LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
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LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
Bonjour à tous,
je ne sais pas si vous connaissez déjà, mais là, j'ai envie de partager avec vous !
«Nous sommes incapables de nous pardonner de ne pas être tels que nous le souhaitons, ou plutôt tels que nous croyons devoir être. Nous ne nous pardonnons pas de ne pas être parfaits.»
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P.-S. Merci de partager ce message s’il vous a touché! D'ailleurs, si vous recevez ce courriel d’un ami qui a eu la gentillesse de le partager avec vous, notez que vous pouvez vous abonner sans frais à Matin Magique sur http://www.matinmagique.com et recevoir de petites doses de magie – comme ce message – directement dans votre boîte courriel. Je serais ravie de vous accueillir dans la grande famille magique.
Vous pouvez partager ce message sur Twitter ou avec vos amis Facebook en les invitant à aller le lire à cette adresse : http://matinmagique.com/aa20.html
je ne sais pas si vous connaissez déjà, mais là, j'ai envie de partager avec vous !
LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier CHARRON
«Nous sommes incapables de nous pardonner de ne pas être tels que nous le souhaitons, ou plutôt tels que nous croyons devoir être. Nous ne nous pardonnons pas de ne pas être parfaits.»
– citation Don Miguel Ruiz, Les Quatres Accords Toltèques
Une connaissance à moi – appelons-le Jake – veut écrire un livre depuis des années. Or, il se bute aux mêmes murs encore et encore : premièrement, il n’a pas beaucoup de temps pour le faire, puisqu’il enseigne et accompagne des gens individuellement. Deuxièmement (et surtout), il a beaucoup de difficulté à écrire. Quand il enseigne, il est très inspiré; mais quand il écrit, tout se brouille dans son esprit. Il a beau se forcer, rien n’y fait. Il perd complètement le fil de ses idées.
Jake rencontre cette difficulté depuis des années. Chaque fois qu’il m’en parle, je lui suggère de simplement enregistrer ses formations, puis de transcrire ses enseignements et de former un livre avec le tout. Nous sommes probablement nombreux à lui avoir conseillé la même chose – c’est une solution simple et évidente. Mais il ne l’a jamais fait.
Récemment, Jake a parlé de sa situation à un de ses voisins, qui s’avère être un spécialiste mondial en lecture et en éducation. Et en deux temps trois mouvements, le voisin en question a pu lui donner un diagnostic précis qui explique pourquoi il a autant de difficulté à aligner les idées dans son esprit quand il écrit. Et voici ce qui est fascinant : tout a changé depuis. Après des années à tenter d’écrire sans succès, il a finalement commencé à s’enregistrer quand il enseigne à des groupes, et son épouse transcrit le tout, dans le but de former le fameux livre. Ça ne devrait être qu’une question de temps avant qu’il ait un produit fini.
Pourquoi ces quelques mots prononcés par le voisin ont-ils fait une telle différence? Grâce à eux, le rêve de mon ami deviendra enfin réalité… Mais comment est-ce possible? Vraiment, que ce diagnostic lui a-t-il donc apporté? Après tout, il n’a absolument rien changé à sa condition… il a simplement mis un nom dessus, rien de plus.
Eh bien, si le diagnostic est si puissant, c’est justement parce qu’il a mis un nom sur sa condition, tout simplement. Ça semble peu… Mais grâce à cette étiquette officielle, mon ami s’est finalement donné la permission de s’accueillir tel qu’il est et de vivre sa vie en fonction de la personne qu’il est vraiment. Ou comme il m’a expliqué en parlant de ce moment clé : «J’ai compris à ce moment que ce n’est pas ma faute». C’est ce qui l’a libéré sur le champ.
«Ce n’est pas ma faute…» Nous sommes si nombreux à vivre avec l’impression d’avoir failli à devenir ce qu’on est censé être. Comme si on était une semi-version de nous-mêmes… comme si on avait des défauts de fabrication, et que ces derniers devaient absolument être réparés avant que l’on puisse continuer. Oh, la culpabilité et la honte peuvent nous amener à faire du sur-place pendant longtemps, très longtemps… Et c’est pourquoi recevoir un diagnostic, quel qu’il soit, peut être si libérateur et déculpabilisant. Même le plus horrible verdict ne sera jamais aussi douloureux que le sentiment d’être défectueux, que ce fameux «c’est ma faute» qui nous scie les jambes en deux.
Vous avez certainement remarqué, tout comme moi, que nous passons rarement à côté d’une belle occasion de nous juger. Quand on a le choix, on préfère déduire que l’on a un problème plutôt que partir de la prémisse que notre état est justifié. Tout comme mon ami, il nous faut bien souvent une explication très officielle et logique pour en venir à s’aimer tel qu’on est et pour se détacher de tous ces idéaux que l’on utilise pour se blesser. Mais il y a une autre option : on peut aussi choisir de se prendre au sérieux… On peut simplement tenir pour acquis que l’on a toujours une bonne raison d’être comme on est, qu’on la voit ou non. Oui, on peut se respecter assez pour conclure que l’on ne se créerait pas des problèmes et des blocages pour le plaisir, et qu’il doit donc y avoir une bonne explication.
Ainsi, vous connaissez les parties de vous que vous attendez de changer avant de mordre dans la vie, les faiblesses que vous pourriez aisément contourner mais contre lesquelles vous préférez lutter. Voici ma proposition : et si, plutôt que de les voir comme des faiblesses à combattre, vous les voyiez comme des parties intégrantes de vous? Et si vous leur accordiez un statut officiel, plutôt que de les nier et de finir par vous enfarger constamment dedans? Je ne parle pas ici de vous résigner ou de ne plus évoluer, mais simplement de cesser d’attendre le jour où vous aurez changé… De vous accueillir tel que vous êtes et de vous ajuster en fonction de la réalité.
Car quoi que vous en pensiez, vous êtes véritablement OK, et tout ce que vous vivez est justifié. En fait, j’ai même une belle surprise pour vous… Voyez-vous, j’ai étudié les parties de vous qui ne vous semblent pas adéquates (oui, oui, je peux lire dans votre esprit!), et après une analyse approfondie, je suis prête à vous donner un diagnostic officiel. Ce que vous vivez s’appelle la Pouriatophibe de type B. C’est une condition inoffensive mais bien réelle qui fait que vous rencontrez cette difficulté présentement. Eh oui, maintenant, vous savez pourquoi vous êtes ainsi! Ce n’est pas votre faute, et vous n’êtes pas la seule personne à avoir ce trouble; c’est juste la condition qui vous afflige – du moins, pour le moment. Maintenant que vous le savez, s’il vous plaît, passez à autre chose, regardez droit devant, contournez les obstacles, et faites tout en votre pouvoir pour vous construire cette vie imparfaite, mais exaltante, qui vous est destinée.
Oh, et surtout, passez une superbe journée. ;-) Jake rencontre cette difficulté depuis des années. Chaque fois qu’il m’en parle, je lui suggère de simplement enregistrer ses formations, puis de transcrire ses enseignements et de former un livre avec le tout. Nous sommes probablement nombreux à lui avoir conseillé la même chose – c’est une solution simple et évidente. Mais il ne l’a jamais fait.
Récemment, Jake a parlé de sa situation à un de ses voisins, qui s’avère être un spécialiste mondial en lecture et en éducation. Et en deux temps trois mouvements, le voisin en question a pu lui donner un diagnostic précis qui explique pourquoi il a autant de difficulté à aligner les idées dans son esprit quand il écrit. Et voici ce qui est fascinant : tout a changé depuis. Après des années à tenter d’écrire sans succès, il a finalement commencé à s’enregistrer quand il enseigne à des groupes, et son épouse transcrit le tout, dans le but de former le fameux livre. Ça ne devrait être qu’une question de temps avant qu’il ait un produit fini.
Pourquoi ces quelques mots prononcés par le voisin ont-ils fait une telle différence? Grâce à eux, le rêve de mon ami deviendra enfin réalité… Mais comment est-ce possible? Vraiment, que ce diagnostic lui a-t-il donc apporté? Après tout, il n’a absolument rien changé à sa condition… il a simplement mis un nom dessus, rien de plus.
