LE MENSONGE UNIVERSEL
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LE MENSONGE UNIVERSEL
Je vous mets un extrait du livre de P. JOVANOVIC
Chapitre 1 - Le secret bien gardé
Selon le Livre de la Génèse , Adam et Eve ont été expulsés du paradis parce qu'ils avaient mangé une pomme. Et depuis ce terrible jour, vous et moi sommes voués au malheur : Tels des Sysiphes, nous devons pousser ce "péché" tout au long de notre vie sans jamais pouvoir racheter la faute originelle de nos lointains parents, et encore moins ouvrir la porte du paradis.
C'est une condamnation éternelle, une malédiction divine, proférée par Dieu en personne à l'encontre de l'humanité, simplement parce que Eve a été trop curieuse ....Nous sommes donc tous coupables, et la femme plutôt dix fois qu'une.
Pourquoi ?
Selon Saint-Paul, Tertullien et Saint-Augustin, parce que cette faute est retransmise de génération en génération par l'union sexuelle, elle-même n'étant qu'une pure répétition systématique du péché originel.
Ainsi, avant même de naître, tout être humain est d'office condamné puisqu'il n'est que le fruit d'une répétition constante de la faute !!
Et tout cela à cause d'un serpent qui s'était distingué en vendant des Encyclopédies Universalis non pas en porte à porte mais d'arbre en arbre. Des milliers de commentateurs juifs, catholiques, protestants et musulmans ont écrit des kilomètres d'explications aussi savantes que bizarres sur cette "faute originelle" , cette "chute de l'homme" , cette " perte de la grâce", cette "perversion de la femme", etc....., sans jamais convaincre véritablement.
Et pour cause ....Ce "péché originel" a permis par exemple à Saint-Paul, le théologien favori du Vatican (surtout aujourd'hui), d'écrire que "la femme est un corps sans tête", et à Saint-Jérôme de dire que "la volupté avec une femme est un crime à classer juste après l'homicide". Même au cours du 19ème siècle, pourtant plus éclairé, le prêtre catholique Lamennais a affirmé que "la femme est une statue vivante de la stupidité parce qu'en la faisant d'un reste de limon, Dieu en a oublié l'intelligence". Seul problème, cette apologie du "péché originel" imposée par la Bible et tous ses prêtres ne repose sur rien !!
Depuis presque trois mille ans, des millions d'hommes et de femmes ont été nourris d'un texte qui a été entièrement maquillé, truqué et transformé par un ou plusieurs scribes hébreux entre 1250 et 800 avant J.C..
Il n'y a jamais eu de serpent. Il n'y a jamais eu de péché de femme.
En revanche, il y a bien eu un mensonge phénoménal grâce à un savant "mélange" de passages ôtés et d'autres réécrits. Le scribe qui a rédigé le Livre de la Génèse a simplement pris un texte sumérien intitulé Enki et Ninhursag, antérieur d'au moins 1500 ans à la naissance de l'écriture hébraïque, et en a modifié toute la structure pour l'adapter à "ses" besoins comme vous allez le découvrir dans ce livre.
Au cours de l'histoire, ce mensonge a été plus meurtrier que le principe de l'esclavage, plus efficace que le principe du droit divin et plus neutralisant que toutes les bombes atomiques réunies.
Lorsque j'avais six ans et que je suivais les cours de catéchisme prodigués par les gentilles soeurs dominicaines, je fus marqué par leur obsession à nous parler du serpent, le "Prince du Mensonge" . Elles nous donnaient des crayons de couleur afin que nous dessinions la scène d'Adam, d'Eve et du serpent dans le jardin d'Eden. Celui ou celle qui dessinait le serpent le plus menaçant gagnait une image pieuse. Aujourd'hui, je sais d'avance qu'avec ce livre, je ne gagnerai pas d'image pieuse, sauf peut-être de mes lecteurs.
Le "Prince du Mensonge" n'est pas celui auquel on pense et qu'on nous montre avec tant de frénésie depuis des siècles (afin de nous empêcher de regarder ailleurs).
Le "Prince du Mensonge" est bien ce scribe hébreu qui a jeté les bases du plus grand holocauste intellectuel de l'Occident en désignant, entre autres, la femme comme responsable de tous les maux de l'existence humaine.
Eve n'a jamais mangé de pomme, ni donné d'interview à un serpent tentateur. Elle ne nus a jamais condamnés.
