Les constellations familiales
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Les constellations familiales
Les
constellations familiales
"L'individu est d'abord
membre d'une famille avant d'être un sujet particulier". Cette phrase si
simple, de bon sens dans sa première apparence, est pourtant à la base d'une
des évolutions fondamentales de la psychologie moderne : l'apparition de la
thérapie familiale, dont la Constellation Familiale est l'une des méthodes
les plus connues.
L'individu est bien le même, mais le point de vue pour le comprendre ne
s'appuie pas sur son seul récit de vie. Bien au contraire, c'est en écoutant
l'histoire familiale racontée par chacun de ses membres, en faisant
s'entrecroiser les différents récits que le thérapeute a une petite chance de
saisir les interactions qui ont contribué à la construction des modes de
réaction de chacun.
Les thérapies familiales englobent des techniques, des analyses et des théories
différentes mais toutes ont en commun de replacer l'individu au cœur d'un
système complexe de relation nommé "famille". Dans ce vaste champ des
thérapies familiales, aujourd'hui en plein essor, un méthode, apparue il y a
quelques années, s'est implantée dans de nombreux pays.
La Constellation Familiale, théorisée par un thérapeute allemand, Bert
Hellinger, est maintenant pratiquée par des centaines de praticiens en
Allemagne. La Belgique,
l'Italie, l'Espagne sont en train de suivre ce mouvement. La France, depuis trois ans,
voit le nombre de praticiens formés augmenter régulièrement. Cette méthode est
extrêmement attractive : elle est rapide, concrète, pratique et d'une certaine
simplicité de mise en œuvre.
Une simplicité toute en apparence, qui nécessite cependant une grande
expérience de la part du thérapeute, de l'humilité, de l'intuition et beaucoup
d'humanité. L'intuition et la sensibilité qui devront être nécessaires au
thérapeute ne doivent jamais faire oublier la rigueur de la démarche et
l'objectif final de l'acte thérapeutique, c'est-à-dire la résolution du
problème exposé.
La relation avec la famille est essentielle pour tout individu. Bébé, nous
sommes accueillis au monde par des adultes et c'est par eux et au travers d'eux
que va se construire notre premier rapport à la réalité de ce monde.
La force des ancêtres
"Je suis Untel, fils (fille) d'Untel et d'Unetelle, lui-même fils
de..." : cette très ancienne coutume de se présenter exprime simplement
que nul n'est "quelqu'un" tout seul.
"Pour avancer, dit encore Bert Hellinger, il faut s'appuyer sur sa
famille". Pour prendre le chemin de la liberté, il est nécessaire d'être
bien positionné dans son propre chemin de vie. Cela n'est possible que
lorsqu'on a clairement énoncé d'où l'on vient, de qui, par quelle filiation et
que l'on a honoré celle-ci. Quand on a pris entièrement en soi la "force
de ses ancêtres", alors on peut avancer vers sa propre liberté.
Paradoxalement, c'est en reconnaissant ce qu'on doit à ceux qui nous ont portés
jusqu'à la vie (parents, grands-parents, arrière-grands-parents…) que l'on peut
être véritablement soi-même. Sans cette reconnaissance consciente de nos liens,
nous restons toute notre vie englués dans des sentiments de rejet, de fusion ou
de fuite.
Notre société a largement oublié ce respect de l'ordre généalogique. Les
générations des années 1950 / 60, en voulant se démarquer totalement du passé,
auront été les générations du rejet des "vieux", de la coupure
brutale entre les générations tant au point de vue affectif, social que
culturel ou politique.
Il est vrai que les traumatismes des deux guerres mondiales, des dictatures
communistes, l'échec éthique du modèle de la société de consommation ont poussé
les générations montantes à une volonté de rupture avec un ordre ancien qui
apparaissait comme aliénant. Les enfants perdus que je rencontre dans mes
ateliers sont en partie le résultat de ce chaos générationnel. Je sais
aujourd'hui qu'il me faut d'abord les réparer au niveau de leurs racines
familiales si je veux qu'ils puissent se situer clairement dans l'Univers
qu'ils habitent. Réparer, cela signifie clarifier les liens, mettre au jour les
dysfonctionnements cachés, honorer la branche humaine dont nous sommes issus.
Un héritage inconscient
Ce n'est certainement pas par hasard que le créateur de la méthode, Bert
Hellinger, soit allemand : dans ce pays, le poids de la culpabilité collective
a entraîné dans les jeunes générations des souffrances et des errances
dramatiques.
