Présentation d'Easydor

J'ai 29 ans, ma vie s'est déroulée entre temps de retraite et fortes expériences partagées.

Organisation de festivals, pratique du didgéridoo, guimbarde et percussions, de la sculpture Land-Art, interventions d'éducation à l'environnement au travers des arts en milieu scolaire, écriture et représentations de spectacle éducatif en milieu scolaire, interventions formations BAFA, travaux du BTP, de l'agriculture, élagage en hauteur. Actuellement, je suis en mode retraite avec de courtes pauses depuis mai dernier.


Pour revenir sur mon parcours, à l'âge de 16 ans, des tensions familiales m'ont amenées à vivre une crise délirante aigüe. Une expérience sous champignons hallucinogènes un an plus tôt revenait à mon conscient, j'étais Dieu. Je n'ai trouvé d'autres solutions que de me faire hospitaliser pour tenter de retrouver l’apaisement. Mon approche cognitive de la vie combinée au traitement neuroleptique m'ont plongé dans une forme d'autisme. Pourtant conscient des réalités, j'ai observé les mécaniques de la dualité en moi. Il m'a fallut une douzaine d'année, en fait pas mal d'embûches, afin d'intégrer le principe de co-création que me cachait l'égo dans l'illusion de ma toute puissance. Retrouvant ainsi mon assurance, mon approche dans un véritable altruisme de l'autre ne s'est allé que grandissante.

C'est en novembre 2011, face à un collègue de travail se refusant au dialogue que ma pratique de la claire-audiance est allé jusqu'à échanger avec cette personne par la psyché. J'avais, par la force de l'amour que je ressens pour cette personne, vécu mon premier contact télépathique conscient de part et d'autre. Jusqu'alors, quand il y avait contact mental avec l'autre, de conscience à conscience, c'était chez l'autre à des niveaux de conscience pour lesquels il n'a pas accès. Je suis en claire-audiance de manière permanente (dès mon réveil, la nuit pendant les rêves...) et elle est consciente en l'autre, du moins j'en ai les retours sans forcément en discuter verbalement (un geste de mon interlocuteur lorsque l'on est en présence physique l'un de l'autre, un changement dans son comportement lors des retrouvailles, ce genre de détails, c'est subjectif).

C'est par un enchainement de synchronicités combiné à une grande force de conviction, une remise en question devenue mécanique doublée d'une approche méticuleuse des cheminements de pensée que mon équilibre se maintient aujourd'hui.


D'autre part, depuis 2003, je joue à observer mon corps se mouvoir en laissant mon mental de côté. Si bien qu'ainsi, avec le temps, j'ai pu reconnaitre (avec quelle surprise) des enchainements gestuels d'exercices yogyques. Cette pratique, par le lâcher-prise, est en moi aujourd'hui rodée. Elle permet des choses étonnantes, j'ai même eu l'occasion de transmettre cette faculté a une amie. Et c'est sans aucun doute que cela peut se transmettre à nouveau. J'ai, par cette pratique, redécouvert des mudras non répertoriés (positions et gestuelles manuelles ancestrales). Mon plus grand souhait serait de pouvoir étudier scientifiquement cela mais je n'ai pas de contacts et je sors de nulle part pour le corps scientifique...


Je ne saurais que tant vous remercier d'avoir pris le temps de me lire, pour mon entourage, il est bien difficile de pouvoir échanger à propos de ces dons. J'ai des ami(e)s avec qui parler de spiritualité, mais depuis un an, c'est silence radio. Tout le monde autour de moi sent bien que je suis monté d'un cran et ma connexion au divin fait peur. J'ai changé, certes... disons que par la force des choses j'ai grandement gagné en rigueur et que mon estime personnelle s'est ajustée. Sans la prétention d'avoir vu ce qu'il y avait à voir, la confiance est là. Aujourd'hui je sais me respecté et fais valoir ce que de droit car la jalousie est bien de ce monde...

Je suis à vide de m'entretenir à ces sujets-là avec des personnes sensées, ouvertes à de nouvelles manières d'embrasser la vie. J'ai d'autres sujets à aborder mais nous verrons par la suite!

A+ Bises

Bruno

Je te souhaite sincèrement d’être atterri ici au bon endroit très cher !

