Avoir le pouvoir de choisir

A mon avis - selon l'excellente formule de la lorgnette -, "çà les arrange", en ce sens que laisser perdurer leur situation les aide à croire qu'ils existent dans l'historiette qui leur semble véridique.
Ainsi leur monde est densifié, cohérent, signifiant, et ils sont rassurés quant à l'essentiel: ils existent, et leur histoire est vraie.
Je connais une voisine dans ce cas (avec ses maris!); malheureusement elle améliore son confort avec des drogues psy fortes que lui prescrit son médecin, si bien que sa compréhension potentielle est très fortement diminuée, voire tuée dans l'oeuf.
Il lui manque peut être d'avoir fait l'expérience de n'être rien, et de n'avoir aucune importance ? Ou encore d'avoir vu que son historiette est toute relative, et pourrait aussi bien être racontée autrement?
Mais elle préfère croire qu'elle est une gentille femme victime d'un fichu karma, qui lui impose de vilains Messieurs, donc bien à plaindre_sortez vos mouchoirs!_ Elle vit à fond ce roman de gare, et s'y conforme en tous points. Cela l'aide à ne pas savoir, qu'elle n'est peut être pas si faible et gentille femme qu'il y paraît. Selon elle, la libération, l'espoir, est de trouver assez d'argent pour fuir vivre quelque part ailleurs...
Un autre voisin est chômeur assermenté : il se plaint toujours de cet injuste destin qui fait de lui un pauvre homme exploité et conditionné par la propagande de ces satanés capitalistes. Comme c'est vraiment trop pénible, il prend de bonnes cuites, çà l'aide à déclamer son historiette à qui veut l'entendre. Selon lui, la libération, l'espoir, c'est le grand jour de victoire où l'on coupera la tête à tous les méchants.
Chaque cas est complètement différent, sauf que la souffrance est, offre, toujours une compensation, à laquelle on s'accroche, ou non.
Etre tout et n'être rien sont deux pôles entre lesquels il est loisible de vivre souplement; mais s'il est affirmé: "Je suis un ou une telle, avec telle et telles particularités", et que l'on se fonde là-dessus mordicus, il y a de grands risques de se retrouver attaché comme une chèvre à son piquet.

C'est pas très humaniste tout çà! ...çà me révolte

        Parmi les maîtres mots du Verseau.

Je pense que certaines personnes ont pris l'habitude de vivre à travers le regard des autres :
exemple : oh sa femme l'a quitté, oh il est sans travail, oh il a pas de chance = il faut le soutenir = je fais une bonne action = je me donne bonne conscience = je me rends compte que j'ai de la chance en comparaison

autre exemple inverse : oh il a quitté sa femme... et en plus il est heureux = c'est suspect = il l'a choisi qu'il se débrouille ! = je me rends compte qu'il a osé et par comparaison je l'envie !!!

Ce n'est qu'un aspect... pour moi oui on a toujours le choix ! TOUJOURS !!! Ne pas changer est un choix !

Maintenant je pense qu'un changement n'est possible qu'au prix d'un investissement personnel... chacun est maître de ses décisions et de ses choix et de sa vie !

... Zen, à quoi bon se révolter contre quelque chose contre lequel tu ne peux rien !!!

pour mon cas personnel pour comprendre ma vie actuel
j'ai consulté une kinesiologue
j'ai appris que dans ma vie antérieur je me suis suicidé tellement j'etais mal
et que j'arrivée au meme stade là il y a 18 mois
donc pour ne pas reproduit l'ancienne vie
j'ai coupé les ponts avec le schéma du passé
je suis parti en laissant tout derrière moi de ma vie d'avant
ca n"est pas facile tout les jours mais au moins je suis encors là bien vivante