Disparition de la Phytothérapie en France ?

Avez-vous essayé de vous faire soigner par les plantes ces dernières semaines ?

Si tel est le cas vous savez que tout récemment un nombre important de remèdes à base de plantes ont été retirés de la vente par les laboratoires spécialisés à la suite des injonctions de l’Afssaps, devenue ANSM (Agence Nationale pour la Sécurité des Médicaments).

Par exemple, pour vos brûlures d’estomac, votre médecin phytothérapeute vous prescrivait peut-être du ficus carica (figuier) ou encore de la Malva Sylvestris (Mauve Sauvage ou grande Mauve). Et jusqu’au 1er août dernier, il avait encore le choix entre différentes plantes, proposées sous forme de médicaments homéopathiques1.

Ces remèdes sont désormais interdits. Et ce ne sont pas les seuls. Depuis le mois d’août, plus d’une trentaine de remèdes à base de plantes ont été retiré du marché dans l’indifférence générale et le silence le plus absolu.

A chaque fois, l’ANSM invoque les mêmes raisons : l’insuffisance de la bibliographie. Mais comment alors ces médicaments ont-ils été autorisés la première fois ? Pourquoi a-t-on retiré ces remèdes prescrits et consommés pendant des dizaines d’années à la satisfaction des patients et sans qu’aucun effet secondaire n’ait été à déplorer ? Nos connaissances dans le domaine de la phytothérapie ont-elles tellement régressé ? A-t-on perdu de précieux papyrus décrivant les vertus de ces plantes ?

Non, évidemment. La vérité est ailleurs. Et nous allons la chercher nous dit L’IPSN qui a créé un groupe de travail sur la phytothérapie clinique en France. D’ici au mois d’avril 2013 ils aurons réuni un maximum d’information sur ce sujet et ils remettront leur rapport aux autorités françaises. Ferons un comparatif avec ce qui existe en Belgique et en Suisse.

Qu'en pensez-vous ??

Pour en savoir plus : http://www.ipsn.eu/actualites/groupe-de-travail-phytotherapie

Bonsoir Francesca;

Cela va dans le sens du Codex Alimentarius, dont l'intention affichée est louable: la bonne sécurité des consommateurs.
Ce comité se trouvant quelque peu influencé par les "lobbys", le résultat consiste en l'autorisation de doses "sécuritaires" d'additifs, de pesticides et rigolos OGM dans l'alimentation des masses animales et humaines, la mise en examen des micronutriments thérapeutiques simples, la restriction de l'usage des plantes, la création de nouvelles pathologies justifiant de nouveaux médicaments...Aux US on a le projet de réglementer les semences potagères privées...
Tout ceci est pour le bien de l'humanité trop nombreuse et de plus en plus malade.
La valeur nutritionnelle (et non les calories) des aliments est divisée par deux, si l'on prend comme référence les valeurs de 1950. Les cancers ont augmenté chez les enfants, et de plus en plus de scientifiques estiment que la courbe de longévité, fierté des pays riches, est bel et bien en train de s'inverser massivement pour les nouvelles générations.
Curieusement, se trouvent interdites des souches homéopathiques, par ceux là mêmes qui affirment leur nature placebo
Débrouillons nous tout seuls, c'est plus sûr! Les plantes sont actives récoltées dans l'environnement proche au bon moment: 95% des drogues végétales du commerce sont irradiées, cassées de l'intérieur, en vrac ou en gélules (dont la longévité n'excède pas deux mois, car la poudre s'y dégrade).
Une simple aussi vulgaire que l'ortie vaut 170% d'un légume vert bio. Et la qualité n'est pas la même.
Expérimentons sur nous mêmes, la connaissance sera notre amie, l'autonomie nous dispensant d'obéir à des règlements stupides, édictés par de parfaits ignorants.