doutes et flottements

Bonjour, Beaucoup de ressentis par moment et d'autres moins. Je ne comprends pas...
Faut il arrêter pour autant de vouloir progresser.
Le monde tel que nous le vivons ne donne pas la place à nos sens....
Peut être que c'est pas mon chemin, j'en sais rien....
Comme moi avez vous eu des moments de flottements ou de doute ?

bonjour

Nous avions déjà abordé ici ce genre de sujet... je te mets le lien
https://devantsoi.forumgratuit.org/t480-peur-et-angoisses

si tu souhaites y poursuivre un enchainement

J'espère que tu nous feras une petite présentation afin que nous fassions plus amplement connaissance : https://devantsoi.forumgratuit.org/f10-presentation-des-membres-obligatoire

Je réalise en prenant contact avec ce thème de la peur que je n'ai vraiment très peur que lorsque les événements comprennent la vie ou la santé de mes enfants, petits enfants ou les très proches.

Dans ces cas là je suis prise non plus de peur mais de terreur et suis incontrôlable.

Pour ce qui me concerne, moi toute seule, je peux émettre un doute qui ne dure pas parce que je trouve moyen de me blottir dans ma joie intérieure et très vite tout se remet en place. C'est comme si je retrouvais une maman qui me console. Après au contraire, je ris de moi d'avoir pu douter.

Mais dans le premier cas que j'ai cité en premier car je le redoute, je n'arrive pas à faire la même chose. Pourquoi? Je ne le sais pas et je déteste ces moments là qui me laissent anéantie. Cela arrive souvent et j'aimerais m'en corriger.

Bien tendrement à tous.

SISSI

Coucou, donc je reviens vers vous concernant mes ressentis....
Si j'ai bien compris il faut être ancré et en adéquation avec la nature pour pouvoir ressentir d'avantage.
Ma question était simple mais non comprise, parfois je ressents parfois pas du tout et quand je ressents je ne comprends pas forcément ce que je ressents (des oppressions au niveau du crâne, des frissons ou de la chaleur) qu'est ce que cela pourrait être ? Par moment mais pas tout le temps j'entends des voix.....
Voila pour l'histoire
Bonne journée à vous
Olivier

 

Dès notre naissance on nous a inculqué des doutes et ce sont ces moments-là qui remontent à la surface lorsque aujourd’hui nous souhaitons évoluer spirituellement….

Il nous faut parfois beaucoup de travail sur Soi afin retrouver notre intuition profonde et surtout lui faire confiance entièrement. Nous avons tellement été limités dans nos expériences personnelles depuis tout petit que parfois nous avons finit par en perdre la foi.
Tout dépend des énergies qui vous constituent.    

les ressentis au niveau du corps ou du crâne ne sont pas les mêmes pour tout le monde, il n'existe pas de manuscrit explicatif, c'est à nous d'en décrypter et d'interpréter une signification  personnelle et de s'y attacher par la suite. Nous considérons cela bien souvent comme des signes... d'où parfois la nécessité de travailler sur notre intuition afin de pouvoir la renforcer (magnétisme - cartomancie - exercices d'écritures.... etc)

Il y a des individus qui ont la faculté de percevoir les choses de l’au-delà, de l’invisible, mais dont les perceptions sont légèrement brouillées par des émissions non pas parasitaires, comme pourraient l’être des formes pensées venant d’autres humains, mais par certaines puissances de leur thème astrologique qui viennent taper sur leurs perceptions et vont, soit les affaiblir, soit leur donner une nature instable.

Pour toutes ces raisons, les moments de doute et de flottement sont bien naturels et apparaissent chez chacun d’entre-nous tant qu’il le décidera ainsi !

C’est en retrouvant essentiellement nos racines spirituelles que nous devenons de moins en moins déstabilisés. Et que nous faisons enfin l’expérience de dimensions supérieures.

Je dois avouer être un peu « interpelée"  » en vous lisant et ne pas savoir vraiment sur quoi partager.

En effet ,pour moi, « flottement et doute » et « peur » sont des  ressentis totalement différents , tout en étant possiblement parfois inter-reliés.