"Untel, fils d'Untel" cela signifie aussi que l'héritage n'est pas
seulement celui du nom. Il ne s'arrête pas à l'aspect génétique ou culturel. Ce
que nous sommes, c'est aussi ce que nous avons intégré au plus profond de nous-mêmes
de l'histoire de notre famille.
Quand je dis "histoire", il s'agit des événements qui ont agité
celle-ci : divorces, séparations, exclusions, maladies, suicides, morts
violentes, injustices d'héritages, enfants naturels, enfants morts en bas âge,
adultères, maladies mentales, dépressions, morts en couches, disparitions,
crimes, faits de guerre, émigrations…
Cette liste peut paraître brutale, elle représente pourtant ce qui fait la
"banale" tragédie de l'existence.
Quelle famille ne connaît pas au moins deux ou trois de ces dramatiques
événements ? L'Europe a été traversée par deux guerres mondiales avec des
conséquences incalculables sur les familles.
A ces deux guerres s'ajoutent les guerres coloniales souvent cachées ou niées
(Algérie, Maroc, Madagascar, Vietnam…). J'ai pu constater maintes fois que ce
passé ressurgit aujourd'hui brutalement lors du travail en Constellations
Familiales. Ces événements qui bouleversent une famille s'installent presque
toujours très souvent dans le domaine du non-dit. Peur du regard des autres,
peur du jugement d'autrui ou encore trop grande douleur qui ne peut s'exprimer
: les secrets se forment de cette façon et deviennent terriblement lourds.
L'histoire de la famille se tisse de ce qui est raconté (le mythe familial) et
de ce qui est caché (les secrets).
Tout cela, l'enfant le porte sur ses épaules.
Or, un enfant "sait" tout ce qui se passe dans une famille. En
réalité, ce qui est caché est connu de tous, de façon consciente ou
inconsciente. Plus encore, le destin de l'un peut basculer sur les épaules d'un
autre.
La famille est un système
"La famille en tant que groupe, en tant que système, est liée par une
conscience" estimait Bert Hellinger, dans une interview qu'il m'avait
accordée en 2001, allant même jusqu'à parler "d'âme" de la famille.
Comme si, au-delà des inconscients de chacun, se situait un autre niveau de
conscience qui engloberait chaque membre de la famille.
On peut également dire que tout système constitué (famille, clan, pays,
entreprise…) génère son propre champ de conscience qui influence tous ceux qui
le constituent.
C'est en référence à cette notion de conscience collective - avec ses deux
niveaux, conscient et inconscient - que l'on peut expliquer ce qu'on nomme les
"loyautés invisibles" : quelqu'un va être loyal à un membre de la
famille, même inconnu, en prenant sur lui une partie du destin de cette
personne, en particulier si celle-ci a été exclue. Un fils prend sur lui un
oncle rejeté, une fille va s'exclure à la place d'une grand-mère, etc. Cette
"loyauté" est tout à fait inconsciente.
On pourrait dire que, de façon spontanée, le système s'équilibre : quelqu'un va
remplacer l'exclu, l'oublié, le trahi.
"Il y a trois grandes dynamiques familiales qui mènent à la souffrance et
à la maladie" explique encore Bert Hellinger. Elles sont explicitées par
des phrases types : "je te suis", "je le fais à ta place",
"je me charge de ton fardeau". Ces dynamiques inconscientes sont
dictées par l'amour, celui de l'enfant pour ses parents et sa famille. Mais
c'est un amour destructeur qui ne fait qu'ajouter du malheur au malheur.
Prendre la maladie de quelqu'un, mourir à sa place, accomplir ce qu'il aurait
voulu ou se charger de sa culpabilité, relève de la pensée magique, de l'amour
magique qui est typiquement celui de l'enfance.
Hélas, une fois ces messages intégrés dans le subconscient, ils vont parasiter
la vie de celui qui les a reçus et le malheur, comme une pierre, roule de
génération en génération.
Cela se manifestera dans la vie du récepteur par des échecs à répétition,
l'impression de ne pas être à sa place, des maladies ou des accidents, la
difficulté de construire un couple, la dépression, l'interdiction intérieure
d'avoir droit au bonheur… Souvent les personnes qui viennent faire leur Constellation
ont l'impression de "ne pas être dans leurs baskets", se sentent
dépassées par une force plus puissante qu'eux.