Eh bien, si le diagnostic est si puissant, c’est justement parce qu’il a mis un nom sur sa condition, tout simplement. Ça semble peu… Mais grâce à cette étiquette officielle, mon ami s’est finalement donné la permission de s’accueillir tel qu’il est et de vivre sa vie en fonction de la personne qu’il est vraiment. Ou comme il m’a expliqué en parlant de ce moment clé : «J’ai compris à ce moment que ce n’est pas ma faute». C’est ce qui l’a libéré sur le champ.
«Ce n’est pas ma faute…» Nous sommes si nombreux à vivre avec l’impression d’avoir failli à devenir ce qu’on est censé être. Comme si on était une semi-version de nous-mêmes… comme si on avait des défauts de fabrication, et que ces derniers devaient absolument être réparés avant que l’on puisse continuer. Oh, la culpabilité et la honte peuvent nous amener à faire du sur-place pendant longtemps, très longtemps… Et c’est pourquoi recevoir un diagnostic, quel qu’il soit, peut être si libérateur et déculpabilisant. Même le plus horrible verdict ne sera jamais aussi douloureux que le sentiment d’être défectueux, que ce fameux «c’est ma faute» qui nous scie les jambes en deux.
Vous avez certainement remarqué, tout comme moi, que nous passons rarement à côté d’une belle occasion de nous juger. Quand on a le choix, on préfère déduire que l’on a un problème plutôt que partir de la prémisse que notre état est justifié. Tout comme mon ami, il nous faut bien souvent une explication très officielle et logique pour en venir à s’aimer tel qu’on est et pour se détacher de tous ces idéaux que l’on utilise pour se blesser. Mais il y a une autre option : on peut aussi choisir de se prendre au sérieux… On peut simplement tenir pour acquis que l’on a toujours une bonne raison d’être comme on est, qu’on la voit ou non. Oui, on peut se respecter assez pour conclure que l’on ne se créerait pas des problèmes et des blocages pour le plaisir, et qu’il doit donc y avoir une bonne explication.
Ainsi, vous connaissez les parties de vous que vous attendez de changer avant de mordre dans la vie, les faiblesses que vous pourriez aisément contourner mais contre lesquelles vous préférez lutter. Voici ma proposition : et si, plutôt que de les voir comme des faiblesses à combattre, vous les voyiez comme des parties intégrantes de vous? Et si vous leur accordiez un statut officiel, plutôt que de les nier et de finir par vous enfarger constamment dedans? Je ne parle pas ici de vous résigner ou de ne plus évoluer, mais simplement de cesser d’attendre le jour où vous aurez changé… De vous accueillir tel que vous êtes et de vous ajuster en fonction de la réalité.
Car quoi que vous en pensiez, vous êtes véritablement OK, et tout ce que vous vivez est justifié. En fait, j’ai même une belle surprise pour vous… Voyez-vous, j’ai étudié les parties de vous qui ne vous semblent pas adéquates (oui, oui, je peux lire dans votre esprit!), et après une analyse approfondie, je suis prête à vous donner un diagnostic officiel. Ce que vous vivez s’appelle la Pouriatophibe de type B. C’est une condition inoffensive mais bien réelle qui fait que vous rencontrez cette difficulté présentement. Eh oui, maintenant, vous savez pourquoi vous êtes ainsi! Ce n’est pas votre faute, et vous n’êtes pas la seule personne à avoir ce trouble; c’est juste la condition qui vous afflige – du moins, pour le moment. Maintenant que vous le savez, s’il vous plaît, passez à autre chose, regardez droit devant, contournez les obstacles, et faites tout en votre pouvoir pour vous construire cette vie imparfaite, mais exaltante, qui vous est destinée.
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Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
«Une seule chose peut nous aider. Il faut trouver le puits qui est en nous. C’est le seul moyen de ne plus jamais avoir soif.»
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citation – Prem Rawat
Naviguer sur la planète Terre n’est pas jojo quand on a une pauvre estime de soi. Pour commencer, on se sent petit et insignifiant. Puis, nos désirs de beauté, d’amour et d’expression entrent constamment en conflit avec l’image qu’on a de nous. On croit que les gens qui nous aiment n’ont pas de goût, ou qu’ils se lasseront de nous dès qu’ils nous connaîtront vraiment. On vit dans l’attente constante d’être rejeté ou abandonné, et on s’arrange même parfois pour que ça se produise sans le réaliser.
Dans le but de se libérer de ce stress, on tentera souvent de se convaincre qu’on a de la valeur. On répétera des affirmations positives, par exemple. Quand on sentira la peur d’être rejeté se pointer, on tentera de se rappeler qu’on est une personne grande et belle, digne d’être aimée. On cherchera également la confirmation de notre valeur à travers nos accomplissements, notre apparence, le regard de nos proches. Quand ils partageront leur appréciation, on boira leurs paroles, on tentera ardemment de les croire.
Aucune de ces stratégies n’est suffisante, ni même vraiment efficace, bien sûr. Du moins, jamais pour longtemps. Car en réalité, il n’y a qu’une seule et unique vraie façon de se convaincre qu’on est une personne digne d’amour et d’attention. La voici : c’est en se traitant soi-même avec amour et attention. Point final. Oui, quoi qu’on en pense, on arrivera à croire profondément qu’on mérite d’être chéri et pris au sérieux seulement en se chérissant et en se prenant au sérieux, jour après jour, pensée après pensée, action après action. Il n’y a pas de raccourci, et pas d’autre option.
J’espère que vous passez une superbe journée!
Dans le but de se libérer de ce stress, on tentera souvent de se convaincre qu’on a de la valeur. On répétera des affirmations positives, par exemple. Quand on sentira la peur d’être rejeté se pointer, on tentera de se rappeler qu’on est une personne grande et belle, digne d’être aimée. On cherchera également la confirmation de notre valeur à travers nos accomplissements, notre apparence, le regard de nos proches. Quand ils partageront leur appréciation, on boira leurs paroles, on tentera ardemment de les croire.
Aucune de ces stratégies n’est suffisante, ni même vraiment efficace, bien sûr. Du moins, jamais pour longtemps. Car en réalité, il n’y a qu’une seule et unique vraie façon de se convaincre qu’on est une personne digne d’amour et d’attention. La voici : c’est en se traitant soi-même avec amour et attention. Point final. Oui, quoi qu’on en pense, on arrivera à croire profondément qu’on mérite d’être chéri et pris au sérieux seulement en se chérissant et en se prenant au sérieux, jour après jour, pensée après pensée, action après action. Il n’y a pas de raccourci, et pas d’autre option.
J’espère que vous passez une superbe journée!
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Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
«Celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir.»
– Bob Dylan, extrait de la chanson It's Alright Ma
– Bob Dylan, extrait de la chanson It's Alright Ma
Avez-vous déjà vécu des situations où vous aviez l’impression qu’un changement se faisait de lui-même – que vous étiez en quelque sorte forcé d’aller de l’avant ?
Vous avez certainement remarqué, tout comme moi, que lorsqu’on ignore les diverses invitations que la vie nous lance, elle finit souvent par courir après nous… Et les choses se placent de façon telle que l’on est en quelque sorte obligé de grandir, de faire le saut, de voir un peu plus grand. On n’a plus vraiment de décision à prendre – ou du moins, la décision se prend presque d’elle-même, car les autres options n’existent plus, bien souvent. Ou si on disait non, le prix à payer serait trop grand.
Il y a deux façons de vivre le tout. Pour commencer, on peut laisser la vie nous tirer par les cheveux. Oui, on compose avec ce qui se présente à nous, on effectue les divers changements… Mais intérieurement, on reste toujours un peu passif, victime des événements. Nos actions changent, mais nous, on ne change pas vraiment. On reste la même personne, simplement dans un contexte différent.
L’autre option est, bien sûr, de se mettre en position de leader et de prendre les devants… de vivre la situation comme si on l’avait choisie, finalement. Ainsi, plutôt que de se laisser tirer par la vie, on l’attrape par le bras, puis on se redresse sur nos deux pieds, et on se tient debout, bien droit. On ne se contente pas de faire le changement; on s’aligne pleinement avec ce qu’il représente, et avec les nouvelles croyances ou valeurs que l’on aurait adoptées si on avait provoqué le mouvement volontairement.
