Le jeu secret de la chaine sans fin

tous,


Tout est dans le titre :




Un chaine sans fin se crée en prenant comme premier mot, le dernier mot de la phrase précédente.
Ce qui produit un enchainement sans fin de phrases reliées par un trait d'union spécial, le dernier mot de la phrase.
Ce qui évoque le mythe de Narcisse et Echo, le phénomène de l'eulalie et tout ce qui rime à soi en général...


Un détail parmi d'autres remarquables :

Mieux vaut tenir compte de l'article et du substantif tout en donnant si possible la prédominance au substantif.

Pour une meilleure lecture, merci de recopier, si possible en citation, la phrase précédente, afin de rendre, à tous, plus fluide la lecture.

Exemple et commencement du Jeu secret de la chaine sans fin:

ton coeur est ailleurs au soleil en route vers les profondes heures, alors !
Alors les heures sont derrière la vitre, avec le soleil à l'horizon en signe de renouveau...

La prochaine phrase doit commencer avec le mot "renouveau", l'ajout d'un article est toléré.

L'idée est pour chacun d'écrire sa phrase, avec le même sérieux que l'enfant qui joue.


Je commence avec le message suivant :




Bonne suite et souriante journée à tous

Tao a écrit:repose ton esprit, tes peurs, tes doutes, tes fixations, et se jouera la plus belle chanson pour ton âme...

Ame est un mot formé par les initiales des mots suivants Amour Mystère Energie

solasido a écrit:

L'idée est pour chacun d'écrire sa phrase, avec le même sérieux que l'enfant qui joue.

formant un pont au dessus d'un témoin "indomptable" par un
"duo" conservateurs de mots en secret d'un jeu d'une chaine
faite de papier ( fin de citation )

shamallo a écrit:Tao! Tu as oublié le dernier mot en gras! Tu vas te faire sonner les cloches!

Yen Houei annonça un jour à Confucius qu’il partait en voyage.

- Où vas-tu ? lui demanda Confucius.

- Je pars pour Wei, répondit Yen Houei.

- Et que vas-tu faire là-bas ?

- Il paraît que le prince de Wei est jeune, qu’il n’en fait qu’à sa tête, qu’il abuse de son pouvoir et ne veut pas reconnaître ses torts. Il ne fait aucun cas de la vie de ses sujets, les cadavres jonchent les campagnes comme de l’herbe sèche, les survivants ne savent plus vers qui se tourner. Vous disiez qu’au lieu de rester dans les Etats bien gouvernés, il faut aller dans ceux où règne le désordre que ce sont les malades qui ont besoin du médecin. J’agis dans cet esprit, je vais voir si je puis peut-être proposer quelque remède.


- Tu vas te faire exécuter, voilà tout, fit Confucius. Car l’action doit avoir un but précis, sinon elle se divise, elle se brouille, elle tourne mal et cause à la fin des dégâts irréparables. Les sages d’autrefois gardaient en eux le ressort de l’action, ils ne le laissaient pas à d’autres.

Tant que tu n’es pas sûr de le détenir, ne te mêles pas de mettre fin aux méfaits d’un tyran. Et puis, sais-tu ce qui détruit l’intégrité ? c’est le désir de se faire un nom. Et saistu d’où vient l’astuce ? de la volonté d’avoir le dessus. Chacun cherche à se faire un nom pour en imposer et use d’astuce pour avoir barre sur autrui.

Ce sont des conduites néfastes, par lesquelles tu ne mèneras rien à bien. La plus parfaite intégrité, la plus inébranlable bonne foi ne te seront d’aucun secours, pas plus que ta bonne réputation ou les prévenances que tu auras pour les autres si tu ignores les passions qui les agitent, si tu ne comprends pas les mouvements de leur esprit. En outre, si tu brilles devant un tyran en lui faisant une homélie sur la bonté et la justice, tu feras apparaître ses tares en même temps que tes propres mérites . C’est ce qu’on appelle démolir quelqu’un.

