les angoisses

bonjour à tous :

le sujet est très vague,
j'ai un membre de ma famille qui dit toujours que les angoisses suivent les familles ,
j'aimerai savoir ,
si quelqu'un y croie ,
perso j'ai un peu de mal à y adérer,
j'aurai voulu connaitre votre avis.

je suis un personnage trés angoissé et depuis trés petite, mais j'essaye de ne pas les communiquer, par contre de ce fait je peut être pessimiste , mais je ne peux pas me résoudre , qu'une angoisse qui a affecter un membre de ma famille meme eloigné , puisse , influencer ma vie.

bonne journée
aurelie

Bonjour Aurélie,

Je ne pense pas que les angoisses suivent la famille, en tout cas pas en totalité. Mais je pense que ça s'inscrit plus ou moins dans les gènes. Suivant le caractère qu'on aura, on arrivera plus ou moins à les gérer. C'est aussi en grandissant qu'on se fait un schéma de fonctionnement. Si on vit avec un parent angoissé et qu'on a à la base un caractère angoissé, on a de fortes chances d'être facilement angoissés plus tard.

Mais par expérience je sais qu'on peut naître non-angoissé, mais que les traumatismes de la vie nous rendent anxieux par la suite (peur que ça recommence).

Pour palier à ses angoisses qui peuvent nous empêcher d'évoluer dans notre parcours, il est nécessaire de savoir d'où elles viennent et de travailler dessus. C'est mon avis.

Les angoisses comme l'anxiété sont des déclinaisons du domaine des peurs ou de la peur.

La peur est une émission vibratoire, tout comme son opposé, l'amour.

Lorsque nous sommes en présence de personnes qui émettent ces vibrations, nous les captons, et suivant notre sensibilité ou la durée d'exposition à celles-ci, nous pouvons nous laisser imprégner émotionnellement, énergétiquement et psychiquement par ces émissions, surtout si nous les recevons depuis l'enfance.

Il me parait important de préciser que la peur est un effet et non une cause, ce qui signifie qu'elle demande à explorer en soi, ce qui en est à l'origine.

C'est une démarche qui peut nous emmener très loin dans de nombreuses directions possibles, sans oublier des origines karmiques éventuelles.

Namasté.

Tao a écrit:D'ailleurs ce serait bien de connaître les "moyens" pour combattre
les angoisses ?? à ne pas confondre avec "l'anxiété" , ce n'est pas
la même chose de mon point de vue, il en existe plusieurs, chacun
pouvant y trouver son remède ?!

Oui bonne question

Perso J'utilise la méthode TIPI, qui n'est pas forcément facile mais qui est efficace (en tout cas pour moi). Quand je sens l'angoisse qui monte (une peur qu'on arrive pas à définir, qui semble sans raison), je me m'assois et passe en mode "que se passe-t-il dans mon corps ?". Je mets mon attention sur mes ressentis (douleurs, picotements, poitrine serrée, respiration rapide, suées...). Dans un premier temps "écouter son angoisse", de cette manière, par les signes que nous envoie le corps. Normalement, l'angoisse passe. Quelque part, c'est comme si on s'adressait à une partie de son corps en lui disant "je t'écoute, qu'essaie-tu de me dire ?". Ensuite essayer de trouver la cause de cette angoisse. A quel moment s'est-elle déclenchée, Y a t-il un élément déclencheur qu'on peut identifier ? Quelles sont nos pensées ? (au moment où on utilise la méthode TIPI, quand l'angoisse se dissipe).
En fait le travail consiste aussi à ne pas essayer de fuir cette angoisse, à ne pas lutter contre elle (dans ce cas elle grandit, ou reviendra).
Le plus dur dans cette méthode est de ne pas retenir ses émotions. Il ne faut pas. Alors parfois, en trouvant une cause, un lien dans l'enfance ou des souvenirs qui nous reviennent pas forcément bon (mais c'est bon signe, on se rapproche des causes), hé bien on ressent soit de la colère, de la tristesse. Ou les deux en même temps. Pleurer un bon coup est libérateur. Laisser sortir ses émotions. Déchirer l'oreiller qui se trouve à côté de nous parce qu'on est en colère. C'est libérateur de l'angoisse. Là, la méthode TIPI a bien fonctionné.

Il existe d'autres outils, comme faire des séances de psychothérapie, de la sophrologie, etc.... c'est à toi de voir laquelle sera la plus efficace, pour toi.

Ha oui, je trouve important de dire que l'angoisse peut être une peur de l'avenir, une partie de notre cerveau ayant stocké en mémoire des traumatismes, il lance un signal comme pour dire "attention, danger éventuel ! Pas envie de revivre certaines choses !" Comme tu dis être de nature pessimiste (je le suis aussi de nature), c'est un mécanisme du cerveau qui est plus susceptible de fonctionner de cette manière, par instinct de préservation.

merci à tous ,
j'ai tous tous vos commentaires, perso , je suis dans une demarche spirituelle depuis bientot 2 ans , j'essaye de voir d'ou proviennent mes angoisse j 'essaye d'analyser, parfois ça fonctionne trés bien , des fois un peu moins.

je d'accord avec vous , je ne suis pas convaincu que les angoisses suivent les familles.
mais effectivement , les parents peuvent faire ressentir leurs angoisses et leur peurs à leur enfants.

merci beaucoup pour vos reponses

.
Tao a dit:

Ok, mais le fait d'avoir "peur" est une déclinaison naturelle de l'être humain...non ?

Peut-être pas si nous considérons que la peur est plutôt un produit de notre société qu'elle imprime en nous.......... et elles sont nombreuses:

La peur de la maladie, l'insécurité, l'emploi, prendre tout un tas d'assurances diverses, sont quelques éléments parmi beaucoup d'autres pour nous développer des angoisses et les entretenir.

Je crois au contraire que la peur n'est pas une fonction naturelle de l'homme, mais une fiction savamment entretenue par une certaine "élite" qui possède le monde et qui le contrôle à travers un certain nombre de leviers qu'elle a mis en place.

C'est un très vaste débat qui détermine le degré de "soumission" auquel nous sommes assujettis, cette soumission n'étant que le résultat du carcan dans lequel nous sommes maintenus par des règles établies par le système qui est en place.

Le plus paradoxal est que nous avons peur d'être éjecté de la prison qui nous enferme, car nous perdons notre rôle, notre fonction, nos relations sociétales,notre justification d'appartenir à un ensemble, et surtout la crainte du regard de l'autre qui conditionne consciemment ou pas notre comportement général.

Toutes ces peurs sont issues d'une peur fondamentale qui est celle de mourir et de disparaître. Il est intéressant de considérer comment chacun se positionne par rapport à la mort, et ce qu'elle évoque au plus profond de nous.

La peur peut cependant présenter l'avantage de déterminer le degré d'estimation de notre valeur personnelle, notre estime de soi, et d'une façon plus générale l'amour que l'on se porte, si l'on a l'envie ou le courage d'aller regarder de ce côté là.

Les études et enquêtes réalisées démontrent que les personnes qui ont une grande confiance en elles-mêmes, entretiennent bien moins de peurs que celles qui sont en déficit de confiance personnelle.

Le stade ultime de la confiance inconditionnelle est la foi en quelque chose d'indéterminé et qui nous dépasse, mais là nous entamons un autre sujet qui mériterait sans doute d'être développé dans un autre fil de discussion.