La Constellation
va permettre de remettre chacun à sa place dans la famille. L'ordre est un
élément fondamental pour que l'amour et le respect puissent s'exprimer. Si un
enfant a pris la place d'un parent, si un ex-conjoint n'est pas reconnu et
honoré, si un cadet a pris la place de l'aîné, le désordre qui s'installe est
source de confusion et de malheur. Ce faisant, l'intrication, le nœud
relationnel caché va être mis au jour, dévoilé et pourra ainsi être mis en
position d'être dénoué, réparé, guéri.
.
Source: Marthe Marandola
Médiatrice familiale, diplômée en Sciences
humaines et en Pratiques sociales, en Etudes Supérieures de l'Animation
culturelle et sociale avec une spécialisation en astronomie, elle a suivi une
formation en analyse transactionnelle, aux techniques relationnelles
non-violentes et à la méthode des Constellations Familiales. Conférencière,
organisatrice de stages et de festivals scientifiques, collaboratrice aux
Editions Larousse, de la Cité
des Sciences et de plusieurs magazines. Elle est l'auteure de "l'Esprit
des Etoiles", Ed. des Trois Monts.
tél. : 01.40.18.00.21 - 06.68.28.36.38,
marthe.marandola@free.fr.
.
constellations familiales
"L'individu est d'abord
membre d'une famille avant d'être un sujet particulier". Cette phrase si
simple, de bon sens dans sa première apparence, est pourtant à la base d'une
des évolutions fondamentales de la psychologie moderne : l'apparition de la
thérapie familiale, dont la Constellation Familiale est l'une des méthodes
les plus connues.
L'individu est bien le même, mais le point de vue pour le comprendre ne
s'appuie pas sur son seul récit de vie. Bien au contraire, c'est en écoutant
l'histoire familiale racontée par chacun de ses membres, en faisant
s'entrecroiser les différents récits que le thérapeute a une petite chance de
saisir les interactions qui ont contribué à la construction des modes de
réaction de chacun.
Les thérapies familiales englobent des techniques, des analyses et des théories
différentes mais toutes ont en commun de replacer l'individu au cœur d'un
système complexe de relation nommé "famille". Dans ce vaste champ des
thérapies familiales, aujourd'hui en plein essor, un méthode, apparue il y a
quelques années, s'est implantée dans de nombreux pays.
La Constellation Familiale, théorisée par un thérapeute allemand, Bert
Hellinger, est maintenant pratiquée par des centaines de praticiens en
Allemagne. La Belgique,
l'Italie, l'Espagne sont en train de suivre ce mouvement. La France, depuis trois ans,
voit le nombre de praticiens formés augmenter régulièrement. Cette méthode est
extrêmement attractive : elle est rapide, concrète, pratique et d'une certaine
simplicité de mise en œuvre.
Une simplicité toute en apparence, qui nécessite cependant une grande
expérience de la part du thérapeute, de l'humilité, de l'intuition et beaucoup
d'humanité. L'intuition et la sensibilité qui devront être nécessaires au
thérapeute ne doivent jamais faire oublier la rigueur de la démarche et
l'objectif final de l'acte thérapeutique, c'est-à-dire la résolution du
problème exposé.
La relation avec la famille est essentielle pour tout individu. Bébé, nous
sommes accueillis au monde par des adultes et c'est par eux et au travers d'eux
que va se construire notre premier rapport à la réalité de ce monde.
La force des ancêtres
"Je suis Untel, fils (fille) d'Untel et d'Unetelle, lui-même fils
de..." : cette très ancienne coutume de se présenter exprime simplement
que nul n'est "quelqu'un" tout seul.
"Pour avancer, dit encore Bert Hellinger, il faut s'appuyer sur sa
famille". Pour prendre le chemin de la liberté, il est nécessaire d'être
bien positionné dans son propre chemin de vie. Cela n'est possible que
lorsqu'on a clairement énoncé d'où l'on vient, de qui, par quelle filiation et
que l'on a honoré celle-ci. Quand on a pris entièrement en soi la "force
de ses ancêtres", alors on peut avancer vers sa propre liberté.
Paradoxalement, c'est en reconnaissant ce qu'on doit à ceux qui nous ont portés
jusqu'à la vie (parents, grands-parents, arrière-grands-parents…) que l'on peut
être véritablement soi-même. Sans cette reconnaissance consciente de nos liens,
nous restons toute notre vie englués dans des sentiments de rejet, de fusion ou
de fuite.
