Ancienne physiognomonie orientale.

Observation de visages:

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Si l'on observe les oreilles, on remarque l'hélix arrondi en haut, et la partie inférieure constituée d'un lobe épais et développé.
Dans la vieille médecine d'Extrême Orient, en physiognomonie, ces détails sont interprétés comme suit:
* L'hélix arrondi sans excès montre un esprit pacifique, et une nourriture foetale à dominante végétale;
* Le lobe charnu, bien visible, montre une réserve de métaux et minéraux importante, le rein fort, et une alimentation foetale végétarienne équilibrée depuis des générations; il est caractéristique de la lignée Brahmane, entr'autres. Il signe une bonne mémoire spirituelle, les "vieilles âmes"; il est appelé "l'oreille de Bouddha", et le "cadeau de la mère."


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Une vie riche est promise aux détenteurs de telles oreilles...que l'on voit souvent chez les personnes âgées, et qui sont d'ailleurs considérées comme peu esthétiques, de nos jours...alors que de mignonnes petites oreilles fines garantissent des reins faibles et une santé plus fragile.

Le contraire, le voici:

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Peu ou pas de lobe, et un hélix pointu; qui ressemble à:

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Toutefois une personne peu gâtée de ce point de vue peut très bien mener une longue vie interessante, si son mode de vie est sain et frugal, ce qui fut le cas de Alexandra David Neel:

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Le type d'oreille "de Bouddha" tend à se faire rare, en raison de la dégradation accélérée des modes de vie et d'alimentation des humains contemporains: auparavant sévissaient ignorance et famines, maintenant, la nourriture industrialisée, abondante, diminue au moins de moitié les apports en éléments nobles. En observant des tableaux et sculptures anciens, et des photos de foules contemporaines, il ne fait aucun doute que la meilleure longévité annoncée est un leurre transitoire, et qu'une masse de "jeunes âmes" arrive en incarnation.

Ce dont nous héritons à la naissance est dit héréditaire, ou génétique; et l'on sait que par l'épigénétique, notre code se modifie jour après jour selon nos actes et notre environnement, si bien qu'au terme de notre vie, notre code génétique est devenu différent. Et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. [img][/img]

Le visage, écrit Pol Korrigan, est le miroir de l'âme.

Mais parfois, l'âme invisible se traduit ou se trahit par tout un ensemble de signes extérieurs. L'air, la tenue, le geste, la manière de marcher, de parler, de rire ; les inflexions de la voix, le regard, sont autant de témoins qui déposent pour nous ou contre nous. Par exemple, un regard, un sourire, un mouvement des lèvres, un tremblement dans la voix, sont des indices. L'enfant qui ment rougit, le criminel pâlit, celui qui pleure est malheureux, celui qui rit n'a pas grande tristesse, etc.

En Chine, il en va tout autrement. Le visage est un masque. On pleure, même quand on est enchanté, comme ces pauvres femmes, que le deuil d'un mari insupportable rend si heureuses et qui pleurent plus que Madeleine ; comme ce pauvre mari, qui parfois regrette sincèrement une bonne ménagère et qui ne peut faire autrement que de rire en vous annonçant cette nouvelle. (Ainsi, dans l'un et l'autre cas, l'exigent les règles du savoir-vivre, et les enfreindre "c'est perdre la face", le comble de la disqualification pour tout bon Chinois. )

Ici donc les règles les plus élémentaires de physiognomonie sont renversées, qu’en pensez-vous ?