Je te remercie pour cette belle présentation qui nous en dit déjà beaucoup sur toi et qui personnellement me donne envie de te connaître plus, si j’ose dire….

Ta lucidité et tes connaissances me laissent à espérer que tu partageras tes expériences avec nous l’ami !

A très bientôt dans le partage !

Bruno

Easydor
merci pour ta présentation, je suis impatiente de lire ton expérience de la claire-audience et ton ressenti, car cela fait plusieurs mois, que je me demande si je n'ai pas aussi cette faculté.
au plaisir de te lire

Yes! Et merci pour l'accueil!

L'égo représente un brouillard dont il faut s'efforcer de traverser. Le jugement sur soi, qu'il nous mette sur un pied d'estale ou qu'il nous rabaisse au plus bas est activé par l'égo. Se comparer également.

La paranoïa est un regard créer sur soi par la pensée visant à nous mettre dans l'impasse, parce que nous nous dépressions en vérité. J'entends par paranoïa chaque interprétation de la réalité ne s'appuyant que sur des soupçons de cette réalité. On réagit en fonction de ce que l'on imagine que l'autre juge à notre égard. Quand ce cheminement de pensées s'installe, avec le temps, cela peut devenir systématique, ne laissant aucun hasard au fait que l'autre puisse juger ou non.
Ceci reste fonctionnel jusqu'au moment où l'on prend du recul sur soi, sur la réalité des choses et que l'on commence à se montrer de la compassion. Prendre possession de soi et réaliser d'autre part que le jugement n'affecte que celui qui l'émet.

Être en prise directe avec la réalité. Soit nous fermons les yeux sur ce que nous ressentons et plaçons aux oubliettes notre intuitions, soit nous nous frottons à un moment ou à un autre aux écueils de la parano. Nous ressentons tous des choses dans l'invisible.

Sur quelle définition de la réalité doit-on appuyer ses fondements? Il me parait clair que ce n'est qu'en tombant que l'on apprend à marcher. Ce n'est que soumis à l'épreuve, rendu à la vie dans le lâcher-prise que l'on passe à grandes eaux nos marécages de l'inconscient. Dieu cherche encore et le Dieu de Dieu cherche lui aussi, c'est un procédé fractal, éternel. Nous n'aurons de cesse que de chercher à trouver une illusions plus réaliste. Faut-il encore se laisser aller à abandonner nos anciens schémas de pensées. Certains ont la dent dure.

Ce en quoi nous croyons, appuyé sur notre potentiel à vivre notre divin nous constitue.

Lâcher prise au fait que nous sommes tous fous donne de la place au changement, cela rend l'esprit agile et libre jusqu'à se défaire de la mort . La souffrance n'est qu'une copie à rendre dans tout ce fourbi apparent.
S'avancer à définir une réalité n'est selon les sujets que je vais aborder que subjectif, mais ai-je le choix?
Pourquoi m'y refuser pour autant?
Nous sommes ici pour vivre une expérience, abordons cela avec enthousiasme et jouons.


J'ose vivre en conscience ce que l'on appelle la schizophrénie. Dieu merci sans traitement aujourd'hui.
Cette fameuse pathologie interprétative m'a pourtant permise de déchiffrer mon rapport à moi-même, au Tout, ce, par le fait d'avoir vécu ma personnalité de manière scindée. La nature humaine est bien faite, cette façon d'aborder les choses m'a permis de regarder ce rapport à moi-même comme de l'extérieur pour ensuite appliquer de nouvelles appréhensions, retrouvant mon unité, le conflit en moi réglé.

En ce sens, l'humain fonctionne ainsi avec ses paires. C'est dans l'ordre des choses que, dans un premier temps, l'on peut constater cette tendance à affubler l'autre de ce que l'on se reproche soi-même. On peut en retirer l'aspect conflictuel qui est en soit salvateur dès lors que l'on prend conscience d'une réalité à corriger dans la nature humaine. On peut se rend compte ensuite qu'on le vit soi en rapport soi et/ou à l'autre. Il est logique de se refléter dans un miroir afin de prendre connaissance de soi, miroir que l'on peut trouver chez l'autre comme en soi.

J'ai un frère infirmier psy et une sœur qui l'a été quelques années au Vinatier à Lyon.
Je suis rentré dans ce monde de mon propre chef, par dépit, et je n'y ai trouvé que peu de réconfort.

