Questionnaire SVP

Parlez-moi un peu de votre histoire personnelle, particulièrement des parties dont vous vous souvenez le mieux ou qui vous paraissent les plus importantes.

Lorsque vous vous êtes senti le plus «dans le coup» comme on dit ?


Y a-t-il des aspects spécifiques que vous souhaiteriez que votre famille connaisse ou dont vous voudriez qu’ils se souviennent?


Quelles sont les rôles les plus importants que vous ayez joués dans votre vie, dans la famille, la profession, la communauté, etc.? Pourquoi ont-ils été si importants pour vous et qu’avez-vous accompli au travers de ces différents rôles?


Quels sont vos réalisations les plus importantes et pourquoi en êtes-vous fier?


Y a-t-il encore des choses particulières que vous sentez encore devoir être dites à ceux que vous aimez ou des choses pour lesquelles vous aimeriez encore prendre du temps pour les redire?


Quels sont vos espoirs et vos rêves pour ceux que vous aimez?


Qu’avez-vous appris de la vie que vous aimeriez transmettre? Quels conseils ou mots d’ordre souhaiteriez-vous donner à : votre fils, fille, mari, épouse, parents, autre(s)?


Y a-t-il des paroles ou peut-être même des instructions que vous voudriez donner à votre famille pour les aider à préparer le futur?


En créant cette source de communication, y a-t-il d’autres éléments que vous souhaiteriez y inclure?

Je me lance...

Tout d'abord j'aimerai transmettre à mes enfants que JAMAIS DE CHEZ JAMAIS, un problème ne se résous par la violence : physique, verbale, psychologique... JAMAIS. Je l'ai appris, expérimenté et c'est la principale chose à transmettre... derrière forcément découle l'Amour.

Ensuite, depuis que je suis avec mon chewi, 3 ans 1/2 maintenant, j'ai souvent eu l'impression qu'il fallait que je vive cette relation à fond, quelle faisait partie de mon parcours, que j'étais là pour lui et que pour l'instant c'est ce qu'on me demandait de faire ou plutôt d'être sa compagne (je vous rassure ce n'est pas un fardeau ! bien au contraire ;-) ) mais c'est juste que je ressens que c'est inscrit sur ma ligne de temps de vie... si jamais il y en a une d'écrite quelque part.
L'autre rôle pour lequel précédemment j'étais investie étais d'être mère, comme toutes les mères, à plein temps, à 200 %, passionnément, inexorablement, c'était gravé au fer rouge dans mon cœur. C 'est encore vrai mais ça s'exprime différemment maintenant que 2 sont adultes et le dernier ado.

Quant au futur à préparer... je crois que la réponse et les conseils sont différents suivants les caractères de chacun, mais même si les mots diffèrent pour tous il y aurait : avoir confiance !!!

Je viendrais peut-être compléter cette réponse.

Il n'est pas aisé de répondre à ce genre de questions, mais je pense qu'il est bon que chacun s'y exerce.

Si je chéris mes enfants et petits enfants, pour moi, chaque être humain est un membre de ma famille.

Alors, je rêve d'un monde d'harmonie où chacun s’épanouirait dans la joie d'être et de vivre, hors de toute souffrance.

Ce que j'ai appris ? Qu'il ne faut pas vouloir changer le monde, mais qu'il faut se changer soi même !

Je recommande à mes petits enfants d'écouter leur voix intérieure, celle qui s'exprime depuis leur cœur, qui leur révélera le chemin qu'ils doivent prendre et d'éviter de suivre les voies proposées par d'autres, même si elles viennent de leurs parents. Je leur recommande aussi de cultiver les qualités d'être comme l’honnêteté, la franchise, la loyauté et la douceur, ainsi que le respect de toute forme de vie.

P.A.H.

Je parlerai de tout ce que je n'ai pas réussi, de ce que je ne suis pas et n'ai pas été. Du point de vue de ceux qui ont fait partie de ma vie. Ils disent de moi que je suis une kamikaze, que je suis déconnectée, que je suis d'un autre monde, qu'il faut que je me plie quand je rencontre plus forts que moi plutôt que d'aller au casse pipe ! Jusqu'à ce jour tout ce que tenté de mettre en place était en fonction et pour ceux qui attendaient de moi protection et devoir. Je réalise que nos pires aliénations sont celles de nos entrailles. Il n'est pas dit que nous enfantons ce qui nous ressemble. Qu'il est dur de rallier à notre cause des âmes qui ne sont trop accrochées au concret, encore plus quand elles sont issues de nos entrailles. Le spirituel n'est pas génétique. Contrairement à d'autres freins génétiques physiques qui confirment l'indépendance entre l'esprit et le corps. J'ai toujours accueilli mes enfants quand ils sont nés par cette phrase " Bonjour toi, faisons connaissance, j'ai été ton urne pendant des mois, ce n'est pas anodin. Avec de la bonne volonté, de "l'intelligence", beaucoup de tolérance et d'amour nous allons faire un bout de chemin ensemble". Mon expérience est que je me suis laissée distraire par l'épuisement et les déséquilibres d'un compagnon de vie vampire que j'ai mal géré, que j'ai oublié le pacte que j'avais conclu et accepté en recevant ces âmes en mon sein. Méa Culpa. J'ai laissé traîné une situation néfaste pour ceux que j'avais reçus chez moi, par lâcheté et égocentrisme. Je sais que personne n'appartient à personne, mais que nous sommes tous inter-dépendants, puisque le fil conducteur est l'amour. J'ai donc échoué dans l'amour que j'ai voulu communiquer. Pourtant je veux croire que l'amour ne se limite pas dans le temps. Petit parait-il aux yeux de certains aujourd'hui, demain il paraîtra à sa juste valeur. J'ai fait et je fais encore. Je n'attends pas de récompense de ceux à qui j'ai donné, ma meilleure récompense est le sourire, l'amitié, le bonheur de ceux qui croisent ma route. Là j'ai enfin le sentiment d'une réussite, le sentiment que nous appartenons tous à la grande famille de l'amour.