En revanche, celui qui nous a menti, et gravement culpabilisés , est bien le rédacteur du jardin d'Eden , ce scribe-traducteur que les spécialistes nomment "J" et qui a saccagé le texte original sumérien pour l'arranger à sa façon, en enlevant les passages qui le gênaient.
Mais comment ce J. en est-il arrivé là ? En collant le texte sumérien original au texte hébreu, en analysant les passages enlevés, et en comparant les modifications, nous allons découvrir les véritables raisons qui l'ont amené à réécrire le texte et à changer son histoire (et du même coup l' HISTOIRE).
La question qu'on pourrait alors se poser est la suivante : "Comment se fait-il que personne n'ait jamais parlé de ça ? ". Réponse :
1 - parce que la 1ère traduction de la tablette originale sumérienne a été faite en ....1915, c'est-à-dire en pleine Première Guerre Mondiale, autant dire que c'est tombé à plat, et :
2- parce que cela oblige à remettre en question tout ce qui nous a été enseigné sur le sujet depuis le début. Vous imaginez un prêtre annoncer à la fin de la messe : "Mes chers fidèles, il n'y a jamais eu de péché originel. C'est ennuyeux, parce que j'ai fait sept années d'études la-dessus au séminaire " ou un imam dire aux musulmanes "Eve n'a pas péché. Vous n'avez pas à vous voiler, ni à être mariées de force "...?
Les spécialistes du sumérien, eux, connaissent très bien ce texte puisqu'ils l'ont traduit dès le début du 20ème siècle. Et c'est d'ailleurs leur vilain secret !! Mieux placés que tous les autres universitaires, ils savent depuis longtemps que la personnalité et les actions de la déesse Ninhursag ressemblent étrangement , et point par point, à celle de Yahvé. C'est également l'observation de Gwendolyn Leick, une grande spécialiste de la littérature sumérienne :
"Il y a un remarquable manque de communication entre les spécialistes qui planchent sur leurs tablettes et le grand public. La pression de la vie académique contemporaine rend ce rôle de médiation et de communication encore plus difficile. En conséquence, la plupart des informations phénoménales de l'une des plus grandes civilisations reste confinée au monde fermé des sumérologues et des exégètes bibliques".
En 1945, le grand sumérologue Samuel Noah Kramer l'a pourtant souligné avec infiniment de délicatesse, de peur que les fondamentalistes bibliques américains se servent de son origine juive pour l'attaquer, et aussi que les rabbins ultra-orthodoxes viennent à lui reprocher de remettre en cause leurs saints textes. Pas évident de se retrouver coincé entre deux forces antagonistes aussi puissantes.
Alors, comme une vérité impossible à développer, ils l'ont gardée et en discutent de temps à autre entre gens de bonne compagnie tout en attirant l'attention sur une autre tablette cunéiforme, celle qui raconte le Déluge. ...............
Et puis remettre en cause le texte mythique de la Bible, celui du Jardin d'Eden , c'est avant tout aller au casse-pipe académique, social, religieux, bref un enterrement (universitaire) de 1ère classe.... Pas de vagues.
Chapitre 1 - Le secret bien gardé
Selon le Livre de la Génèse , Adam et Eve ont été expulsés du paradis parce qu'ils avaient mangé une pomme. Et depuis ce terrible jour, vous et moi sommes voués au malheur : Tels des Sysiphes, nous devons pousser ce "péché" tout au long de notre vie sans jamais pouvoir racheter la faute originelle de nos lointains parents, et encore moins ouvrir la porte du paradis.
C'est une condamnation éternelle, une malédiction divine, proférée par Dieu en personne à l'encontre de l'humanité, simplement parce que Eve a été trop curieuse ....Nous sommes donc tous coupables, et la femme plutôt dix fois qu'une.
Pourquoi ?
Selon Saint-Paul, Tertullien et Saint-Augustin, parce que cette faute est retransmise de génération en génération par l'union sexuelle, elle-même n'étant qu'une pure répétition systématique du péché originel.
Ainsi, avant même de naître, tout être humain est d'office condamné puisqu'il n'est que le fruit d'une répétition constante de la faute !!
Et tout cela à cause d'un serpent qui s'était distingué en vendant des Encyclopédies Universalis non pas en porte à porte mais d'arbre en arbre. Des milliers de commentateurs juifs, catholiques, protestants et musulmans ont écrit des kilomètres d'explications aussi savantes que bizarres sur cette "faute originelle" , cette "chute de l'homme" , cette " perte de la grâce", cette "perversion de la femme", etc....., sans jamais convaincre véritablement.