Si souvent, on croit que changer notre vie est suffisant. Or, le but premier n’a jamais été le changement… C’est la transformation que l’on vit en l’effectuant.
Bonne journée!
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Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
Le présent n'est pas un passé en puissance, il est le moment du choix et de l'action.»
– Simone de Beauvoir
– Simone de Beauvoir
Il est tentant de porter attention à ce qui se passe, d’observer les circonstances, et de tirer de grandes conclusions à notre sujet. On regarde nos limites professionnelles passées et présentes, et on se dit qu’on est limité. On pense aux partenaires de vie qui nous ont mal aimés, et on déduit qu’on n’est pas digne d’être chéri. On se rappelle tout ce dont on a manqué, et on se dit qu’on n’est pas né pour la prospérité. Oh, on ne dresse pas ces conclusions aussi explicitement, bien sûr… Ça se fait naturellement, sans même qu’on ait à y penser.
Or, voici la vérité (oui, je me permets quelques grandes proclamations comme «voici la vérité», deux ou trois fois par année) : ce qu’on vit n’est pas une indication de ce qu’on mérite, ou de ce qui nous est destiné. En fait, ça ne nous révèle absolument rien de très pertinent à notre sujet. Ça nous indique seulement ce qu’on a choisi – ce qu’on croit mériter, ce qu’on croit être notre destinée, ce avec quoi on a choisi de composer plutôt que de continuer d’attendre ou de chercher. Et on peut choisir de croire autrement. On peut choisir de choisir autrement.
Une récolte n’est qu’une récolte. Elle n’est pas une représentation de ce que la terre peut nous donner, mais simplement de ce qui a été semé.
Bon début de semaine!
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Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
«Parfois, ne pas obtenir ce qu'on désire est un merveilleux coup de chance.»
– Dalaï-Lama
– Dalaï-Lama
On croit que ne pas obtenir ce qu’on veut est une mauvaise chose. Un châtiment. On se sent très petit, et on aimerait tant que la vie nous accorde toutes ces joies qui nous feraient sentir un peu plus beau, un peu plus grand. Parfois, on a le sentiment qu’elle est contre nous, qu’elle ne nous aime pas vraiment.
Et si c’était tout le contraire?
Et si, voyant qu’on se croit si petit, la vie voulait nous protéger de nous-mêmes?
Et si elle nous aimait trop pour nous donner des trésors qu’on finirait presque inévitablement par abîmer, avec nos peurs, nos complexes et la vision limitée que nous avons de nous?
Et si elle préférait attendre qu’on soit prêt à pouvoir vraiment en prendre soin? Oui, et si elle nous aimait à ce point?
Je ne sais pas… C’est juste une idée comme cela
Un beau mardi à vous!
Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
A qui veut bien participer à ses propres matins magiques
Voici quelques questions qui peuvent vous inspirer dans l’écriture de votre témoignage:
– Y a-t-il une prise de conscience spécifique qui vous a aidé à vous guérir d’une blessure, ou à relever un défi, ou peut-être simplement à vous aimer? Si oui, de quoi s’agissait-il, et comment avez-vous appris à la mettre en pratique au quotidien?
– Quelles sont les clés de votre paix intérieure, et comment avez-vous appris à les cultiver?
– Quel est l’ingrédient magique derrière vos plus belles réussites, selon vous? Quel est le «mécanisme» derrière les accomplissements dont vous êtes le plus fier?
– Si vous pouviez donner un conseil à la personne que vous étiez il y a dix ans, que serait-il? Et comment en êtes-vous venu à prendre conscience de cela?
Merci pour votre participation
Voici quelques questions qui peuvent vous inspirer dans l’écriture de votre témoignage:
– Y a-t-il une prise de conscience spécifique qui vous a aidé à vous guérir d’une blessure, ou à relever un défi, ou peut-être simplement à vous aimer? Si oui, de quoi s’agissait-il, et comment avez-vous appris à la mettre en pratique au quotidien?
– Quelles sont les clés de votre paix intérieure, et comment avez-vous appris à les cultiver?
– Quel est l’ingrédient magique derrière vos plus belles réussites, selon vous? Quel est le «mécanisme» derrière les accomplissements dont vous êtes le plus fier?
– Si vous pouviez donner un conseil à la personne que vous étiez il y a dix ans, que serait-il? Et comment en êtes-vous venu à prendre conscience de cela?
Merci pour votre participation
Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
Personne ne souhaite participer aux Matins Magiques
Eh bien, j’ai vécu récemment deux situations sur lesquelles je n’avais aucun pouvoir. Je ne pouvais rien faire d’autre qu’accepter de ne rien pouvoir faire – ou du moins, de faire beaucoup moins que je l’aurais désiré. Et comme à peu près n’importe qui l’aurait fait dans ma situation, je me suis résignée à être passive. Du moins, j’ai essayé. Et comme d’habitude, je n’ai pas réussi… Même après avoir exploré toutes les philosophies zen possibles, j’en ressortais toujours avec un malaise et une grande frustration.
Mais voici ce qui a été intéressant : cette fois, ma frustration était si grande qu’il était tout simplement impossible de l’étouffer. Elle était trop forte, je devais absolument me trouver quelque chose à faire. Et vous savez quoi? J’ai trouvé. Et j’ai finalement réalisé que je pouvais être aussi proactive et contrôlante que je le désirais, en réalité. Juste différemment…
Une des situations que je vivais était l'attente de la confirmation d’un projet dont l’aboutissement ne dépendait plus de moi. Rien à faire. Non, je ne pouvais pas mettre de la pression sur les autres personnes impliquées. Non, il n’aurait servi à rien de me faire redresser les dents, de me teindre les cheveux, ou d’apprendre l’allemand. Cela dit, j'ai pris conscience qu'il y a une chose que je pouvais absolument faire : me préparer intérieurement. Voyez-vous, certaines croyances limitatives que j’avais à mon sujet, et au sujet de la Vie, ont remonté à la surface quand ce projet a commencé à se former – des idées au sujet de ce que je mérite, du niveau de bien-être possible. Je constatais que j’avais une sorte de plafond de verre au-dessus de moi, finalement. Et comment aurais-je pu trouver un meilleur moment pour travailler sur moi et commencer à défoncer ce plafond, intérieurement?
Dans l’autre situation, une personne proche de moi vivait de grandes difficultés. Non, je ne pouvais pas prendre sa vie en charge. Non, je ne pouvais pas prendre les décisions qu’elle ne prenait pas. Je ne pouvais pas encaisser les coups pour elle, non plus. Cela dit, voici ce que personne ne pouvait m’empêcher de faire : je pouvais lui transmettre de l’amour et de l’énergie à distance. Et dès que j’en ai pris conscience, j’ai remplacé mon sentiment d’impuissance par des pratiques spirituelles. J’ai commencé à méditer pour elle chaque matin, ainsi que le soir. Je l’enveloppais de lumière et de belles énergies, en suivant diverses techniques apprises et improvisées. C’était délicieux, et j’en ressortais avec le sentiment profond de l’avoir vraiment aidée.
Ainsi, dans un cas, je me suis alignée intérieurement avec mon rêve (tout en augmentant probablement les chances qu’il se concrétise, si on part de la prémisse que l’on attire à soi ce qu’on se sent digne de recevoir), et dans l’autre, j’aidais mon amie en l’enveloppant d’amour et de magie. Cette partie de moi qui a absolument besoin d’être proactive et de créer un mouvement était donc rassasiée. Le mouvement était invisible – du moins, pour le moment – mais bien réel. J’avais fait tout ce qui était en mon pouvoir, donc je pouvais me permettre de lâcher prise et de laisser les événements se dénouer.