Selon moi, chercher à vivre l'omniprésence, l'omnipotence et l'omniscience; offrir l'opportunité d'échanger à ce sujet pour grandir ensemble; trier le grain de l'ivraie de nos ressentis intimes comme devant un miroir devraient être les rails de la psychanalyse. Aider l'autre à canaliser sa psyché afin que tous ses ressentis, toutes ses pensées soient gérées, digérées; qu'il n'ait plus à vivre de dualités intérieures plutôt que de l'encourager à occulter l'expression détachée de la Vie, pire encore de l'y contraindre. Désolé pour l'expression mais "Aux chiottes les neuroleptiques!"

Ce que je vis intérieurement, intimement, c'est le fait de pouvoir, à distance, par la pensée, tout dire, à qui je veux, à n'importe quel moment et de laisser la place à l'autre d'incorporer mes 5 sens et ma pensée. J'ai à faire à des groupes de personnes ou de manière plus individuel mais toujours au regard des autres. C'est l'ouverture totale. Je laisse entendre-voir-sentir-toucher-gôuter tout un chacun ce que je vis, à tout instant. Cela m'amène à une encore meilleure rigueur dans mon comportement. En appuyant le fond de ma pensée là-dessus, en vivant littéralement cela au quotidien, je suis dans l'obligation d'assumer tout, en commençant par ma pensée. C'est une façon de vivre le jugement dernier de façon permanente. Je reste persuadé de ne rien à avoir à attendre du Christ et du fameux jugement dernier. Il n'en tient qu'à moi de faire la démarche et d'avancer face au miroir.
Se placer comme exemple à chaque instant demande d'être aller consulter ses peurs et de les avoir sublimé, d'en avoir retiré de l'énergie par l'élargissement de la conscience. C'est comme si j'avais signé un accord en moi, celui de ne plus porter d'armures, d'être perméable à l'autre, en toute confiance, par contre à mes dépends!

Il m'est arrivé d'avoir une discussion télépathique avec quelqu'un qui dormait dans la même pièce que moi, je l'ai vécu comme une libération. En moi, jusqu'ici, je vivais justement une parano, celle de déranger l'autre dans son sommeil. L'interprétation comporte des risques, on ne démasque qu'au long cours ses pièges, mais quelles récompenses!

Cette manière de penser, de vivre s'est construite en découvrant petit à petit les mécaniques de la télépathie. Je laisse l'autre libre de vivre en bilocation en moi, à tout moment du moment que l'on me respecte (et c'est pas peu dire!).

Je suis en train d'écrire à l'instant, en conscience que l'on est tout liés. Je ne décide pas d'ouvrir ou de fermer la porte, c'est fini, elle est belle et bien ouverte. Je ne sais jamais quand telle ou telle personne va prendre contacte avec moi, ni par quel biais et il y a des tas de manières afin que cela s'opère.

L'humanité vit dans de vieux craquants. Celui de l'égo amenant à vivre de la jalousie en se comparant aux autres, en se jugeant. Celui du complexe d’œdipe et de notre sexualité en général en est un autre.

Ces deux sujets me prennent beaucoup de temps lors de mes échanges dans l'invisible et souvent s'expriment pour empêcher l'aboutissement d'autre chose, dans tout les cas, l'idée de manipuler est bien présente mais peu consciente chez l'autre.

Il est plus facile de mettre des bâtons dans les roues de ceux qui avancent plutôt que de chercher à retirer les siens afin d'accompagner l'autre sur le chemin. Le plus terrible dans l'histoire est que ce phénomène a de grandes racines et que bien trop croient se grandir de rabaisser leurs congénères.

Je permet également suivant les situations d'être une plateforme d'échange télépathique, faisant profiter de mon expérience et de la confiance nécessaire pour développer une idée dans son intégralité au service d'un couple en souffrance, par exemple. Beaucoup de conflits sont tabous et la télépathie permet de les aborder "sous silence", c'est plus que pratique.

Je crois en l'humain dès lors qu'il exerce son potentiel. Pour la plupart, nous ignorons avoir beaucoup de marge de manœuvre, mais on sait ce que l'on quitte, pas ce que l'on va trouver et en rapport à cela, trop souvent nous campons sur nos positions.