Quand on démolit les autres, on se fait démolir à son tour. De plus, si ce prince prétend s’entourer de gens de mérite , il ne va pas apprécier que tu te distingues à leurs dépens. Abstiens-toi , te dis-je, car sinon, comme tous les grands de ce monde, il va profiter de sa position pour jouer au plus fin.

Tu vas être ébloui, puis te faire conciliant, te répandre en excuses, adopter la pose du plus profond respect et finir par lui donner raison. Tu te seras servi du feu pour combattre l’incendie, ou de l’eau pour arrêter l’inondation. Tu n’auras fait qu’aggraver le mal . Si tu cèdes au départ, tu céderas jusqu’au bout. Crois-moi, suis mon conseil, ou tu perdras la vie.

Autrefois, le tyran Tsié a fait exécuter son ministre Kouan Longfeng, le tyran Tcheau a fait mettre à mort son oncle le prince Pi Kan. Ces deux conseillers étaient des hommes d’une haute moralité, qui avaient mis leur charge à profit pour veiller au bien-être du peuple et qui avaient, de ce fait, porté ombrage à leurs souverains.

Ces souverains se sont débarrassés d’eux à cause de leur moralité. Voilà où mènent les bonnes réputations. Et quand le bon roi Yao a attaqué les petites principautés de Ts’ongtcheu et Su’ao, et le bon roi Yu celle de Yeauhou , ils les ont laissées dévastées, dépeuplées, ils ont tué leurs princes de la façon la plus cruelle. Ils n’ont cessé de se lancer dans de telles campagnes parce qu’ils étaient avides de rapines. Ne vois-tu donc pas qu’ils étaient tous avides, les uns de prestige, les autres de possessions ?

La soif de prestige et de possession est une force à laquelle même un saint homme ne peut s’opposer. Ce n’est pas toi qui vas l’arrêter.Mais tu dois tout de même avoir une idée en tête. Dis-moi ce que tu comptes faire ?

- Ne pensez-vous pas, demanda Yen Houei, que si je me contente d’exhorter le prince sans arrière pensée, en restant respectueux et modeste, je parviendrai tout de même à quelque chose ?

- Certainement pas répliqua Confucius. Le prince de Wei est si plein de lui-même et si imprévisible que personne n’ose s’opposer à lui. Il n’a cure du sentiment des autres, il ne suit que ses penchants. Comment veux-tu qu’il devienne vertueux puisqu’il refuse de s’amender même dans les plus petites choses . Il est obstiné, tu ne l’influenceras pas. Même s’il se donne un air conciliant, il n’en fera qu’à sa tête. En t’y prenant ainsi, tu n’arriveras à rien.

- Certes, reprit Yen Houei, mais je serai franc dans mon for intérieur, je serai accommodant au dehors, j’invoquerai les précédents anciens. En étant franc au fond de moi même, je m’associerai au Ciel et, dès lors, le Fils du Ciel et moi même étant tous deux nés du Ciel, je lui parlerai sans me soucier de son approbation, sans craindre sa réprobation. Celui qui agit ainsi, on l’appelle enfant. Voilà ce que j’entends par "m’associer au Ciel".

En me montrant accommodant au dehors, je m’associerai aux hommes. Présenter sa tablette, s’agenouiller, s’incliner sont les gestes habituels du ministre, que les autres font et que je ferai comme eux. Me conduire comme les autres, de façon à ce qu’ils ne puissent rien me reprocher, c’est ce que j’appelle "m’associer aux hommes".

Et en invoquant les précédents d’autrefois, je m’associerai aux Anciens. Je rappellerai des préceptes ou formulerai des reproches dans des termes que j’emprunterai aux grands hommes d’autrefois, non dans des termes à moi. En procédant ainsi, je serai franc tout en restant inattaquable. C’est ce que j’appelle "m’associer aux Anciens". N’arriverai-je pas à quelque chose, ainsi ?