Même quand on pense qu'on ne peut rien faire, il y a toujours quelque chose à faire. On ne peut pas toujours modeler la réalité dans l’immédiat… mais il y a divers niveaux subtils et invisibles sur lesquels on peut toujours, toujours agir. Je sais que je n’ai pas besoin de vous en convaincre – on y croit tous, on le ressent tous intuitivement. Mais pourquoi ne pas prendre ces dimensions plus au sérieux dès maintenant? Car ce qui est merveilleux, pour les adeptes de contrôle comme vous et moi, est que ces aspects que l’on peut toujours contrôler s’avèrent également être les plus puissants.
J’espère que vous passez un beau lundi!
Eh bien, j’ai vécu récemment deux situations sur lesquelles je n’avais aucun pouvoir. Je ne pouvais rien faire d’autre qu’accepter de ne rien pouvoir faire – ou du moins, de faire beaucoup moins que je l’aurais désiré. Et comme à peu près n’importe qui l’aurait fait dans ma situation, je me suis résignée à être passive. Du moins, j’ai essayé. Et comme d’habitude, je n’ai pas réussi… Même après avoir exploré toutes les philosophies zen possibles, j’en ressortais toujours avec un malaise et une grande frustration.
Mais voici ce qui a été intéressant : cette fois, ma frustration était si grande qu’il était tout simplement impossible de l’étouffer. Elle était trop forte, je devais absolument me trouver quelque chose à faire. Et vous savez quoi? J’ai trouvé. Et j’ai finalement réalisé que je pouvais être aussi proactive et contrôlante que je le désirais, en réalité. Juste différemment…
Une des situations que je vivais était l'attente de la confirmation d’un projet dont l’aboutissement ne dépendait plus de moi. Rien à faire. Non, je ne pouvais pas mettre de la pression sur les autres personnes impliquées. Non, il n’aurait servi à rien de me faire redresser les dents, de me teindre les cheveux, ou d’apprendre l’allemand. Cela dit, j'ai pris conscience qu'il y a une chose que je pouvais absolument faire : me préparer intérieurement. Voyez-vous, certaines croyances limitatives que j’avais à mon sujet, et au sujet de la Vie, ont remonté à la surface quand ce projet a commencé à se former – des idées au sujet de ce que je mérite, du niveau de bien-être possible. Je constatais que j’avais une sorte de plafond de verre au-dessus de moi, finalement. Et comment aurais-je pu trouver un meilleur moment pour travailler sur moi et commencer à défoncer ce plafond, intérieurement?
Dans l’autre situation, une personne proche de moi vivait de grandes difficultés. Non, je ne pouvais pas prendre sa vie en charge. Non, je ne pouvais pas prendre les décisions qu’elle ne prenait pas. Je ne pouvais pas encaisser les coups pour elle, non plus. Cela dit, voici ce que personne ne pouvait m’empêcher de faire : je pouvais lui transmettre de l’amour et de l’énergie à distance. Et dès que j’en ai pris conscience, j’ai remplacé mon sentiment d’impuissance par des pratiques spirituelles. J’ai commencé à méditer pour elle chaque matin, ainsi que le soir. Je l’enveloppais de lumière et de belles énergies, en suivant diverses techniques apprises et improvisées. C’était délicieux, et j’en ressortais avec le sentiment profond de l’avoir vraiment aidée.
Ainsi, dans un cas, je me suis alignée intérieurement avec mon rêve (tout en augmentant probablement les chances qu’il se concrétise, si on part de la prémisse que l’on attire à soi ce qu’on se sent digne de recevoir), et dans l’autre, j’aidais mon amie en l’enveloppant d’amour et de magie. Cette partie de moi qui a absolument besoin d’être proactive et de créer un mouvement était donc rassasiée. Le mouvement était invisible – du moins, pour le moment – mais bien réel. J’avais fait tout ce qui était en mon pouvoir, donc je pouvais me permettre de lâcher prise et de laisser les événements se dénouer.
Même quand on pense qu'on ne peut rien faire, il y a toujours quelque chose à faire. On ne peut pas toujours modeler la réalité dans l’immédiat… mais il y a divers niveaux subtils et invisibles sur lesquels on peut toujours, toujours agir. Je sais que je n’ai pas besoin de vous en convaincre – on y croit tous, on le ressent tous intuitivement. Mais pourquoi ne pas prendre ces dimensions plus au sérieux dès maintenant? Car ce qui est merveilleux, pour les adeptes de contrôle comme vous et moi, est que ces aspects que l’on peut toujours contrôler s’avèrent également être les plus puissants.
J’espère que vous passez un beau lundi!
Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
Coucou Francesca,
Je viens de voir la rubrique sur les "Matins magiques" de Marie-Pier ...
Je les reçois également depuis ..... quelques années déjà...
J'ai également suivi son "cours de magie" il y +- 5 ans ... que du bonheur
C'est chouette de partager ici pour ceux qui ne es reçoivent pas ... quant à répondre aux questions que tu as posées dans ton post précédent ça risque de prendre un certain temps lol
Merci pour tes partages
Je viens de voir la rubrique sur les "Matins magiques" de Marie-Pier ...
Je les reçois également depuis ..... quelques années déjà...
J'ai également suivi son "cours de magie" il y +- 5 ans ... que du bonheur
C'est chouette de partager ici pour ceux qui ne es reçoivent pas ... quant à répondre aux questions que tu as posées dans ton post précédent ça risque de prendre un certain temps lol
Merci pour tes partages
Nienna- Messages : 9
Date d'inscription : 01/04/2015
Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
Merci à toi chère Nienna de me donner ton avis
Comme personne n'avait répondu à ce post, je pensais que cela n'intéressait personne, alors du coup, j'avais cessé
Mais heureusement tu es arrivée pour m'encourager à poursuivre, et pour cela je te remercie deux fois de plus...
Je poursuis donc un peu... Merci Nienna
Comme personne n'avait répondu à ce post, je pensais que cela n'intéressait personne, alors du coup, j'avais cessé
Mais heureusement tu es arrivée pour m'encourager à poursuivre, et pour cela je te remercie deux fois de plus...
Je poursuis donc un peu... Merci Nienna
Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
«Tous les changements, même les plus souhaités, ont leur mélancolie, car ce que nous quittons, c'est une partie de nous-mêmes; il faut mourir à une vie pour entrer dans une autre.»
Quand j’explore des villes étrangères à pied, j’utilise généralement la même carte routière, habituellement celle fournie par l'hôtel, pour m’orienter tout au long de mon séjour. Or, il arrive parfois que je la remplace par un modèle différent, pour une raison ou une autre. Et voici ce que j’ai pu observer : dès que je commence à utiliser la nouvelle version, je deviens toute confuse, et j’ai besoin de deux fois plus de temps pour trouver mon chemin. La carte peut être mieux faite, plus claire, plus détaillée, mais je me sens plus perdue que je ne l’ai jamais été.
Il est possible que vous n’ayez pas fait de tourisme depuis un moment, ou que vous utilisiez toujours le GPS de votre téléphone plutôt que les cartes en papier, quand vous marchez… Cela dit, je ne serais pas étonnée que ce type de confusion vous soit familier, présentement. Oui, si vous êtes comme plusieurs d’entre nous, vous avez peut-être l’impression, depuis quelque temps, d’avoir en main une «carte» très différente de toutes celles que vous avez utilisées. Et si je ne me trompe pas, probablement avez-vous également la sensation de vous être égaré… de n’avoir finalement rien de très solide à quoi vous fier.
On est habitué de vivre notre existence selon diverses valeurs, diverses priorités, en fonction d’une certaine image de nous et de la vie. Puis, à un moment ou à un autre, quelque chose se transforme en nous… Quelque chose casse, mûrit, change profondément. Notre réalité est la même, mais nous, on est différent. Notre cœur s’ouvre à de nouvelles possibilités… On désire des choses qu’on n’a encore jamais désirées – ou du moins, qu’on ne s’est jamais avouées. Quelque chose de frais et de nouveau se tisse dans la fibre de notre être. Et on se retrouve complètement désorienté. Car non seulement laisse-t-on la carte qui nous est familière, mais on la remplace par une version qui est à la fois inconnue et pas tout à fait terminée.