Notre société a largement oublié ce respect de l'ordre généalogique. Les
générations des années 1950 / 60, en voulant se démarquer totalement du passé,
auront été les générations du rejet des "vieux", de la coupure
brutale entre les générations tant au point de vue affectif, social que
culturel ou politique.
Il est vrai que les traumatismes des deux guerres mondiales, des dictatures
communistes, l'échec éthique du modèle de la société de consommation ont poussé
les générations montantes à une volonté de rupture avec un ordre ancien qui
apparaissait comme aliénant. Les enfants perdus que je rencontre dans mes
ateliers sont en partie le résultat de ce chaos générationnel. Je sais
aujourd'hui qu'il me faut d'abord les réparer au niveau de leurs racines
familiales si je veux qu'ils puissent se situer clairement dans l'Univers
qu'ils habitent. Réparer, cela signifie clarifier les liens, mettre au jour les
dysfonctionnements cachés, honorer la branche humaine dont nous sommes issus.
Un héritage inconscient
Ce n'est certainement pas par hasard que le créateur de la méthode, Bert
Hellinger, soit allemand : dans ce pays, le poids de la culpabilité collective
a entraîné dans les jeunes générations des souffrances et des errances
dramatiques.
"Untel, fils d'Untel" cela signifie aussi que l'héritage n'est pas
seulement celui du nom. Il ne s'arrête pas à l'aspect génétique ou culturel. Ce
que nous sommes, c'est aussi ce que nous avons intégré au plus profond de nous-mêmes
de l'histoire de notre famille.
Quand je dis "histoire", il s'agit des événements qui ont agité
celle-ci : divorces, séparations, exclusions, maladies, suicides, morts
violentes, injustices d'héritages, enfants naturels, enfants morts en bas âge,
adultères, maladies mentales, dépressions, morts en couches, disparitions,
crimes, faits de guerre, émigrations…
Cette liste peut paraître brutale, elle représente pourtant ce qui fait la
"banale" tragédie de l'existence.
Quelle famille ne connaît pas au moins deux ou trois de ces dramatiques
événements ? L'Europe a été traversée par deux guerres mondiales avec des
conséquences incalculables sur les familles.
A ces deux guerres s'ajoutent les guerres coloniales souvent cachées ou niées
(Algérie, Maroc, Madagascar, Vietnam…). J'ai pu constater maintes fois que ce
passé ressurgit aujourd'hui brutalement lors du travail en Constellations
Familiales. Ces événements qui bouleversent une famille s'installent presque
toujours très souvent dans le domaine du non-dit. Peur du regard des autres,
peur du jugement d'autrui ou encore trop grande douleur qui ne peut s'exprimer
: les secrets se forment de cette façon et deviennent terriblement lourds.
L'histoire de la famille se tisse de ce qui est raconté (le mythe familial) et
de ce qui est caché (les secrets).
Tout cela, l'enfant le porte sur ses épaules.
Or, un enfant "sait" tout ce qui se passe dans une famille. En
réalité, ce qui est caché est connu de tous, de façon consciente ou
inconsciente. Plus encore, le destin de l'un peut basculer sur les épaules d'un
autre.
La famille est un système
"La famille en tant que groupe, en tant que système, est liée par une
conscience" estimait Bert Hellinger, dans une interview qu'il m'avait
accordée en 2001, allant même jusqu'à parler "d'âme" de la famille.
Comme si, au-delà des inconscients de chacun, se situait un autre niveau de
conscience qui engloberait chaque membre de la famille.
On peut également dire que tout système constitué (famille, clan, pays,
entreprise…) génère son propre champ de conscience qui influence tous ceux qui
le constituent.
C'est en référence à cette notion de conscience collective - avec ses deux
niveaux, conscient et inconscient - que l'on peut expliquer ce qu'on nomme les
"loyautés invisibles" : quelqu'un va être loyal à un membre de la
famille, même inconnu, en prenant sur lui une partie du destin de cette
personne, en particulier si celle-ci a été exclue. Un fils prend sur lui un
oncle rejeté, une fille va s'exclure à la place d'une grand-mère, etc. Cette
"loyauté" est tout à fait inconsciente.
On pourrait dire que, de façon spontanée, le système s'équilibre : quelqu'un va
remplacer l'exclu, l'oublié, le trahi.
"Il y a trois grandes dynamiques familiales qui mènent à la souffrance et
à la maladie" explique encore Bert Hellinger. Elles sont explicitées par
des phrases types : "je te suis", "je le fais à ta place",
"je me charge de ton fardeau". Ces dynamiques inconscientes sont
dictées par l'amour, celui de l'enfant pour ses parents et sa famille. Mais
c'est un amour destructeur qui ne fait qu'ajouter du malheur au malheur.