- En aucun cas répondit Confucius. Tu as bien trop d’idées convenues dans la tête, d’idées chimériques ! Tu t’en tireras peutêtre sans dommage, mais ce sera bien tout Tu n’auras rien obtenu . Tu n’as aucune chance d’exercer une action transformatrice sur le prince, car tu te laisses mener par l’intention.

- Je n’ai pas d’autre ressource. Sauriez vous que faire, vous ?

- Jeûne, te dirai je ; car crois-tu qu’il soit facile d’agir quand on agit intentionnellement ? Si tu crois cela, le vaste Ciel ne te sera pas favorable.

- Je suis pauvre, cela fait des mois que je n’ai pas bu de vin ni mangé de viande. Puis je considérer que j’ai jeûné ?

- Cela, c’est le jeûne rituel, ce n’est pas le jeûne de l’esprit.

- Qu’est-ce que le jeûne de l’esprit ?

- Unifie ton attention, expliqua Confucius. N’écoute pas avec ton oreille, mais avec ton esprit. N’écoute pas avec ton esprit, mais avec ton énergie. Car l’oreille ne peut faire plus qu’écouter, l’esprit ne peut faire plus que reconnaître tandis que l’énergie est un vide entièrement disponible. L’acte s’assemble seulement dans ce vide. Et ce vide, c’est le jeûne de l’esprit.

- Avant d’entrer dans cet état, je sens ma propre existence. Ensuite, je ne la sens plus. Est-ce cela, le vide ?

- C’est exactement cela, répondit le maître. Je te dirai donc que, si tu es capable d’entrer dans cette cage qu’est la cour de Wei et de t’y mouvoir à l’aise, sans te soucier des réputations ; de chanter si le prince t’écoute et de te taire s’il ne t’écoute pas ; d’être toi-même inaccessible, de rester un au dedans et de t’installer dans l’inévitable je te dirai qu’alors tu peux tenter ta chance.

Il est facile de quitter le monde, il est beaucoup plus difficile d’y marcher sans toucher terre . Il est facile de tricher quand on est au service de l’humain, on ne peut pas le faire quand on est au service du céleste.

traduction Jean François Billeter

shamallo a écrit:Par commentaires, bien sûr, ou bien -tirer par les cheveux- par compassion

Cela est dû encore à ton observation !
Comme tu en as une conscience, tu modifies la réalité de l'information que tu lis,
rituellement, avec ou sans silence intentionnel aux jeux de mots.


Commentaire n'est pas comment taire ceci dit dans le sens de
comment peut-on conserver plein ce qui veut déborder ?


Nous en revenons à une vieille question, où la définition de réalité
reste en étroite relation avec ceux qui sont là pour l’observer...


Est-ce que ta réalité Humaine pourrait être une variable,
affectant tout ce que tu vois et fais ?

Est-ce que ton temps pourrait être variable,
affecté par ce qui tu voies et fais ?

La réponse a toujours été oui.

shamallo a écrit:Ben je ne dis plus rien ici, alors, toi jamais content : Pare anneaux des fous à moi?

Trait 1. Se débarrasser de la peur car la peur est, à 80%, la réponse…
Trait 2. La méditation fait aussi partie de la solution…
Trait 3. La vraie méditation, avec intention, motivation et respiration.

Trait 4. Finalement, la véritable estime de soi est le dénouement véritable du problème (le même que de s’aimer soi-même).
Trait 5. Lorsque cela est implanté, alors la dépendance, l'esclavage à l'attitude d'autrui, commence à diminuer et à s’en aller.
Trait 6. L'échec du hasard est aussi donné comme épreuve, défi, opportunité, tremplin...

Bon présent à toi et à tous

shamallo a écrit:Tao! Tu as oublié le dernier mot en gras! Tu vas te faire sonner les cloches!

Pas d'erreur, s'il vous plait, comme tout jeu basé sur la bonne volonté en action,
spirituellement , donc avec T.A.C.T, le jeu secret de la chaine sans fin
sert aussi à dissoudre la peur de l'autre dès son prévisible C.O.N.T.A.C.T ...




Créons-nous un bel, viierge et vivace aujourd'hui