La peur est une émotion que je connais particulièrement bien depuis très très longtemps. Une consultation en kinésiologie a révélé que je la ressentais déjà au moment de ma conception, car pour moi m’incarner voulait dire « danger » …
Cela se comprend facilement par rapport à nombre de mes vies antérieures  (tortures, morts tragiques,  etc… ) , mais aussi par le fait que maman avait déjà fait deux IVG avant et qu’une troisième  était tout à fait envisageable .  Cette peur a été renforcée pendant la période intra-utérine par les peurs ressenties par maman ; et également dans mon enfance /jeunesse car en ce qui me concernait maman avait peur de tout ….
Aujourd’hui encore cette émotion se manifeste régulièrement.     Parfois elle est « consciente » , mon mental a peur de quelque chose : peur d’une situation, de la manière dont les autres pourraient agir , de ce que l’avenir me réserve , de souffrir etc… . Parfois elle est « inconsciente/subconsciente » elle ne vient pas de mon mental , c’est un « ressenti de peur » qui n'a aucune raison de se manifester.

Voilà Plume pour mon partage personnel , suite au tien sur la peur ...

Néanmoins , en relisant la phrase d’Olivier :

« Comme moi avez vous eu des moments de flottements ou de doute ? »

Je n’ai pas l’impression que son questionnement portait sur la peur .  

Je commencerai à partager sur ce que je connais  le mieux :  le « doute » . Cela  se traduit souvent ,chez moi , par un besoin de « confirmation » … Et , en ce qui me concerne , je crois que souvent cela provient d’un manque de confiance en moi. D’où découle la peur de me tromper et des conséquences négatives que cela pourrait avoir pour moi (ou pour d’autres) .
Je crois que le « doute » est un excellent outil de mon mental pour me faire procrastiner et m’auto-saboter  (entre autres )

Je pense  que pendant que nous ne maitrisons pas totalement notre mental ,celui-ci  continuera à nous faire douter . Pour les choix importants, nous avons toujours la possibilité de nous connecter à ce que nous pouvons appeler, notre « moi profond » , notre « part divine » , notre « essence » notre « âme » etc … ou demander à avoir des « éclairages «  sous diverses formes etc…  au pire , d’accepter ce que nous vivons : « ce doute » et les conséquences éventuelles de nos décisions , comme une expérience de vie qui est là pour nous donner l’opportunité d’évoluer.      

Pour ce qui est du « flottement », Olivier pourrait-il partager ce qu’il entend par ce terme ?

En ce qui concerne « l’ancrage », c’est un sujet tellement important , sur lequel il y a tellement à partager … peut être a-t-il déjà été abordé antérieurement sur ce forum ?  Si pas, je crois qu’il mérite un nouveau post pour lui seul…

Au plaisir de continuer à partager avec vous Francesca, Plume , Oliver et vous tous…

Cordialement
Flamme Violette    

Bonjour Flamme Violette,

Je ne suis pas intervenue sur le sujet.J'ai simplement cliqué sur "j'aime" sur ce que dit Francesca.

Bonne journée.

Désolée Plume , c'est Sissi qui a partagé sur la peur
je ne sais pas pourquoi je vous confonds souvent toutes les deux ?....
Merveilleuse journée à toutes les deux et à tous .
Cordialement
Flamme Violette

Coucou, vous avez très bien résumé la situation
Le doute peux aussi bien faire avancé que reculer
Dans mon cas je stagne par moment et d'autres j'avance....
En fait je me prends trop la tête en voulant absolument des réponses, qui me semble t-il n'ont pas forcément d'importance....
Je me lance un peu dans tout sans savoir véritablement ou je vais...
Tantôt dans le magnétisme, dans l'esoterisme, la parapsychologie, etc..... En clair je me cherche ....
Même si j'ai validé certaine chose, je suis toujours dans une phase où je veux apprendre d'avantage....
Mais es ce vraiment véritablement mon chemin ....
Le doute parfois, la stagnation ou l'arrêt complet de progression me font penser que peut être autre chose me conviendrais.....