Et pour cause ....Ce "péché originel" a permis par exemple à Saint-Paul, le théologien favori du Vatican (surtout aujourd'hui), d'écrire que "la femme est un corps sans tête", et à Saint-Jérôme de dire que "la volupté avec une femme est un crime à classer juste après l'homicide". Même au cours du 19ème siècle, pourtant plus éclairé, le prêtre catholique Lamennais a affirmé que "la femme est une statue vivante de la stupidité parce qu'en la faisant d'un reste de limon, Dieu en a oublié l'intelligence". Seul problème, cette apologie du "péché originel" imposée par la Bible et tous ses prêtres ne repose sur rien !!
Depuis presque trois mille ans, des millions d'hommes et de femmes ont été nourris d'un texte qui a été entièrement maquillé, truqué et transformé par un ou plusieurs scribes hébreux entre 1250 et 800 avant J.C..
Il n'y a jamais eu de serpent. Il n'y a jamais eu de péché de femme.
En revanche, il y a bien eu un mensonge phénoménal grâce à un savant "mélange" de passages ôtés et d'autres réécrits. Le scribe qui a rédigé le Livre de la Génèse a simplement pris un texte sumérien intitulé Enki et Ninhursag, antérieur d'au moins 1500 ans à la naissance de l'écriture hébraïque, et en a modifié toute la structure pour l'adapter à "ses" besoins comme vous allez le découvrir dans ce livre.
Au cours de l'histoire, ce mensonge a été plus meurtrier que le principe de l'esclavage, plus efficace que le principe du droit divin et plus neutralisant que toutes les bombes atomiques réunies.
Lorsque j'avais six ans et que je suivais les cours de catéchisme prodigués par les gentilles soeurs dominicaines, je fus marqué par leur obsession à nous parler du serpent, le "Prince du Mensonge" . Elles nous donnaient des crayons de couleur afin que nous dessinions la scène d'Adam, d'Eve et du serpent dans le jardin d'Eden. Celui ou celle qui dessinait le serpent le plus menaçant gagnait une image pieuse. Aujourd'hui, je sais d'avance qu'avec ce livre, je ne gagnerai pas d'image pieuse, sauf peut-être de mes lecteurs.
Le "Prince du Mensonge" n'est pas celui auquel on pense et qu'on nous montre avec tant de frénésie depuis des siècles (afin de nous empêcher de regarder ailleurs).
Le "Prince du Mensonge" est bien ce scribe hébreu qui a jeté les bases du plus grand holocauste intellectuel de l'Occident en désignant, entre autres, la femme comme responsable de tous les maux de l'existence humaine.
Eve n'a jamais mangé de pomme, ni donné d'interview à un serpent tentateur. Elle ne nus a jamais condamnés.
En revanche, celui qui nous a menti, et gravement culpabilisés , est bien le rédacteur du jardin d'Eden , ce scribe-traducteur que les spécialistes nomment "J" et qui a saccagé le texte original sumérien pour l'arranger à sa façon, en enlevant les passages qui le gênaient.
Mais comment ce J. en est-il arrivé là ? En collant le texte sumérien original au texte hébreu, en analysant les passages enlevés, et en comparant les modifications, nous allons découvrir les véritables raisons qui l'ont amené à réécrire le texte et à changer son histoire (et du même coup l' HISTOIRE).
La question qu'on pourrait alors se poser est la suivante : "Comment se fait-il que personne n'ait jamais parlé de ça ? ". Réponse :
1 - parce que la 1ère traduction de la tablette originale sumérienne a été faite en ....1915, c'est-à-dire en pleine Première Guerre Mondiale, autant dire que c'est tombé à plat, et :
2- parce que cela oblige à remettre en question tout ce qui nous a été enseigné sur le sujet depuis le début. Vous imaginez un prêtre annoncer à la fin de la messe : "Mes chers fidèles, il n'y a jamais eu de péché originel. C'est ennuyeux, parce que j'ai fait sept années d'études la-dessus au séminaire " ou un imam dire aux musulmanes "Eve n'a pas péché. Vous n'avez pas à vous voiler, ni à être mariées de force "...?
Les spécialistes du sumérien, eux, connaissent très bien ce texte puisqu'ils l'ont traduit dès le début du 20ème siècle. Et c'est d'ailleurs leur vilain secret !! Mieux placés que tous les autres universitaires, ils savent depuis longtemps que la personnalité et les actions de la déesse Ninhursag ressemblent étrangement , et point par point, à celle de Yahvé. C'est également l'observation de Gwendolyn Leick, une grande spécialiste de la littérature sumérienne :
"Il y a un remarquable manque de communication entre les spécialistes qui planchent sur leurs tablettes et le grand public. La pression de la vie académique contemporaine rend ce rôle de médiation et de communication encore plus difficile. En conséquence, la plupart des informations phénoménales de l'une des plus grandes civilisations reste confinée au monde fermé des sumérologues et des exégètes bibliques".