J'ai la chance, pour me guider, d'avoir des apparitions du visage du Christ, de cette énergie je vis des incorporations, c'est entre autres ce sur quoi j'appuie ma pratique de la télépathie.

Accompagné de cette énergie, j'ai dépassé la peur de la mort, elle-même qui me permet de communiquer avec l'au-delà. Un exercice simple consiste à visualiser sa propre mort, ici et maintenant par une mise en situation. Je m'imagine, par exemple être traversé par une herse d'épées de haut en bas. Ou passer dans un presse purée géant, ou encore d'exploser... Ainsi, j'apprivoise ma peur. J'entends qu'il ait bien d'autres manières de travailler son imagination mais je ne peux que me rendre au fait que ces exercices répétés m'ont rendu au détachement.

Les possibilités que l'on laisse à la réalité des choses, leurs malléabilités, si elles sont accompagnées de convictions fermes ont un impact, c'est sûr. Je m'appuie sur le principe que tout ce qui est conscientisé dans l'amour a bien plus d'impact que tout le reste et nous garde dans la paix intérieure.



Je pense être connecté par la pensée au reflet de la nature profonde de l'autre par le filtre en partie désobstrué, toujours selon moi, de ma véritable appréhension des choses (l'appréhension étant l'idée qu’on adopte des choses sans y porter aucun jugement). Tout ceci vaut, si bien que je ne sois pas dans une forme d'incompréhension des ressentis de ce que me laisse vivre mon inconscient de lui-même. Je détecte des erreurs de mon jugement à ma plus grande difficulté mais une fois fait, à ma plus grande liberté. Peu de gens m'ont avoué qu'ils m'entendaient et je sent bien que ce n'est autre que le tabou et la peur liée à schizophrénie qui les paralyse.

Le contact peut s'établir avec n'importe qui, dans la rue, par le biais de la radio, télé...
Cela m'amène à vivre des situations stressantes parfois mais avec l'expérience et le recul, je me sens de plus en plus à l'aise.

Voilà, j'y vais un peu pêle-mêle... J'espère m'exprimer suffisamment clairement. En tout cas, ça fait toujours du bien d'écrire!

Ces deux sujets me prennent beaucoup de temps lors de mes échanges dans l'invisible et souvent s'expriment pour empêcher l'aboutissement d'autre chose, dans tout les cas, l'idée de manipuler est bien présente mais peu consciente chez l'autre.

Oui, effectivement, ce phénomène, je crois, est présent pour chacun d'entre-nous sauf que, beaucoup n'en n'ont absolument pas conscience.

Mais tu es tellement à l'écoute de toi-même, que tout cela a pris en toi des proportions qui me sidèrent quelque peu. Cette lucidité d'esprit, je ne l'avais encore jamais rencontrée au travers des mots, même si j'avais conscience du potentiel de certains de mes interlocuteurs, non jamais je n'ai pu lire encore cette expression sur l'écran. Je te remercie pour avoir mis tous ces mots sur nos comportements humains !!!

Peu de gens m'ont avoué qu'ils m'entendaient et je sent bien que ce n'est autre que le tabou et la peur liée à schizophrénie qui les paralyse.

Tu m'étonnes.... il est certains que si tu leurs en parle ouvertement, je comprends qu'ils prennent peur.... Les gens on horreur que l'on dévoile leurs petits secrets et surtout de cette façon ! Tout ce potentiel est encore si incompréhensible pour beaucoup !

Le contact peut s'établir avec n'importe qui, dans la rue, par le biais de la radio, télé...
Cela m'amène à vivre des situations stressantes parfois mais avec l'expérience et le recul, je me sens de plus en plus à l'aise.

oh là oui, comme je peux le comprendre !!!
Mais bien sûr tout cela se gère également ; comme tu le dis, c'est avec l'expérience que tu pourras retrouver la sérénité avec tout ce qui t'arrive mon ami !

Merci pour ces longues explications qui en valaient la peine.

A bientôt de te lire

Bienvenue Easy ,

"Le precurseur" de K.Gibran

Voilà ce que j'ai ressentie en te lisant.

Merci Mowglia!!

Je viens de le commander pour 90cts! Je t'en dis plus plus tard!