Ces phases de transition sont inévitables. Il y aura toujours des périodes tampons pendant lesquelles on est divisé entre ce qu’on sait et ce qu’on sent, inconfortablement tiré vers l’arrière et vers l’avant. Mais voici ce qu’il est important de se répéter, et ce que j’aimerais d’ailleurs vous rappeler aujourd’hui, si vous vous retrouvez présentement égaré en plein cœur de votre vie : cette sensation d’être perdu n’est pas un signe qu’on fait erreur. Ce n’est pas un signe qu’on est au mauvais endroit, au mauvais moment. Ce n’est pas un signe que notre carte est inférieure à celle qu’on utilisait avant. Non, c’est un signe qu’elle est nouvelle, tout simplement.
Passez un beau début de semaine!
– Anatole France
Quand j’explore des villes étrangères à pied, j’utilise généralement la même carte routière, habituellement celle fournie par l'hôtel, pour m’orienter tout au long de mon séjour. Or, il arrive parfois que je la remplace par un modèle différent, pour une raison ou une autre. Et voici ce que j’ai pu observer : dès que je commence à utiliser la nouvelle version, je deviens toute confuse, et j’ai besoin de deux fois plus de temps pour trouver mon chemin. La carte peut être mieux faite, plus claire, plus détaillée, mais je me sens plus perdue que je ne l’ai jamais été.
Il est possible que vous n’ayez pas fait de tourisme depuis un moment, ou que vous utilisiez toujours le GPS de votre téléphone plutôt que les cartes en papier, quand vous marchez… Cela dit, je ne serais pas étonnée que ce type de confusion vous soit familier, présentement. Oui, si vous êtes comme plusieurs d’entre nous, vous avez peut-être l’impression, depuis quelque temps, d’avoir en main une «carte» très différente de toutes celles que vous avez utilisées. Et si je ne me trompe pas, probablement avez-vous également la sensation de vous être égaré… de n’avoir finalement rien de très solide à quoi vous fier.
On est habitué de vivre notre existence selon diverses valeurs, diverses priorités, en fonction d’une certaine image de nous et de la vie. Puis, à un moment ou à un autre, quelque chose se transforme en nous… Quelque chose casse, mûrit, change profondément. Notre réalité est la même, mais nous, on est différent. Notre cœur s’ouvre à de nouvelles possibilités… On désire des choses qu’on n’a encore jamais désirées – ou du moins, qu’on ne s’est jamais avouées. Quelque chose de frais et de nouveau se tisse dans la fibre de notre être. Et on se retrouve complètement désorienté. Car non seulement laisse-t-on la carte qui nous est familière, mais on la remplace par une version qui est à la fois inconnue et pas tout à fait terminée.
Ces phases de transition sont inévitables. Il y aura toujours des périodes tampons pendant lesquelles on est divisé entre ce qu’on sait et ce qu’on sent, inconfortablement tiré vers l’arrière et vers l’avant. Mais voici ce qu’il est important de se répéter, et ce que j’aimerais d’ailleurs vous rappeler aujourd’hui, si vous vous retrouvez présentement égaré en plein cœur de votre vie : cette sensation d’être perdu n’est pas un signe qu’on fait erreur. Ce n’est pas un signe qu’on est au mauvais endroit, au mauvais moment. Ce n’est pas un signe que notre carte est inférieure à celle qu’on utilisait avant. Non, c’est un signe qu’elle est nouvelle, tout simplement.
Passez un beau début de semaine!
Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
«Notre vraie valeur est déjà maximale, pourvu que nous consentions à l’accepter.»
J’ai longtemps cherché ma valeur… sans jamais vraiment la trouver. Dans les moments où je me sentais toute petite, en particulier, cette affirmation de ma grandeur que je désirais tant me glissait toujours des doigts. Oh, je savais au fond de moi que j’étais digne de tout ce que je pouvais désirer – comme on l’est tous, d’ailleurs –, mais ce n’était pas assez. Je cherchais quelque chose de concret à quoi m’accrocher, une sorte de validation plus solide, plus officielle.
Puis, j’ai compris une chose : si je ne trouvais pas ma valeur, c’était simplement parce qu’il n’y a rien à «trouver». Car notre valeur n’est pas une chose qu’on mesure, ou qu’on découvre… Non, c’est nous qui l’établissons, en réalité. On l’établit chaque jour par la splendeur (ou la petitesse) des visions qu’on cultive, par la douceur (ou la raideur) avec laquelle on se parle, par les limites qu’on ose poser (ou non) pour se protéger. Et surtout, par le niveau de bien-être qu’on se permet de vivre.
En fin de compte, on pourrait dire les choses ainsi : notre valeur est maximale par défaut. C’est un acquis, on ne peut rien y faire. Cela dit, nous décidons à quel point nous en ferons l’expérience jour après jour. Et ce choix – car c’est effectivement un simple choix –, seuls nous pouvons le faire.
Bon mardi magique!
Vous pouvez partager ce message sur Twitter ou avec vos amis Facebook en les invitant à aller le lire à cette adresse : http://matinmagique.com/mm12.html
– Maynard V. Dalderis
J’ai longtemps cherché ma valeur… sans jamais vraiment la trouver. Dans les moments où je me sentais toute petite, en particulier, cette affirmation de ma grandeur que je désirais tant me glissait toujours des doigts. Oh, je savais au fond de moi que j’étais digne de tout ce que je pouvais désirer – comme on l’est tous, d’ailleurs –, mais ce n’était pas assez. Je cherchais quelque chose de concret à quoi m’accrocher, une sorte de validation plus solide, plus officielle.
Puis, j’ai compris une chose : si je ne trouvais pas ma valeur, c’était simplement parce qu’il n’y a rien à «trouver». Car notre valeur n’est pas une chose qu’on mesure, ou qu’on découvre… Non, c’est nous qui l’établissons, en réalité. On l’établit chaque jour par la splendeur (ou la petitesse) des visions qu’on cultive, par la douceur (ou la raideur) avec laquelle on se parle, par les limites qu’on ose poser (ou non) pour se protéger. Et surtout, par le niveau de bien-être qu’on se permet de vivre.
En fin de compte, on pourrait dire les choses ainsi : notre valeur est maximale par défaut. C’est un acquis, on ne peut rien y faire. Cela dit, nous décidons à quel point nous en ferons l’expérience jour après jour. Et ce choix – car c’est effectivement un simple choix –, seuls nous pouvons le faire.
Bon mardi magique!
Vous pouvez partager ce message sur Twitter ou avec vos amis Facebook en les invitant à aller le lire à cette adresse : http://matinmagique.com/mm12.html
Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
Miracles et formules magiques
Je suis tellement ravie de savoir (même si je ne le sais pas encore, ne vous ayant pas encore lus…) que vous partagerez un de vos petits miracles avec la communauté de matin-magiciens.
Le but des «mercredis miracles» est de mettre la magie de chacun au bénéfice de tous. Nous avons tous des trésors de sagesse et d’expérience à partager, des «formules magiques» qui ont provoqué de petits miracles dans notre vie… Et je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il me semble que nous gagnons tellement à sortir ces joyaux de nous et à les partager avec tous ceux et celles qui pourraient en bénéficier.
C’est ce que je fais, bien sûr, en écrivant Matin Magique. Maintenant, c’est à votre tour.
L’idée est donc d’écrire un court texte sur une de vos clés de vie. Il peut s’agir d’un petit déclic qui a fait une grande différence pour vous. Ou peut-être d’un gros déclic qui s’est échelonné sur plusieurs années. Vous pouvez raconter comment vous avez relevé un grand défi, ou ce qui vous a aidé à vous remettre sur pied à la suite d’une difficulté. Ou vous pouvez simplement partager un petit truc qui vous aide à vous sentir bien au quotidien. Les options sont illimitées!
Voici quelques questions qui peuvent vous inspirer dans l’écriture de votre témoignage:
– Y a-t-il une prise de conscience spécifique qui vous a aidé à vous guérir d’une blessure, ou à relever un défi, ou peut-être simplement à vous aimer? Si oui, de quoi s’agissait-il, et comment avez-vous appris à la mettre en pratique au quotidien?
– Quelles sont les clés de votre paix intérieure, et comment avez-vous appris à les cultiver?