En 1945, le grand sumérologue Samuel Noah Kramer l'a pourtant souligné avec infiniment de délicatesse, de peur que les fondamentalistes bibliques américains se servent de son origine juive pour l'attaquer, et aussi que les rabbins ultra-orthodoxes viennent à lui reprocher de remettre en cause leurs saints textes. Pas évident de se retrouver coincé entre deux forces antagonistes aussi puissantes.
Alors, comme une vérité impossible à développer, ils l'ont gardée et en discutent de temps à autre entre gens de bonne compagnie tout en attirant l'attention sur une autre tablette cunéiforme, celle qui raconte le Déluge. ...............
Et puis remettre en cause le texte mythique de la Bible, celui du Jardin d'Eden , c'est avant tout aller au casse-pipe académique, social, religieux, bref un enterrement (universitaire) de 1ère classe.... Pas de vagues.
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A vouloir tout savoir, on finit par se perdre surtout si on n'est pas prêt à recevoir l'information et à en avoir la compréhension de son interprétation. Recevoir un Savoir et savoir le recevoir. Point de limite à l'esprit.
Plume- Messages : 966
Date d'inscription : 29/05/2019
LE MENSONGE UNIVERSEL
Texte assez long, j'ai préféré le mettre en deux fois.
Suite :
C'est pour cela qu'on voit toujours aujourd'hui dans tous les dictionnaires cette phrase suffisamment floue : "Les textes bibliques ont des parallèles plus anciens", La notice de l'encyclopédie Encarta , consultée chaque jour par des centaines de millions d'écoliers et d'étudiants, en est le parfait exemple :
"Le récit biblique de la création d'Adam et Eve diffère seulement par quelques détails de nombreux autres mythes semblables du Moyen-Orient ancien et d'ailleurs. Des thèmes semblables apparaissent également dans des sources mésopotamiennes anciennes comme l'Epopée de Gilgamesh, datant d'environ 1800-1700 avant J.C.(...)
La plupart des spécialistes actuels de la Bible prennent cependant l'histoire d'Adam et Eve pour ce qu'elle semble être : une histoire hébraïque des origines humaines ayant beaucoup de points communs avec les mythes d'autres peuples anciens, mais un certain nombre de traits distinctifs.
La valeur religieuse du récit ne s'en trouve nullement diminuée mais simplement redéfinie".
"Par quelques détails " et "nullement diminuée" ..Quand on pense qu'au concile de Constantinople, les évèques se sont physiquement battus pour l'emplacement d'une virgule dans une simple définition de l'Esprit saint !!
Songez de plus qu'il n'existe même pas un livre grand public dédié exclusivement au texte sumérien du jardin d'Eden !!
Certes, on trouve une trentaine d'analyses (en 90 ans, c'est finalement très peu) publiées dans des revues ultra-spécialisées du type Journal of Near Eastern Studies , des communiqués savants comme le très vieux Cuneiform Parallels to the Old Testament du professeur Rogers, ou des doctorats contemporains du genre "Le rôle mythologique d'Enki et de Ninhursag dans la perception du mondeanté-diluvien" ou "Enki-Ea, analyse diachronicale des textes et images issues des toutes premières sources sumériennes", où le sujet qui nous préoccupe, lui, reste toujours mineur.
Dans cette dernière thèse de doctorat par exemple, soutenue par Peter Espak, le jardin d'Eden est expédié sans jamais insister sur l 'extraordinaire détournement littéraire biblique dont l'auteur est pourtant le témoin. Il est vrai, sa thès a été soutenue à la faculté de théologie de l'université finnoise de Tartuu. Et qui dit théologie, dit terrain glissant pour un étudiant qui veut obtenir sa thèse.
Le universitaires sont certes connus pour travailler les détails, et en assyriologie plus qu'ailleurs, mais cela explique-t-il qu'ils finissent parfois par ne plus voir l'ensemble ?
Et dans le cadre du texte Enki and Ninhursag, on peut même se demander quelle est la part de l'auto-censure ... Alors peut-on franchement dire que les grandes "Religions du Livre" ne reposent sur rien à partir du moment où le texte précis du Livre de la Genèse est un faux ?