Prendre la maladie de quelqu'un, mourir à sa place, accomplir ce qu'il aurait
voulu ou se charger de sa culpabilité, relève de la pensée magique, de l'amour
magique qui est typiquement celui de l'enfance.
Hélas, une fois ces messages intégrés dans le subconscient, ils vont parasiter
la vie de celui qui les a reçus et le malheur, comme une pierre, roule de
génération en génération.
Cela se manifestera dans la vie du récepteur par des échecs à répétition,
l'impression de ne pas être à sa place, des maladies ou des accidents, la
difficulté de construire un couple, la dépression, l'interdiction intérieure
d'avoir droit au bonheur… Souvent les personnes qui viennent faire leur Constellation
ont l'impression de "ne pas être dans leurs baskets", se sentent
dépassées par une force plus puissante qu'eux.
La Constellation
va permettre de remettre chacun à sa place dans la famille. L'ordre est un
élément fondamental pour que l'amour et le respect puissent s'exprimer. Si un
enfant a pris la place d'un parent, si un ex-conjoint n'est pas reconnu et
honoré, si un cadet a pris la place de l'aîné, le désordre qui s'installe est
source de confusion et de malheur. Ce faisant, l'intrication, le nœud
relationnel caché va être mis au jour, dévoilé et pourra ainsi être mis en
position d'être dénoué, réparé, guéri.
.
Source: Marthe Marandola
Médiatrice familiale, diplômée en Sciences
humaines et en Pratiques sociales, en Etudes Supérieures de l'Animation
culturelle et sociale avec une spécialisation en astronomie, elle a suivi une
formation en analyse transactionnelle, aux techniques relationnelles
non-violentes et à la méthode des Constellations Familiales. Conférencière,
organisatrice de stages et de festivals scientifiques, collaboratrice aux
Editions Larousse, de la Cité
des Sciences et de plusieurs magazines. Elle est l'auteure de "l'Esprit
des Etoiles", Ed. des Trois Monts.
tél. : 01.40.18.00.21 - 06.68.28.36.38,
marthe.marandola@free.fr.
.
Eole- Messages : 21
Date d'inscription : 18/01/2013
Re: Les constellations familiales
pour ce partage eole
Je suis personnellement tout à fait consciente que nombre de nos sentiments et symptômes ne sont pas liés à notre histoire personnelle mais ont leur origine dans cette loyauté familiale qui veut qu'une génération reprenne les conflits non réglés des générations précédentes…. Je l’ai constaté effectivement au sein de ma propre famille !
Par "amour" pour notre famille justement, nous avons repris inconsciemment des comportements, des sentiments, des destins tragiques non assumés par nos ascendants afin que l'émotion refoulée ait une chance d'être traversée et guérie, afin que nos cœurs s'ouvrent à la souffrance reniée et que l'Amour (le vrai cette fois-ci) puisse enfin circuler de nouveau.
Tout cela parce que notre famille vit en nous comme des vases communicants ; cela fait partir de notre "karma" comme beaucoup l’appellent.
Mais pour ma part, je crois sincèrement que l’on peut effectivement s’en libérer…. Personnellement, je me suis libérée de l’emprise familiale petit à petit en comprenant et je me suis recréé ma propre famille au travers de mes rencontres….
Je suis personnellement tout à fait consciente que nombre de nos sentiments et symptômes ne sont pas liés à notre histoire personnelle mais ont leur origine dans cette loyauté familiale qui veut qu'une génération reprenne les conflits non réglés des générations précédentes…. Je l’ai constaté effectivement au sein de ma propre famille !
Par "amour" pour notre famille justement, nous avons repris inconsciemment des comportements, des sentiments, des destins tragiques non assumés par nos ascendants afin que l'émotion refoulée ait une chance d'être traversée et guérie, afin que nos cœurs s'ouvrent à la souffrance reniée et que l'Amour (le vrai cette fois-ci) puisse enfin circuler de nouveau.
Tout cela parce que notre famille vit en nous comme des vases communicants ; cela fait partir de notre "karma" comme beaucoup l’appellent.
Mais pour ma part, je crois sincèrement que l’on peut effectivement s’en libérer…. Personnellement, je me suis libérée de l’emprise familiale petit à petit en comprenant et je me suis recréé ma propre famille au travers de mes rencontres….
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