– Quel est l’ingrédient magique derrière vos plus belles réussites, selon vous? Quel est le «mécanisme» derrière les accomplissements dont vous êtes le plus fier?
– Si vous pouviez donner un conseil à la personne que vous étiez il y a dix ans, que serait-il? Et comment en êtes-vous venu à prendre conscience de cela?
Puisque l’espace est limité, et parce que ce sera plus puissant ainsi, je vous suggère de développer un aspect précis en profondeur, plutôt que d’en survoler plusieurs (vous pourrez toujours écrire un deuxième témoignage sur un autre sujet une autre fois).
Pour lire la suite....
http://matinmagique.com/miracles.html
Je suis tellement ravie de savoir (même si je ne le sais pas encore, ne vous ayant pas encore lus…) que vous partagerez un de vos petits miracles avec la communauté de matin-magiciens.
Le but des «mercredis miracles» est de mettre la magie de chacun au bénéfice de tous. Nous avons tous des trésors de sagesse et d’expérience à partager, des «formules magiques» qui ont provoqué de petits miracles dans notre vie… Et je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il me semble que nous gagnons tellement à sortir ces joyaux de nous et à les partager avec tous ceux et celles qui pourraient en bénéficier.
C’est ce que je fais, bien sûr, en écrivant Matin Magique. Maintenant, c’est à votre tour.
L’idée est donc d’écrire un court texte sur une de vos clés de vie. Il peut s’agir d’un petit déclic qui a fait une grande différence pour vous. Ou peut-être d’un gros déclic qui s’est échelonné sur plusieurs années. Vous pouvez raconter comment vous avez relevé un grand défi, ou ce qui vous a aidé à vous remettre sur pied à la suite d’une difficulté. Ou vous pouvez simplement partager un petit truc qui vous aide à vous sentir bien au quotidien. Les options sont illimitées!
Voici quelques questions qui peuvent vous inspirer dans l’écriture de votre témoignage:
– Y a-t-il une prise de conscience spécifique qui vous a aidé à vous guérir d’une blessure, ou à relever un défi, ou peut-être simplement à vous aimer? Si oui, de quoi s’agissait-il, et comment avez-vous appris à la mettre en pratique au quotidien?
– Quelles sont les clés de votre paix intérieure, et comment avez-vous appris à les cultiver?
– Quel est l’ingrédient magique derrière vos plus belles réussites, selon vous? Quel est le «mécanisme» derrière les accomplissements dont vous êtes le plus fier?
– Si vous pouviez donner un conseil à la personne que vous étiez il y a dix ans, que serait-il? Et comment en êtes-vous venu à prendre conscience de cela?
Puisque l’espace est limité, et parce que ce sera plus puissant ainsi, je vous suggère de développer un aspect précis en profondeur, plutôt que d’en survoler plusieurs (vous pourrez toujours écrire un deuxième témoignage sur un autre sujet une autre fois).
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Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
«Viens prendre la place qui t’attend dans l’infini des choses, mon enfant. À l’aurore, ouvre ton cœur et élève-le comme une fleur qui s’épanouit; au coucher du soleil, incline la tête et, dans le silence, achève le jour.»
– Rabindranath Tagore
J’ai longtemps porté le bien-être des autres sur mes épaules. Ce n’est pas que je n’arrivais pas à dire non, ou que je donnais trop… Non, c’était à un niveau plus subtil. C’était comme si je sortais de moi pour être à leur service énergétiquement. Je me sentais responsable du bonheur de tout un chacun, au point où même si un pur étranger semblait malheureux, j’avais le vague sentiment que c’était ma faute, et que c’était à moi de faire quelque chose. C’était lourd, mais je n’en avais pas conscience, tellement c’était inné.
Au fil du temps, un changement s’est opéré en moi. Moi qui avais l’habitude d’être excessivement portée vers les autres, je suis devenue un peu froide intérieurement, habitée d’un puissant désir de m’isoler. J’étais même irritée quand les autres ne semblaient pas en forme, car bien qu’ils ne me demandaient absolument rien, j’avais l’impression d’être sollicitée. Cette phase n’a pas duré longtemps, mais elle était très marquée.
Un observateur aurait pu dire que j’avais régressé. Je l’ai certainement pensé! Car bien que je réussissais à garder mes élans d’impatience pour moi la majeure partie du temps, je semblais certainement un peu moins ouverte et aimante. Or, j’ai finalement compris que je n’avais pas le choix de passer par là. Tout comme vous n’avez peut-être pas le choix de passer par la phase étrange que vous traversez présentement, Francesca… Car comment pouvons-nous espérer trouver l’équilibre si nous ne nous permettons pas de le perdre temporairement?
Si on donne un petit coup sur un pendule, il ira à droite, puis à gauche, avant de trouver son centre. Et plus il aura été d’un côté, plus il devra aller de l’autre, avant de se stabiliser. C’est tout à fait normal, on ne s’attend à rien de différent.
De même, si on a une façon d’être quelque peu déséquilibrée, on passera généralement d’un extrême à l’autre, avant de trouver le centre, nous aussi. Comment pourrait-il en être autrement?
J’ai vécu ce phénomène à plus d’une reprise, certainement, comme c’est probablement votre cas. Pour prendre un autre exemple, j’ai négligé mon apparence pendant un bon moment, pour ensuite commencer à y porter beaucoup d’attention et avoir une légère obsession pour les vêtements. Ou encore, j’ai été très rigide sur le plan de mon alimentation, pour ensuite devenir exagérément épicurienne. Et en ce qui vous concerne… Je ne sais pas, peut-être avez-vous eu tendance à toujours vous rendre disponible aux autres, pour ensuite devenir soudainement un peu égoïste? Ou peut-être vous êtes-vous fait tout petit, pour ensuite commencer à occuper un peu trop d’espace?
Ce n’est pas parce qu’on a l’air bien et aimant qu’on l’est vraiment – parfois, il y a sous notre «paix» de nombreux élans refoulés, et sous notre «générosité», un manque d’estime de nous. De la même façon, ce n’est pas parce que l’on se sent tranchant ou impatient que l’on régresse ou que l’on est moins évolué… Cela peut être l’élan de vie qui reprend sa place doucement. Nous apprenons à être nous – comme le font les enfants. Car bien que l’on soit adulte, certaines parties de nous n’ont pas mûri complètement.
Si vous constatez de nouvelles façons d’être qui vous semblent étranges ou un peu extrêmes, peut-être pouvez-vous voir comment elles s’inscrivent dans un mouvement de pendule, et commencer à les accueillir pleinement. Par «les accueillir pleinement», je veux dire : vous permettre de vivre cette phase, plutôt que de tenter de l’étouffer… Vous laisser explorer ces nouveaux espaces – tout en restant maître de vous-même et en évitant d’éclabousser les personnes qui vous entourent, bien sûr.
Ainsi, vous trouverez le juste milieu… Un point d’équilibre nouveau et authentique qui sera non pas le produit de ces vieux patterns que vous n’avez jamais vraiment choisis, mais le reflet de votre vérité du moment. Parfois, vous finirez peut-être par avoir le même comportement que vous aviez avant (si vous étiez généreux, par exemple…), mais ce sera dans un état d’esprit totalement différent. Une chose est sûre : quel que soit le résultat, il sera empreint de joie. Car en fin de compte, ce qui se trouve au centre est toujours lumineux et vibrant.
Passez un beau lundi!
– Rabindranath Tagore
J’ai longtemps porté le bien-être des autres sur mes épaules. Ce n’est pas que je n’arrivais pas à dire non, ou que je donnais trop… Non, c’était à un niveau plus subtil. C’était comme si je sortais de moi pour être à leur service énergétiquement. Je me sentais responsable du bonheur de tout un chacun, au point où même si un pur étranger semblait malheureux, j’avais le vague sentiment que c’était ma faute, et que c’était à moi de faire quelque chose. C’était lourd, mais je n’en avais pas conscience, tellement c’était inné.
Au fil du temps, un changement s’est opéré en moi. Moi qui avais l’habitude d’être excessivement portée vers les autres, je suis devenue un peu froide intérieurement, habitée d’un puissant désir de m’isoler. J’étais même irritée quand les autres ne semblaient pas en forme, car bien qu’ils ne me demandaient absolument rien, j’avais l’impression d’être sollicitée. Cette phase n’a pas duré longtemps, mais elle était très marquée.