Oui, absolument (encore faut-il le courage d'oser l'écrire) puisqu'elles se sont construites sur la notion transgressive du péché d'Eve sur lequel les saint Paul, saint Augustin, saint Thomas d'Aquin et autres ont bâti toute leur démarche et construction intellectuelle (notons que dans les évangiles, le Christ n' a strictement rien dit sur Adam et Eve dans un autre chapitre). Même aujourd'hui, les prédicateurs des églises évangéliques, comme tous les curés catholiques, vous disent d'une seule voix que pour vous racheter de la faute d'Adam et Eve, vous devez remettre votre vie entre les mains de Jésus, afin d'être "lavé" de leur péché ...
Soulignons quand même que ce plagiat du jardin d'Eden ne remet pas en cause les autres livres de l'Ancien Testament, et encore moins les textes évangéliques du Nouveau. Mais au 21ème siècle n'a rien changé depuis saint Paul et je ne parle même pas des chrétiens fondamentalistes qui en sont encore au monde formé en une semaine et à Eve sortant de la côte d'Adam - ils viennent même d'ouvrir un parc d'attractions biblique sur ce thème !!
Ceux-là risquent de manger les pages de ce livre.
Les rabbins, eux, sont tout aussi catégoriques sur cette notion de disgrâce : l'homme s'étant dénaturé lors de sa chute d'Eden, seule l'observation de toutes les règles du judaïsme permet de retrouver un semblant de pureté ... Traduisez : la femme juive n'a toujours pas le droit de poser son pied sur le sol de la synagogue où officie ce même rabbin regarder ce qui se passe en bas en silence. C'est son prix à payer par héritage de dette spirituelle.
Le poids du péché originel "pèse" aujourd'hui 3000 ans pour les juifs et 2000 pour les chrétiens. Autant dire une éternité.
Alors pourquoi ce jardin sumérien est-il toujours aussi peu connu ?
Eh bien, supprimez le principe du péché et de la culpabilité, et vous n'avez plus aucune prise véritable, coercitive pourrait-on dire, sur vos fidèles en général et sur les femmes en particulier.
Pourtant, voici 5000 ans, cela n'empêchait pas les Sumériens de construire des temples dans lesquels ils rendaient hommage à leurs dieux. Et ils n'étaient pas culpabilisés par leurs prêtre, vu que leur texte du jardin d'Eden, le vrai, Enki and Ninhursag, ne montre avant tout qu'une seule chose, que l'amour empêche la mort. Les Sumériens rendaient hommage à leurs dieux parce que, selon eux, ces derniers ont créé l'homme pour être leur esclave. Point. Ils étaient conscients des forces supérieures et surtout du fait qu'ils étaient finalement que des fétus de paille entre les mains de ces dieux, les Anunaki.
Ce registre là donc, ils le connaissaient bien. Le très distingué W. G. Lambert, grand assyriologue devant l'Eternel, a ainsi traduit un texte intitulé "Ludlul Bel Némequi" et Samuel Noah Kramer a transposé "Un homme et son Dieu " : Ô surprise, on retrouvera les deux textes plusieurs siècles plus tard chez les hébreux dans le Livre de Job , , bien connu de tous les prêtres actuels car très pratique pour expliquer aux ouailles au chômage pourquoi Dieu les a abandonnés.
Autre question que l'on peut se poser : "Oui, et alors ? Qu'est-ce que ça va changer ? ".
Réponse : rien et en même temps tout ! En lisant le vrai texte du jardin d'Eden, on se rend compte à quel point "on nous a menti ", , à quel point on a culpabilisé et menti à nos parents, grand-parents, aïeux, etc..., et cela sur au moins 300 générations. Cela fait beaucoup d'êtres humains dont la vie a été brisée à cause de cette monstrueuse notion du péché originel.
Pendant des générations, les filles-mères, les femmes divorcées et même les jeunes mariés ont payé un lourd tribut psychologique à cette notion par une vie malheureuse ou par des suicides.
Cette nudité et cette sexualité jugées sales et honteuses par l'Eglise, ont fait le bonheur des confessionnaux pendant des siècles et des siècles, et le malheur de tous ceux qui étaient obligés de s'y rendre.
Alors qu'est-ce que cela change de savoir que le texte fondateur du jardin d'Eden ne vaut plus un shekel parce qu'il est l'oeuvre d'un faussaire ?
Eh bien, en plus de la stricte vérité littéraire, religieuse et théologique, cela montre à quel point un péché originel qui n'a jamais existé a servi de levier pour manipuler des populations entières en maintenant sur elles le joug de la punition divine.