J'ai toujours essayé de "faire pour le mieux" mais ce qui semblait le mieux pour moi , ne l'était pas forcément pour d'autres.
Je suis descendue dans le plus profond du puits avec la vase et le noir complet et pourtant il ne paraissait pas y avoir de fond réel , c'était la dégringolade permanente , alors est il bon de respirer un bon coup et d'amorcer la remontée quitte à se faire mal, à se blesser , à mourir peut être mais à tenter quelque chose pour sortir du tunnel...
Je ne sais pas si j'ai raison ou tort, je ne sais pas si je suis encore de ce monde ou si j'erre comme un fantôme dans les couloirs de l'humanité.
Mais je crois en quelque chose, quelque chose de plus fort que moi, de plus grand , de beau et qui a toujours su me tirer des mauvais pas auxquels moi même peut être je me glissais. Je crois en la lumière , en la vie , au petit oiseau qui chante dans la ville bruyante mais que j'entends quand même, malgré tout , il me raconte une histoire, celle de l'humanité car lui sait mieux que quiconque ce que le jour va apporter mais nous faisons la sourde oreille et son chant reste suspendu comme la branche sur laquelle il est posé.
La vie, la mienne la votre la notre, unique et plurielle à la fois, comme les saisons qui passent et reviennent, comme la sève de l'arbre et comme l'étoile que je voudrais cueillir là tout près , si près de moi et si loin aussi pourtant, comme un diamant dans la nuit où l'on ne serait jamais seul et surtout solitaire parmi ces sept milliards d'individus qui sont en guerre, en manque, ou en paix ,tantôt s'aiment , s'ignorent ou se haïssent mais qui jamais ne prennent réellement le temps de se comprendre ....

Tout comme lyly070766, je suis dans le Mea-culpa concernant mon passé. J’ai mis longtemps avant de comprendre comment le rêve de ma vie, qui était de fonder une grande famille, a pu virer à un tel cauchemar pour nous tous. Dès mon enfance je savais que j’aurais beaucoup d’enfants, c’était mon unique destin, et j’étais pressée de grandir pour le vivre.
Aujourd’hui, grâce à la physique quantique, je sais que nos pensées deviennent des croyances qui se matérialisent devant nos yeux, et quelles sont la trame de nos expériences, et ceci dès le plus jeune âge.
Née dans une famille où la violence était le mot d’ordre depuis des générations du côté maternel, je ne possédais aucune base amoureuse pour le destin fabuleux auquel je me destinais. Telle une plante privée de lumière et obligée de fabriquer de longues tiges aux feuilles rares, la famille que j’ai réussi à fonder l’a été dans la même veine : violence verbale et physique de ma part. J’avais mes enfants, mais dans quel état était cette famille sur le plan psychologique ! C’était l’échec total…
Mais je devais aller au bout de mon expérience, j’avais attiré à moi tous les éléments de mon évolution spirituelle, et si mes pensées négatives, ma haine envers moi-même m’avaient menée à un tel résultat, j’avais heureusement des moments de clairvoyance qui m’incitaient à demander de l’aide. Mon mari n’était pas coupable de mon état psychologique, le seul coupable, c’est moi, car c’est moi qui laissait entrer dans mon esprit toutes ces croyances négatives sur moi-même, et qui leur donnait réalité.
J’ai été entendue, et un compagnon est venu, j’ai changé de vie. Les premiers jours ensemble m’ont permis de défaire la trame de mon passé, et je me suis écroulée de désespoir, puis je me suis reconstruite avec lui et à travers divers enseignements. Le début a été difficile, je n’avais toujours pas compris l’importance de mes croyances !
Pour faire court, je donnerai ce seul conseil à mes enfants, s’ils seulement ils acceptaient de m’écouter :
_ « Pardonnez…Pardonnez –vous d’abord, puis pardonnez aux autres, car ce monde est votre illusion, il se compose uniquement de vos croyances, et si vous ne vous aimez pas vraiment, il vous le montrera de diverses façons… »