Tout est une question d’attitude
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Tout est une question d’attitude
Je me plais à raconter autour de moi que le bonheur et la réussite, c’est 99% d’attitude et 1% d’effort.
Partant du principe que la vie nous traite comme nous nous traitons nous-mêmes, nous aurons beau déployer tous les efforts inimaginables, utiliser tous les moyens et toutes les ressources connues, si nous n’avons pas d’abord foi en la vie et confiance en nous-même, il y a fort à parier que les résultats extérieurs seront seulement proportionnels aux limites que nous nous sommes imposés.
Voici, à ce sujet, un exemple fort convaincant. Durant les premières années de notre mariage, mon mari nourrissait beaucoup d’insécurité sur le plan matériel. Avec quatre enfants en bas-âge et un seul salaire pour assumer toutes les dépenses, chaque fin de mois prenait, à ses yeux, l’allure d’une course à obstacles. Il faut dire qu’il ne supportait pas d’avoir un découvert sur son unique carte de crédit.
Aussi, lorsque nous avons envisagé la possibilité d’emménager à la campagne pour que nos enfants puissent grandir dans un environnement favorable, Serge s’est empressé d’aller consulter son banquier pour évaluer son potentiel de crédit … Bien entendu, il s’est laissé dire que nous n’avions pas les moyens de nous acheter une nouvelle maison ce qui, en soit, était totalement absurde : nous avions déjà un bon capital investi dans notre maison de l’époque, notre voiture était déjà payée et nous n’avions aucun autre emprunt figurant à notre dossier. De plus, les prix des maisons sont beaucoup moins élevés à la campagne qu’en banlieue, près d’un grand centre.
Il n’y avait donc, à mon avis, aucune raison de voir le prêt hypothécaire refusé, mis à part que les craintes de mon mari se soient communiquées à son gérant de banque. Je lui ai alors proposé un défi : changer son attitude !
Je lui ai suggéré de modifier son mode de fonctionnement : plutôt que d’aller demander un prêt à une banque en particulier, pourquoi ne pas aller négocier son prochain emprunt ? Nous avons convenu ensemble de prendre rendez-vous dans au moins deux institutions bancaires différentes, e expliquant à chaque conseiller rencontré que nous évaluions de faire affaire avec celui qui nous offrirait les meilleures conditions hypothécaires …
Vous auriez dû voir le comportement des banquiers : tout sucre, tout miel, chacun nous vantait les mérites de son institution, allant même jusqu’à nous proposer de diminuer le taux d’intérêt afin de concurrencer son compétiteur.
Aucun d’entre eux, ne remit en question notre capacité à rembourser le prêt, au contraire, ils se montraient disposés à nous fournir un montant 20% plus élevé que notre emprunt d’origine.
Preuve que l’attitude fait toute une différence dans la façon dont les autres réagissent autour de nous ….
Source : Bienvenue dans la 5e dimension de Diane Leblanc
LEÇON DE VIE...
UNE QUESTION D'ATTITUDE!
Jerry est gérant dans la restauration à Philadelphie. Il est toujours de bonne humeur et a toujours quelque chose de positif à dire. Quand on lui demande comment il va, il répond toujours: "Si j'allais mieux que ça, nous serions deux: mon jumeau et moi!"
Quand il déménage, plusieurs serveurs et serveuses sont prêts à lâcher leur job pour le suivre d'un restaurant à un autre pour la seule raison qu'ils admirent son attitude. Il est un motivateur naturel. Quand un employé file un mauvais coton, Jerry est toujours là pour lui faire voir le bon côté des choses.
Curieux, je suis allé voir Jerry un jour pour lui demander: "Je ne comprends pas. Il n'est pas possible d'être toujours positif comme ça, partout, tout le temps. Comment fais-tu?"
Et Jerry de répondre: "Tous les matins à mon réveil, je me dis que, aujourd'hui, ou bien je choisis d'être de bonne humeur, ou bien je choisis d'être de mauvaise humeur. Je choisis toujours d'être de bonne humeur. Quand il arrive quelque incident déplorable, ou bien je choisis d'en être la victime, ou bien je choisis d'en tirer une leçon. Quand quelqu'un vient se plaindre à moi, ou bien je choisis d'entendre sa plainte, ou bien j'essaie de lui faire voir le bon côté de la chose." "Mais ce n'est pas toujours si facile", lui dis-je.
Et Jerry d'enchaîner: "La vie, c'est une question de choix. On choisit sa façon de réagir aux situations. On choisit de quelle façon les autres peuvent nous influencer ou non. On choisit d'être de bonne humeur ou de mauvaise humeur. On choisit de vivre sa vie de la manière qui nous convient."
Plusieurs années plus tard, j'entends dire que Jerry a fait incidemment ce qu'on ne doit jamais faire dans la restauration: il a laissé déverrouillée la porte arrière du restaurant un bon matin et il s'est fait surprendre par trois voleurs armés. En essayant d'ouvrir le coffre fort, sa main tremblante de nervosité, il n'arrivait pas à faire la combinaison numérique. Un des intrus a paniqué et a tiré.
Heureusement pour Jerry, les choses n'ont pas traîné et il a été vite transporté à l'hôpital. Après dix-huit heures de chirurgie et des semaines de soins intensifs, Jerry a reçu son congé de l'hôpital avec des débris de la balle qu'on n'avait réussi à lui retirer du corps. J'ai revu Jerry six mois après l'incident et je lui ai demandé comment il réagissait à tout ça. "Si j'allais mieux que ça, dit-il, nous serions deux: mon jumeau et moi. Tu veux voir les cicatrices?" Je n'ai pas voulu voir la blessure mais je lui ai demandé ce qui lui avait passé par la tête au moment du vol.
Et Jerry de dire: "La première chose qui m'est venu à l'idée est que j'aurais dû fermer à clé la porte arrière du restaurant. Et puis, étendu sur le plancher après m'être fait tirer une balle, je me suis souvenu que je pouvais encore faire un choix: ou bien de vivre ou bien de mourir. Et j'ai choisi de vivre."
"Tu n'as pas eu peur ?" lui dis-je.
Et lui de répondre: "Les ambulanciers ont été bien corrects. Ils n'ont pas cessé de me dire que tout allait bien. Mais en entrant dans le bloc opératoire de l'hôpital, j'ai vu l'expression faciale des médecins et des infirmières et, là, j'ai eu peur. J'ai vu dans leurs yeux que j'étais un homme mort et j'ai su que je devais agir vite." "Et alors, qu'as-tu fait?" "Eh bien, mon ami, il y avait une infirmière qui me bombardait de questions; elle voulait savoir si j'étais allergique à quelque chose. J'ai dit oui, et les médecins et les infirmières se sont arrêtés pour entendre ce que j'allais leur dire.
J'ai pris une profonde respiration et je leur ai dit que j'étais allergique aux balles de fusil! Quand ils ont eu cessé de rire, je leur ai dit que j'avais fait le choix de vivre et qu'ils feraient mieux de m'opérer comme si j'étais un homme vivant plutôt qu'un homme mort!" Jerry a survécu grâce à l'expertise des médecins mais aussi grâce à son attitude étonnante!
J'ai appris de lui que, à tous les jours, nous devons faire des choix: ou bien de profiter pleinement de la vie ou bien de s'y ennuyer tant qu'on veut.
La seule chose qui nous appartient et que personne ne peut contrôler, ni nous enlever, ce sont nos attitudes. Alors, quand on peut cultiver des attitudes positives, tout le reste est de la petite bière.
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