Un observateur aurait pu dire que j’avais régressé. Je l’ai certainement pensé! Car bien que je réussissais à garder mes élans d’impatience pour moi la majeure partie du temps, je semblais certainement un peu moins ouverte et aimante. Or, j’ai finalement compris que je n’avais pas le choix de passer par là. Tout comme vous n’avez peut-être pas le choix de passer par la phase étrange que vous traversez présentement, Francesca… Car comment pouvons-nous espérer trouver l’équilibre si nous ne nous permettons pas de le perdre temporairement?
Si on donne un petit coup sur un pendule, il ira à droite, puis à gauche, avant de trouver son centre. Et plus il aura été d’un côté, plus il devra aller de l’autre, avant de se stabiliser. C’est tout à fait normal, on ne s’attend à rien de différent.
De même, si on a une façon d’être quelque peu déséquilibrée, on passera généralement d’un extrême à l’autre, avant de trouver le centre, nous aussi. Comment pourrait-il en être autrement?
J’ai vécu ce phénomène à plus d’une reprise, certainement, comme c’est probablement votre cas. Pour prendre un autre exemple, j’ai négligé mon apparence pendant un bon moment, pour ensuite commencer à y porter beaucoup d’attention et avoir une légère obsession pour les vêtements. Ou encore, j’ai été très rigide sur le plan de mon alimentation, pour ensuite devenir exagérément épicurienne. Et en ce qui vous concerne… Je ne sais pas, peut-être avez-vous eu tendance à toujours vous rendre disponible aux autres, pour ensuite devenir soudainement un peu égoïste? Ou peut-être vous êtes-vous fait tout petit, pour ensuite commencer à occuper un peu trop d’espace?
Ce n’est pas parce qu’on a l’air bien et aimant qu’on l’est vraiment – parfois, il y a sous notre «paix» de nombreux élans refoulés, et sous notre «générosité», un manque d’estime de nous. De la même façon, ce n’est pas parce que l’on se sent tranchant ou impatient que l’on régresse ou que l’on est moins évolué… Cela peut être l’élan de vie qui reprend sa place doucement. Nous apprenons à être nous – comme le font les enfants. Car bien que l’on soit adulte, certaines parties de nous n’ont pas mûri complètement.
Si vous constatez de nouvelles façons d’être qui vous semblent étranges ou un peu extrêmes, peut-être pouvez-vous voir comment elles s’inscrivent dans un mouvement de pendule, et commencer à les accueillir pleinement. Par «les accueillir pleinement», je veux dire : vous permettre de vivre cette phase, plutôt que de tenter de l’étouffer… Vous laisser explorer ces nouveaux espaces – tout en restant maître de vous-même et en évitant d’éclabousser les personnes qui vous entourent, bien sûr.
Ainsi, vous trouverez le juste milieu… Un point d’équilibre nouveau et authentique qui sera non pas le produit de ces vieux patterns que vous n’avez jamais vraiment choisis, mais le reflet de votre vérité du moment. Parfois, vous finirez peut-être par avoir le même comportement que vous aviez avant (si vous étiez généreux, par exemple…), mais ce sera dans un état d’esprit totalement différent. Une chose est sûre : quel que soit le résultat, il sera empreint de joie. Car en fin de compte, ce qui se trouve au centre est toujours lumineux et vibrant.
Passez un beau lundi!
Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
Certains ont à l’intérieur d’eux un jardin qui n’a jamais été arrosé – un petit jardin aux allures de désert, donc, où rien de beau et de nouveau ne semble pouvoir s’enraciner. Ayant eu beaucoup trop lourd à porter, beaucoup trop tôt, ils n’ont l’énergie que pour recracher tous ces mots qu’ils n’ont pu avaler… Pour faire subir ce qu’ils n’auraient eux-mêmes jamais dû endurer. Leur vie entière est un appel à l’aide déguisé, un appel à cet amour qui leur a fait tant de promesses mais qui ne s’est jamais présenté.
Notre premier réflexe devant cette raideur est de se raidir. De vouloir meurtrir le meurtrier. Déserter le désert. Mais on peut aussi choisir d’être un rayon de lumière dans l’obscurité, la première interruption de ce cercle vicieux et désespéré. Sans, bien sûr, approuver leurs gestes – sans même leur accorder leur liberté, en fait, s’ils représentent un danger pour eux-mêmes ou pour la société – on peut pénétrer cœur premier dans ce petit espace sombre où personne n’ose mettre le pied… Et ainsi, amener l’amour là où il n’a encore jamais été.
Bonne journée. :-)
Marie Pier
Notre premier réflexe devant cette raideur est de se raidir. De vouloir meurtrir le meurtrier. Déserter le désert. Mais on peut aussi choisir d’être un rayon de lumière dans l’obscurité, la première interruption de ce cercle vicieux et désespéré. Sans, bien sûr, approuver leurs gestes – sans même leur accorder leur liberté, en fait, s’ils représentent un danger pour eux-mêmes ou pour la société – on peut pénétrer cœur premier dans ce petit espace sombre où personne n’ose mettre le pied… Et ainsi, amener l’amour là où il n’a encore jamais été.
Bonne journée. :-)
Marie Pier
Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
Vous êtes exactement où vous êtes censé être, présentement. Vous êtes à la bonne place, et au bon moment.
Je sais, ce n’est probablement pas l’impression que vous avez. Nous vivons généralement avec le sentiment profond d’être une erreur, de faire une erreur, et de vivre des erreurs. On n’est jamais tout à fait comme on devrait être, les choses ne sont jamais tout à fait comme elles devraient être, et on ne sera arrivé à la vraie destination que dans un petit moment. Ou un long moment.
Bien sûr, il y a une raison pour laquelle cette impression nous semble si réelle, si justifiée. C’est qu’il y a toujours de bons arguments qui nous viennent à l’esprit : notre objectif du moment n’est pas encore concrétisé, on ne se sent pas bien, un danger potentiel semble sur le point de se pointer, etc. Mais voici le hic, avec cette logique : si on déclare que ce sont là de bonnes raisons de considérer ce moment comme défectueux, cela veut dire qu’on accepte de vivre notre vie entière comme un défaut, comme un problème à régler. Car vous savez tout comme moi que la douleur, les objectifs non concrétisés, les dangers potentiels ne sont pas prêts de s’en aller. Même quand tout se passe bien, il y a toujours au moins une petite ombre au tableau.
Quand on parle de la souffrance, on fait généralement référence aux émotions qui nous habitent en réaction aux difficultés qu’on rencontre. Et effectivement, on peut vivre beaucoup de douleur ainsi. Or, les blessures les plus profondes ne sont pas celles qu’on vit en réaction à nos expériences, mais celles qu’on s’inflige en choisissant de s’en déconnecter – en opposant une résistance à la réalité intérieure et extérieure du moment. Chaque fois qu’on juge ce qui nous habite, chaque fois qu’on tente de fuir vers l’avant, chaque fois qu’on voit le présent comme une erreur, c’est une petite déchirure qu’on crée. C’est un peu comme si on s’arrachait à notre mère – à notre mère la Vie. Une mère apparemment très imparfaite, parfois, mais la seule mère que l’on a.
Accueillir pleinement la vie, exactement telle qu’elle se présente en ce moment. Je me demande si ce n’est pas la définition la plus juste du bonheur. Parfois, je me demande même si ce n'en est pas la seule vraie définition, finalement. Car on peut avoir les plus beaux rêves du monde, et les plus belles promesses d’avenir qui soient… Mais comment pourrait-il y avoir la moindre possibilité de bonheur ailleurs qu’ici et maintenant?
Bonne journée!
Je sais, ce n’est probablement pas l’impression que vous avez. Nous vivons généralement avec le sentiment profond d’être une erreur, de faire une erreur, et de vivre des erreurs. On n’est jamais tout à fait comme on devrait être, les choses ne sont jamais tout à fait comme elles devraient être, et on ne sera arrivé à la vraie destination que dans un petit moment. Ou un long moment.