C'est vrai que je n'ai pas divisé comme vous : doutes flottements et peur.

A ce sujet,e n'ai répondu que pour la peur parce que les doutes et les flottements sont indispensables pour avancer dans la vraie voie.

Celui qui n'a ni doute ni flottement, ne se remet jamais en question. Avoir confiance en soi c'est bien quand il s'agit de la foi qui est inébranlable, quand la confiance surpasse une hésitation concernant le bien-faire ou le mal-faire. Tout le monde heureusement réfléchit avant d'agir afin que son action se réalise dans le bon sens en suivant les lois.

Pour moi la peur c'est autre chose.

J'en parle en connaissance de cause car lorsque j'étais toute petite, je me suis retrouvée nuit,et jour sous les bombes et si j'avais eu une autre maman que celle que DIEU m'avait réservée, j'aurais su ce qu'était la peur.

Chez nous tout s'écoulait simplement, chaque soir, nous nous couchions habillés car au premier son de la sirène, maman me prenait dans une couverture et nous nous dirigions vers l'abri que mon Père avait creusé et étayé au au coeur du jardin. Cela se passait chaque nuit et c'était presque devenu un rituel. J'étais rassurée puisque j'avais mes parents près de moi et je n'ai jamais eu peur. Je crois que ces scènes répétées, m'ont servies à être forte devant le danger.

Par la suite dans ma vie, je me suis trouvée au moins trois fois devant de véritables situations de mort. Une force en moi me disait : "Il ne peut rien t'arriver", tu es protégée. Ces trois fois là, je me suis retrouvée saine et sauve.

Par contre, vous allez m'expliquer pourquoi lorsqu'il s'agit de mes enfants et d'êtres proches que je chéris, je n'ai pas la même réaction? Ce n'est plus de la peur que j'ai, c'est de la terreur!!!.

Qui peut m'aider à comprendre. Merci.

SISSI




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Je crois que tu as tout compris Flamme violette.

Ma façon d'élever mes enfants a été copiée scrupuleusement sur le modèle de ma maman car j'ai toujours admiré en elle la justice et la morale associées à une certaine sévérité. Elle a favorisé le respect de la personne quelle qu'elle soit en écoutant avant de parler ce qui au résultat faisait se dégager d'elle beaucoup d'amour. Lorsqu'elle disait quelque chose, ses paroles étaient apaisantes et rassurantes. Elle ne prenait une décision que lorsque tout avait été bien réfléchi. Il n'y avait plus à y revenir. Voila ce qu'était ma maman.

J'ai toujours employé ce même principe mais au fur et à mesure des années la société a été tellement bouleversée que je pense que mes filles que j'adore n'ont peut-être pas toujours été satisfaites. A cause de cela, je doute beaucoup de moi et lorsqu'il leur arrive des soucis ou des maladies, je me sens impuissante. Il me semble que mon vrai rôle de maman n'est plus suffisant et je prends peur qu'il leur arrive des choses graves auxquelles je ne peux plus rien. Moi, je ne risque rien car je sais que je suis protégée mais elles?...........leurs idées ne sont pas comme les miennes et je ne peux pas vivre à leur place.

Dans ces cas, oui, j'ai peur.

Je t'envoie beaucoup de tendresse Flamme violette, ton message m'a fait me découvrir et je t'embrasse fort de tout coeur ainsi qu'à tous nos amis du forum qui m'aident souvent sans le savoir.

SISSI

Chère Sissi

Flamme Violette t'a bien répondu. Merci à elle.

Je me permets d'ajouter chère Sissi que tu as une très grande avancée par rapport à la plupart d'entre nous.

Maintenant, chacun a un Chemin de Vie défini pour chaque existence.

Ce que nous pouvons apporter à nos proches avec toute la meilleure volonté du monde ne peut être automatiquement suivi d'effets. Chacun, chacune a ses propres perceptions de la Vie et la compose à sa manière.

Il ne faut pas que tu restes avec ces peurs car ton âme et ton esprit les ressentent. Tu as acquis beaucoup de Savoir et de Connaissances ainsi que de la Sagesse. Alors STP prends du recul et retrouve une sérénité et prends du recul.

