà déposer l'une après l'autre nos "valises" (souffrances, fardeaux, peu importe le nom qu'on veut bien donner) à l'Univers c'est déjà bien.

Nous sommes là pour cela "nous libérer" et "aimer"

Bisous

Merci? s'il en est ainsi alors Merci également.Savez-vous a quel point vous participez a l’évolution du chemin et pour tous?C'est simple,je crois que c'est Flamette qui,très récemment,en parle en partie.Aujourd'hui,j'ai été,en quelque sorte,connecté a l’énergie du forum de cet instant.Très agréable,et ce n'est pas grâce a lui,elle ou moi mais bien grâce a nous et ça c'est de l'or.Cela m'a permis de remonter a cheval,courant pour rattraper le train ça toque a la porte,l'annonce de la fin du creux mais je vais pas ouvrir de suite ouais j'suis comme ça

Donc MERCI

Je rêve ou mon dernier message est écrit 3 fois ? comment supprimer  les 2 autres   ???


(C'est réparé annaline, ne t'inquiète plus... - Message de Francesca - Admin)

"Et pourtant, l'empathie fait que j'y pense presque chaque jour, non pas pas parce que je le souhaite, c'est juste que ça me vient à chaque que je parle de ces gens, de ces proches.

Après on a la voie du milieu, la loi de l'attraction, et autres choses qui marchent bien, mais la souffrance du à l'empathie elle reste. Tu ne peux l'oublier, tu peux tout au plus te donner un répit.

désolé ... je n'arrive pas à accepter que les autres aient choisi tout ça, toute cette souffrance ... j'arrive pas à comprendre, du coup ..."


Salut Ob,
De mon côté, l'empathie glisse sans que je m'y accroche comme tu le fais. Je pense que tout ce qui arrive aux autres bien comme mal les concerne, c'est quelque part une leçon de vie qui leur est présentée. Alors, je ne me fais aucun soucis pour quoi que ce soit. La vie de chacun est déjà si complexe, j'essaye avec humilité de comprendre les leçons qui me sont présentées, de les transcender et de passer à autre chose. Je ne souhaite pas me charger du malheur du monde. Suis je égoïste ? Insensible ? Sans cœur ? Chacun pensera ce qu'il veut. En acceptant le malheur qui arrive à l'autre, je le laisse dans la liberté de le transcender, en m'attachant à son malheur, je l'attache à l'incompréhension et il me semble alourdir le monde. J'aime la légèreté, le lâcher prise, au diable les soucis des autres ! Ce qui ne m'empêche pas d'avoir un ressenti d'injustice, de colère, de compassion mais alors je laisse glisser ces émotions sans les retenir.
Je t'envoie mille pensées de bonheur tranquille.
Flammette