Si belle ! Mais la fleur est une industrie polluante

Si belle ! Mais la fleur est une industrie polluante. Sujet vu sur reporterre.net

Phrase que j'ai vu dans le sujet sur youmatter :
"La règlementation n'impose pas de limites de résidus de produits chimiques pour les fleurs coupées non comestibles. Le magazine 60 millions de consommateurs a ainsi décompté 15 substances  en moyenne (fongicides, néonicotinoïdes, insecticides....) par bouquet de roses analysé. Aucun n'en était dépourvu.

Pourquoi ce sujet ! Expérience que je viens de faire hélas !!

Questions que j'ai posées :
"Comment me débarrasser des poisons que j'ai respirés pendant plusieurs semaines avec les fleurs coupées mis dans un vase et pouvoir retrouver une voix normales. Voix respiratoires touchées. "

Réponses :
"Fleurs coupées ont embelli ta petite maison mais tu ne savais pas qu'elles étaient un danger malgré les précautions prises avec une bonne aération quotidienne. L poison s'est diffusé dans toutes les pièces mais à des niveaux différents.
Après vérification de notre part, les poisons très volatiles sont en train de se disperser pour finir par disparaître de façon définitive de la petite maison. Bonne aération fera l'affaire pour l'évacuation de ces produits nocifs auxquels la population ne prend pas garde engendrant des problèmes respiratoires divers. Ils disparaîtront au fil des jours à venir. Les soins que tu apportes pour retrouver ta voix affectée par ce que tu as respiré porteront leurs effets bénéfiques. Pas de complication, ni de récidive.
Soignes-toi conformément à ce que la Nature peut t'apporter avec ses bienfaits : miel - huiles essentielles - citron -infusions bien choisies et bio - viendront à bout de tes problèmes présents. "


Nicodeb que j'ai eu au téléphone très récemment pourrait vous dire que j'ai été obligée de cesser la conversation ma voix ne pouvant plus continuer.

Quelques phrases que j'ai retenues pour vous dans le sujet intitulé : Si belle ! Mais la fleur est une industrie polluante.


Le réflexe de chacun face à un bouquet de fleurs est bien souvent identique : y mettre son nez et inspirer : "On n'a même pas idée de ce à quoi on s'expose. Sinon, on changerait volontiers de trottoir en passant devant un fleuriste",exagère, à peine, François Bataillard, directeur technique de Fleurs de cocagne, 1ère structure à cultiver des roses bio en FRANCE.
Ce n'est pas alimentaire, donc il n'y a pas de règle Pas de règlementation, pas de limite", dit M. Bataillard.

En France, 85 % des fleurs coupées viennent de l'étranger, cultivées dans des conditions écologiques déplorables.

La fleur est le végétal le plus gourmand en eau et en produits chimiques. Toutefois, les trois quarts des importations des Pays-Bas  proviennent  du Kenya (22 %), de l'Ethiopie (12 %), d'Equateur (10 %), de Colombie (5 %) ou du Costa Rica (4 %).

Une situation qui n'est pas sans conséquence pour la santé, pour tous les acteurs de la chaîne de production jusqu'au consommateur. "Ces produits chimiques créent des risques respiratoires comme des rhinites allergiques, parfois de l'asthme, des irritations respiratoires et des risques cutanés."

Difficile de jouer sur le même terrain que la concurrence internationale, bien moins à cheval sur la législation et les normes :
"La réglementation européenne et la surréglementation française imposent des procédures à respecter pour l'utilisation des intrants chimiques. Par exemple, après l'application de certains produits, on ne peut pas entrer dans la serre pendant plusieurs jours, même équipés. Des journées de travail perdues", note Laurent Devaux, de l'Union nationale des intérêts professionnels horticoles.

Pour la protéger du froid, du vent ou de la pluie, la production fleurit en grande majorité sous serre. "C'est quasi dans l'ADN des horticulteurs de fabriquer du chaud et de la lumière, explique le directeur de Fleurs de cocagne, qui expérimente sur le terrain, à Avrainville, pour une culture toujours plus respectueuse.
 Du verre, de l'éclairage artificiel comme aux Pays-Bas : un producteur fabrique une éprouvette, dans laquelle se développe sans surprise un bouillon de culture. On fabrique de la maladie et on favorise l'installation des nuisibles, avant d'asperger de pesticides pour y remédier".

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CONSEIL : n'acheter que des fleurs qui poussent de la saison de façon naturelle. Ce n'est pas ce qui manque.!!!

interressant...dans la beauté et l innocence apparente se cache le diable

De plus, c'est la première année que j'ai acheté un vase pour y mettre des fleurs achetées chez un fleuriste sur le marché de la ville où j'habite. Cela fait tout juste un mois, mais dès les premiers symptômes, j'ai réfléchi car je ne suis pas sujette à ce genre de problème. Ne voyant pas d'amélioration malgré les remèdes naturels, et fais des recherches pour comprendre.

Car, en fait, j'ai un jardin et des plantes et fleurs sauvages y poussent, les graines étant apportées par le vent et les oiseaux. J'y plante parfois des petits arbustes mais sans souci pour la santé.

C'est une bonne leçon. !!