Je comprends fort bien ce que tu peux ressentir en tant que mère et grand-mère.

De mon côté, j'ai un fils au caractère difficile. Je connais son Passé même lointain ce qui m'aide à le comprendre et à le "supporter" dans ses écarts. Il a été mis chez moi dans le but de lui faire découvrir la spiritualité car j'avais demandé au CIEL de m'envoyer une âme à faire évoluer. J'ai été exaucée au-delà de mes espérances.  

Heureusement que mes capacités et facultés à communiquer m'ont permise de faire face à des situations épineuses et surtout de garder l'espoir en tout. J'ajoute que cela m'a amenée à devoir continuer un apprentissage dans un domaine où il n'y a pas de fin.

Voilà ce que je souhaitais te dire.

Avec tout mon coeur.

Paix et Amour

Je suis très reconnaissante de vos deux réponses aussi rapides, Flamme violette et Plume. Elles m'apportent beaucoup d'apaisement et m'incitent à fouiller dans mon inconscient pour trouver une solution au sujet de mes peurs pour mes enfants.

Je constate que le fait d'avoir suivi scrupuleusement le modèle d'éducation de ma maman et de m'être trouvée seule, isolée lors de leur petite enfance m'a beaucoup fragilisée et m'a rendue encore plus responsable, n'ayant pas ou très peu de moyen de m'exprimer sur leur évolution. Je ne jette pas la pierre à mon époux qui lui, partait pour son travail en début de semaine pour ne rentrer que le vendredi soir. Ceci a duré des années 1950 aux années 1070, le temps pour mes petites filles de se construire. Nous habitions en campagne, toujours éloignées d'une ville, sans véhicules et durant toutes ces années, la société a fait un tel bond dans une évolution d'abondance, d'excès en tous genres pas toujours bénéfiques dans le sens de la justice et de la morale, que lorsque nous nous sommes retrouvées en ville, le réveil a été décevant plus pour moi que pour elles.

Lorsqu'elles eurent atteint l'âge de raison et que leurs études les aient conduites à une vie de femmes, j'étais restée la maman de deux petits enfants et le suis toujours.

En fait, j'ai gardé en image ma vie de petite fille choyée que j'ai voulu redonner à mes filles et j'ai toujours l'impression que si je m'éloigne, il va leur arriver quelque chose. J'ai confiance en elles pourtant et je respecte leur choix mais il me semble qu'ils leur faut toujours un bâton à leur côté pour leur éviter des chûtes. Ce bâton, ça doit être moi.

Est ce que c'est cela l'amour inconditionnel ; être sans cesse présent, se plier, accepter tout, dans toutes les conditions, pardonner et faire tout cela dans le silence avec joie.

j'en conclus que l'amour inconditionnel fait beaucoup souffrir.

Merci mes deux amies.

SISSI

Sissi, ce que tu écris me touche. Pour avoir vécu un peu les mêmes choses que toi, je voudrais te partager une phrase "entendu" il y a quelques années par mon ange ou autre : " Elle doit faire ses expériences". Tout comme toi, je me souciais. J'habitais alors non loin d'elle. Aujourd'hui, 2 heures de route nous séparent. Je dois reconnaître que la distance facilite le fait de ne pas "m'occuper" d'elle.

La canne que tu voudrais être pour eux, sois la pour toi et prends soin de toi. Comme tu dis, nos idées etc diffèrent. Quand j'ai déménagé voilà bientôt 2 ans, une fille m'a proposé de venir m'installer chez elle, n'ayant pas encore trouvé d'endroit où aller. Je l'ai remercié et précisé que j'acceptais en dernier recours. J'ai trouvé, cependant avec difficulté, un petit logement. mais je préfère cela et être tranquille chez moi, et elle avec sa petite famille, en attendant de trouver mon petit nid. Comme dis plus haut, quand on n'a pas les mêmes idées, les mêmes façons de voir les choses, ce n'est pas évident de se côtoyer en continu.

Je te souhaite une très agréable journée.
Je t'embrasse
Hirondelle