Le scribe hébreu a mieux réussi que Karl Marx.
Le, ou plutôt, les responsables de cet holocauste intellectuel sont :
1 - le scribe J., ou les scribes qui ont dépouillé le texte sumérien pour composer le leur, et qui va devenir a) le socle sur lequel s'établiront tous les autres, et b) le seul à expliquer les origines de l'humanité pendant 1900 ans à 60 % de la population mondiale.
2 - saint Paul qui va se servir de J. dans ses lettres et épîtres pour répandre au nom du Christ le mépris du corps et l'inutilité des femmes (le Christ n'avait jamais rien dit de tel).
3 - Tertullien, "père de l'Eglise" qui va utiliser les écrits de saint Paul pour condamner le remariage (obligation de célibat) et tenter d'obliger les femmes à porter le voile.
4- saint Augustin, qui va expliquer que le péché originel est la répétition systématique de la faute initiale, ce qui va culpabiliser la nudité et condamner l'acte charnel. Sa célèbre phrase à l'intention des seuls hommes : "Qui a une femme se détourne de Dieu" en dit long, et signifie que la femme, elle, ne représente rien pour Dieu puisque avec ou sans mari, elle est de toute manière irrécupérable. Pour tous ces braves gens, la femme est le diable en personne.
5- les prêtres (toutes religions confondues) qui vont amplifier le rejet de la nudité, de la sexualité et de la femme, en faisant lire chaque semaine que Dieu fait, un extrait des écrits misogynes de saint paul, et ce depuis plus de 1400 ans.
"Il est encore préférable de se marier que de se brûler " a ainsi précisé Paul dans son Epître aux Corinthiens, faisant comprendre une nouvelle fois qu'il est quand même moins grave de se marier que de brûler en enfer.
Et selon saint Jérôme, Dieu condamne ce mariage encore plus lorsque le mari est amoureux de son épouse (si, si) :
"Rien n'est plus infâme que le mari qui aime sa femme comme une maîtresse :il commet le péché d'adultère".
Autant dire que le seul mariage qui ait jamais trouvé grâce aux yeux de ce clergé catholique malade de sa chasteté est le "mariage blanc", , celui qui n'est contracté que pour les seuls besoins de procréation, toujours à cause du péché d'Eve.
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Ce qui en ressort est que l'Eglise catholique a fait les pédophiles, et que des religieuses ont été abusées, violées par des ecclésiastiques abusant de leur autorité. (Un documentaire a d'ailleurs été diffusé sur la 7 le 8 mars à 20 h 50 intitulé : Religieuses abusées l'autre scandale de l'Eglise.
D'autre part, les saints n'en sont pas, c'est encore l'Eglise qui les a désignés comme tels.
J'ai mis sur le forum un sujet sur les papes anti papes.
On se demande comment sont-ils nés si ce n'est que par l'union de la femme et l'homme.
Suite :
C'est pour cela qu'on voit toujours aujourd'hui dans tous les dictionnaires cette phrase suffisamment floue : "Les textes bibliques ont des parallèles plus anciens", La notice de l'encyclopédie Encarta , consultée chaque jour par des centaines de millions d'écoliers et d'étudiants, en est le parfait exemple :
"Le récit biblique de la création d'Adam et Eve diffère seulement par quelques détails de nombreux autres mythes semblables du Moyen-Orient ancien et d'ailleurs. Des thèmes semblables apparaissent également dans des sources mésopotamiennes anciennes comme l'Epopée de Gilgamesh, datant d'environ 1800-1700 avant J.C.(...)
La plupart des spécialistes actuels de la Bible prennent cependant l'histoire d'Adam et Eve pour ce qu'elle semble être : une histoire hébraïque des origines humaines ayant beaucoup de points communs avec les mythes d'autres peuples anciens, mais un certain nombre de traits distinctifs.
La valeur religieuse du récit ne s'en trouve nullement diminuée mais simplement redéfinie".
"Par quelques détails " et "nullement diminuée" ..Quand on pense qu'au concile de Constantinople, les évèques se sont physiquement battus pour l'emplacement d'une virgule dans une simple définition de l'Esprit saint !!
Songez de plus qu'il n'existe même pas un livre grand public dédié exclusivement au texte sumérien du jardin d'Eden !!