Bien sûr, il y a une raison pour laquelle cette impression nous semble si réelle, si justifiée. C’est qu’il y a toujours de bons arguments qui nous viennent à l’esprit : notre objectif du moment n’est pas encore concrétisé, on ne se sent pas bien, un danger potentiel semble sur le point de se pointer, etc. Mais voici le hic, avec cette logique : si on déclare que ce sont là de bonnes raisons de considérer ce moment comme défectueux, cela veut dire qu’on accepte de vivre notre vie entière comme un défaut, comme un problème à régler. Car vous savez tout comme moi que la douleur, les objectifs non concrétisés, les dangers potentiels ne sont pas prêts de s’en aller. Même quand tout se passe bien, il y a toujours au moins une petite ombre au tableau.
Quand on parle de la souffrance, on fait généralement référence aux émotions qui nous habitent en réaction aux difficultés qu’on rencontre. Et effectivement, on peut vivre beaucoup de douleur ainsi. Or, les blessures les plus profondes ne sont pas celles qu’on vit en réaction à nos expériences, mais celles qu’on s’inflige en choisissant de s’en déconnecter – en opposant une résistance à la réalité intérieure et extérieure du moment. Chaque fois qu’on juge ce qui nous habite, chaque fois qu’on tente de fuir vers l’avant, chaque fois qu’on voit le présent comme une erreur, c’est une petite déchirure qu’on crée. C’est un peu comme si on s’arrachait à notre mère – à notre mère la Vie. Une mère apparemment très imparfaite, parfois, mais la seule mère que l’on a.
Accueillir pleinement la vie, exactement telle qu’elle se présente en ce moment. Je me demande si ce n’est pas la définition la plus juste du bonheur. Parfois, je me demande même si ce n'en est pas la seule vraie définition, finalement. Car on peut avoir les plus beaux rêves du monde, et les plus belles promesses d’avenir qui soient… Mais comment pourrait-il y avoir la moindre possibilité de bonheur ailleurs qu’ici et maintenant?
Bonne journée!
Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
«Rien, ici-bas, n'est plus souple, moins résistant que l'eau,
et pourtant il n'est rien qui vienne mieux à bout du dur et du fort.»
– Lao-Tseu
et pourtant il n'est rien qui vienne mieux à bout du dur et du fort.»
– Lao-Tseu
Oui, on peut devenir une «meilleure personne» en scrutant et en jugeant nos failles. Le changement ne durera probablement pas longtemps – on sait que tout ce qui est rigide finit par casser –, et on ne s’épanouira jamais à notre plein potentiel dans un climat de négativité… Mais on constatera certainement de petites améliorations.
Oui, on peut adopter de nouvelles habitudes saines en se jugeant chaque fois qu’on est sous l’emprise de nos vieux schémas répétitifs. On se sentira ainsi de plus en plus petit et impuissant, et on perdra tant d’énergie dans le combat qu’on en aura très peu à investir dans le changement… Mais on réussira certainement à créer un mouvement.
Oui, on peut avancer en se donnant de petits coups de pied au derrière. On s’épuisera un peu plus à chaque pas, et à la fin, on aura trop mal au popotin pour savourer le résultat… Mais effectivement, on aura parcouru une certaine distance.
Donc oui, toutes ces approches peuvent fonctionner. On pourrait dire.
Mais voici ce qu’on peut faire également, si on le choisit : on peut créer un climat de respect et de douceur à l’intérieur de nous, et se transformer en laissant notre être profond se déployer naturellement – non pas en l’étouffant. On peut adopter de nouvelles habitudes en puisant notre énergie dans une magnifique vision, et en utilisant le bien-être que lesdites habitudes nous apportent comme motivation. On peut avancer en se connectant aux parties de nous qui sont joyeusement impatientes d’atteindre la destination, sans coup de pied requis.
En fin de compte, tout ce que la culpabilité et la honte sont censées nous aider à accomplir, notre cœur peut nous permettre de le faire également – et toujours beaucoup plus joyeusement et efficacement. Sans exception.
Marie Pier
Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
Merci pour la transmission de ce doux message <3
Almitra- Messages : 11
Date d'inscription : 28/08/2015
Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
Peut-être êtes-vous accro à la nourriture, à l’amour, ou à l’alcool. Peut-être avez-vous tendance à fuir dans votre tête, ou à fêter jusqu’à en perdre la tête, ou à encombrer votre vie de possessions. Je ne sais pas quelles sont les vôtres, mais on a tous de mauvaises habitudes qu’on tend à juger sévèrement.
Pourquoi adoptons-nous ces comportements? C’est une question qu’on se pose rarement, mais qu’on gagne tellement à méditer. Car la réponse est à la fois toute simple et incroyablement puissante : quoi qu’on fasse, on le fait car on veut se sentir mieux. C’est tout. C’est notre seul et unique but. Même quand on se fait du mal, c’est parce qu’on veut se faire du bien – parce que cela nous procure une forme de confort. Ne serait-ce que le confort d’être en terrain familier.
Ainsi, oui, on tend effectivement à juger durement ces comportements. Mais en fait, même les habitudes les plus disgracieuses, même les moments où on boit la dixième bière, sont ancrés dans la plus belle et la plus lumineuse partie de nous : dans notre goût du bonheur, dans notre pulsion de vie. Et dans une grande intelligence, aussi… Car vraiment, pourquoi accepterions-nous la souffrance si nous pouvions l’éviter d’une façon ou d’une autre? Il y a une sagesse innée dans le fait de ne pas tolérer la douleur – de reconnaître que notre état naturel est l’allégresse et de refuser tout compromis.
Évidemment, vous savez tout comme moi qu’on ne se fait pas vraiment de bien avec ce type de stratégies; le soulagement n’est que superficiel, et le prix à payer est beaucoup plus élevé que tout ce qu’on pourrait en retirer. Mais cela n’enlève rien à la beauté de l’élan qui nous anime. Et plutôt que de tenter de s’étouffer, on gagne tellement, au contraire, à se connecter à cette fureur de vivre… On gagne tellement à se rapprocher d’elle et à la laisser nous guider, graduellement, vers le bien-être authentique et profond qu’on a toujours désiré. Car on peut certainement tenter de se motiver à changer par la honte et le jugement… mais ultimement, seulement cette force d’amour aura le pouvoir de nous libérer.
Passez une belle journée!
Re: LES MATINS MAGIQUES de Marie Pier
On ne peut pas perdre vingt kilos du jour au lendemain. On ne peut pas se bâtir une carrière passionnante en un clin d’œil. Et on ne peut certainement pas devenir prospère instantanément – même si plusieurs organisations tentent de nous convaincre du contraire. ;-)
Il y a une chose, par contre, qu’on peut changer instantanément : notre relation avec notre corps… Notre relation avec le travail… Notre relation avec l’argent. Même si la réalité est toujours la même, on peut entretenir de nouvelles pensées qui seront à l’origine des belles émotions désirées. Par exemple, on peut apprendre à apprécier notre corps tel qu’il est maintenant, et tenter de voir nos rondeurs différemment. Ou faire notre travail actuel avec le plus d’enthousiasme possible, en attendant de le quitter. Ou refuser de cultiver le sentiment de limitations que notre budget semble nous imposer.
En réalité, on ne veut pas un corps mince; on veut aimer notre corps, tout simplement. On ne veut pas un nouveau travail passionnant, on veut être passionné. On ne veut pas l’abondance financière, on veut le sentiment de paix et de liberté qui viendrait avec. Oh, on est convaincus qu’on commencera à entretenir ces beaux états comme par magie une fois à destination… Mais la vérité est que nos pensées nous suivent partout – si on a tendance à rejeter un aspect de notre vie maintenant, on continuera généralement à le faire même quand les circonstances sembleront idéales. Changer notre monde extérieur sans changer notre relation avec lui ne change rien du tout, finalement.
Ainsi, oui, il est tout à fait possible de transformer notre vie du jour au lendemain. Non seulement est-ce possible, mais on pourrait dire que les seuls véritables changements sont ceux qu’on peut faire immédiatement.
Bonne journée!
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