Certes, on trouve une trentaine d'analyses (en 90 ans, c'est finalement très peu) publiées dans des revues ultra-spécialisées du type Journal of Near Eastern Studies , des communiqués savants comme le très vieux Cuneiform Parallels to the Old Testament du professeur Rogers, ou des doctorats contemporains du genre "Le rôle mythologique d'Enki et de Ninhursag dans la perception du mondeanté-diluvien" ou "Enki-Ea, analyse diachronicale des textes et images issues des toutes premières sources sumériennes", où le sujet qui nous préoccupe, lui, reste toujours mineur.
Dans cette dernière thèse de doctorat par exemple, soutenue par Peter Espak, le jardin d'Eden est expédié sans jamais insister sur l 'extraordinaire détournement littéraire biblique dont l'auteur est pourtant le témoin. Il est vrai, sa thès a été soutenue à la faculté de théologie de l'université finnoise de Tartuu. Et qui dit théologie, dit terrain glissant pour un étudiant qui veut obtenir sa thèse.
Le universitaires sont certes connus pour travailler les détails, et en assyriologie plus qu'ailleurs, mais cela explique-t-il qu'ils finissent parfois par ne plus voir l'ensemble ?
Et dans le cadre du texte Enki and Ninhursag, on peut même se demander quelle est la part de l'auto-censure ... Alors peut-on franchement dire que les grandes "Religions du Livre" ne reposent sur rien à partir du moment où le texte précis du Livre de la Genèse est un faux ?
Oui, absolument (encore faut-il le courage d'oser l'écrire) puisqu'elles se sont construites sur la notion transgressive du péché d'Eve sur lequel les saint Paul, saint Augustin, saint Thomas d'Aquin et autres ont bâti toute leur démarche et construction intellectuelle (notons que dans les évangiles, le Christ n' a strictement rien dit sur Adam et Eve dans un autre chapitre). Même aujourd'hui, les prédicateurs des églises évangéliques, comme tous les curés catholiques, vous disent d'une seule voix que pour vous racheter de la faute d'Adam et Eve, vous devez remettre votre vie entre les mains de Jésus, afin d'être "lavé" de leur péché ...
Soulignons quand même que ce plagiat du jardin d'Eden ne remet pas en cause les autres livres de l'Ancien Testament, et encore moins les textes évangéliques du Nouveau. Mais au 21ème siècle n'a rien changé depuis saint Paul et je ne parle même pas des chrétiens fondamentalistes qui en sont encore au monde formé en une semaine et à Eve sortant de la côte d'Adam - ils viennent même d'ouvrir un parc d'attractions biblique sur ce thème !!
Ceux-là risquent de manger les pages de ce livre.
Les rabbins, eux, sont tout aussi catégoriques sur cette notion de disgrâce : l'homme s'étant dénaturé lors de sa chute d'Eden, seule l'observation de toutes les règles du judaïsme permet de retrouver un semblant de pureté ... Traduisez : la femme juive n'a toujours pas le droit de poser son pied sur le sol de la synagogue où officie ce même rabbin regarder ce qui se passe en bas en silence. C'est son prix à payer par héritage de dette spirituelle.
Le poids du péché originel "pèse" aujourd'hui 3000 ans pour les juifs et 2000 pour les chrétiens. Autant dire une éternité.
Alors pourquoi ce jardin sumérien est-il toujours aussi peu connu ?
Eh bien, supprimez le principe du péché et de la culpabilité, et vous n'avez plus aucune prise véritable, coercitive pourrait-on dire, sur vos fidèles en général et sur les femmes en particulier.
Pourtant, voici 5000 ans, cela n'empêchait pas les Sumériens de construire des temples dans lesquels ils rendaient hommage à leurs dieux. Et ils n'étaient pas culpabilisés par leurs prêtre, vu que leur texte du jardin d'Eden, le vrai, Enki and Ninhursag, ne montre avant tout qu'une seule chose, que l'amour empêche la mort. Les Sumériens rendaient hommage à leurs dieux parce que, selon eux, ces derniers ont créé l'homme pour être leur esclave. Point. Ils étaient conscients des forces supérieures et surtout du fait qu'ils étaient finalement que des fétus de paille entre les mains de ces dieux, les Anunaki.
Ce registre là donc, ils le connaissaient bien. Le très distingué W. G. Lambert, grand assyriologue devant l'Eternel, a ainsi traduit un texte intitulé "Ludlul Bel Némequi" et Samuel Noah Kramer a transposé "Un homme et son Dieu " : Ô surprise, on retrouvera les deux textes plusieurs siècles plus tard chez les hébreux dans le Livre de Job , , bien connu de tous les prêtres actuels car très pratique pour expliquer aux ouailles au chômage pourquoi Dieu les a abandonnés.
Autre question que l'on peut se poser : "Oui, et alors ? Qu'est-ce que ça va changer ? ".
Réponse : rien et en même temps tout ! En lisant le vrai texte du jardin d'Eden, on se rend compte à quel point "on nous a menti ", , à quel point on a culpabilisé et menti à nos parents, grand-parents, aïeux, etc..., et cela sur au moins 300 générations. Cela fait beaucoup d'êtres humains dont la vie a été brisée à cause de cette monstrueuse notion du péché originel.
Pendant des générations, les filles-mères, les femmes divorcées et même les jeunes mariés ont payé un lourd tribut psychologique à cette notion par une vie malheureuse ou par des suicides.
Cette nudité et cette sexualité jugées sales et honteuses par l'Eglise, ont fait le bonheur des confessionnaux pendant des siècles et des siècles, et le malheur de tous ceux qui étaient obligés de s'y rendre.
Alors qu'est-ce que cela change de savoir que le texte fondateur du jardin d'Eden ne vaut plus un shekel parce qu'il est l'oeuvre d'un faussaire ?
Eh bien, en plus de la stricte vérité littéraire, religieuse et théologique, cela montre à quel point un péché originel qui n'a jamais existé a servi de levier pour manipuler des populations entières en maintenant sur elles le joug de la punition divine.
Le scribe hébreu a mieux réussi que Karl Marx.
Le, ou plutôt, les responsables de cet holocauste intellectuel sont :
1 - le scribe J., ou les scribes qui ont dépouillé le texte sumérien pour composer le leur, et qui va devenir a) le socle sur lequel s'établiront tous les autres, et b) le seul à expliquer les origines de l'humanité pendant 1900 ans à 60 % de la population mondiale.
2 - saint Paul qui va se servir de J. dans ses lettres et épîtres pour répandre au nom du Christ le mépris du corps et l'inutilité des femmes (le Christ n'avait jamais rien dit de tel).
3 - Tertullien, "père de l'Eglise" qui va utiliser les écrits de saint Paul pour condamner le remariage (obligation de célibat) et tenter d'obliger les femmes à porter le voile.
4- saint Augustin, qui va expliquer que le péché originel est la répétition systématique de la faute initiale, ce qui va culpabiliser la nudité et condamner l'acte charnel. Sa célèbre phrase à l'intention des seuls hommes : "Qui a une femme se détourne de Dieu" en dit long, et signifie que la femme, elle, ne représente rien pour Dieu puisque avec ou sans mari, elle est de toute manière irrécupérable. Pour tous ces braves gens, la femme est le diable en personne.
5- les prêtres (toutes religions confondues) qui vont amplifier le rejet de la nudité, de la sexualité et de la femme, en faisant lire chaque semaine que Dieu fait, un extrait des écrits misogynes de saint paul, et ce depuis plus de 1400 ans.
"Il est encore préférable de se marier que de se brûler " a ainsi précisé Paul dans son Epître aux Corinthiens, faisant comprendre une nouvelle fois qu'il est quand même moins grave de se marier que de brûler en enfer.
Et selon saint Jérôme, Dieu condamne ce mariage encore plus lorsque le mari est amoureux de son épouse (si, si) :
"Rien n'est plus infâme que le mari qui aime sa femme comme une maîtresse :il commet le péché d'adultère".
Autant dire que le seul mariage qui ait jamais trouvé grâce aux yeux de ce clergé catholique malade de sa chasteté est le "mariage blanc", , celui qui n'est contracté que pour les seuls besoins de procréation, toujours à cause du péché d'Eve.
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Ce qui en ressort est que l'Eglise catholique a fait les pédophiles, et que des religieuses ont été abusées, violées par des ecclésiastiques abusant de leur autorité. (Un documentaire a d'ailleurs été diffusé sur la 7 le 8 mars à 20 h 50 intitulé : Religieuses abusées l'autre scandale de l'Eglise.
D'autre part, les saints n'en sont pas, c'est encore l'Eglise qui les a désignés comme tels.
J'ai mis sur le forum un sujet sur les papes anti papes.
On se demande comment sont-ils nés si ce n'est que par l'union de la femme et l'homme.
_________________
A vouloir tout savoir, on finit par se perdre surtout si on n'est pas prêt à recevoir l'information et à en avoir la compréhension de son interprétation. Recevoir un Savoir et savoir le recevoir. Point de limite à l'esprit.
Plume- Messages : 966
Date d'inscription : 29/05/2019
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