Fonctionnement de notre cerveau
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Fonctionnement de notre cerveau
Rien n'est arrivé par hasard. Je suis émerveillée de ce qui s'est passé dernièrement dans ma vie.
Ca a commencé par une volonté d'éveil, suite à des situations traumatisantes répétées qui m'empêchait d'évoluer.
Des questionnements existentiels, sur moi, sur les autres. Et un clash au travail. Une envie de tout abandonner.
Puis quelques personnes ayant compris mes désirs d'aller dans le sens du bon fonctionnement de l'entreprise, de la logique de production, et de mes difficultés face aux personnes toxiques qui vont à l'encontre de cette logique (côté non humaniste).
Proposition d'un stage "acteur du progrès permanent" par SENS&CO.
Cette formation arrivait à point.
Mes peurs d'attaques de panique en faisant le trajet ? Disparus. lâcher prise. Acceptation du futur sans se poser de questions, en vivant chaque moment dans le présent. Quelques jours plus tard, j'ai compris que c'était une partie de mon cerveau (reptilien) qui refusait le changement par peur de perdre une routine sécurisante en autre.
Comprendre le fonctionnement de son cerveau est super intéressant pour se connaitre, apprendre le fonctionnement des autres pour de meilleurs relations et surtout, pouvoir ensuite utiliser des outils pour se "reformater" et vivre mieux. Dans les outils il y a entre autre la PNL que je n'ai pas appris, mais j'y viendrais plus tard.
Ca a commencé par une volonté d'éveil, suite à des situations traumatisantes répétées qui m'empêchait d'évoluer.
Des questionnements existentiels, sur moi, sur les autres. Et un clash au travail. Une envie de tout abandonner.
Puis quelques personnes ayant compris mes désirs d'aller dans le sens du bon fonctionnement de l'entreprise, de la logique de production, et de mes difficultés face aux personnes toxiques qui vont à l'encontre de cette logique (côté non humaniste).
Proposition d'un stage "acteur du progrès permanent" par SENS&CO.
Cette formation arrivait à point.
Mes peurs d'attaques de panique en faisant le trajet ? Disparus. lâcher prise. Acceptation du futur sans se poser de questions, en vivant chaque moment dans le présent. Quelques jours plus tard, j'ai compris que c'était une partie de mon cerveau (reptilien) qui refusait le changement par peur de perdre une routine sécurisante en autre.
Comprendre le fonctionnement de son cerveau est super intéressant pour se connaitre, apprendre le fonctionnement des autres pour de meilleurs relations et surtout, pouvoir ensuite utiliser des outils pour se "reformater" et vivre mieux. Dans les outils il y a entre autre la PNL que je n'ai pas appris, mais j'y viendrais plus tard.
Grenouille- Messages : 850
Date d'inscription : 31/05/2017
Re: Fonctionnement de notre cerveau
Tout ce qui va suivre vient de SENS&CO, merci de ne pas copier pour le mettre ailleurs (Copyright).
Francesca, si ça pose problème que je retranscrive ma formation ici, n'hésite pas à le dire, j'effacerai, y a pas de soucis.
Francesca, si ça pose problème que je retranscrive ma formation ici, n'hésite pas à le dire, j'effacerai, y a pas de soucis.
Grenouille- Messages : 850
Date d'inscription : 31/05/2017
Re: Fonctionnement de notre cerveau
LES PREFERENCES CEREBRALES -Notre cerveau et ses secrets-
Chacun d'entre nous possède un outil extraordinaire et fascinant: notre encéphale avec trois couches cérébrales empilées et deux hémisphères reliés. Quelles sont ces structures, leurs spécificités et comment leurs fonctionnements si particuliers expliquent-ils nos comportement ?
APPROCHE VERTICALE: LES TROIS COUCHES CEREBRALES
Les trois couches cérébrales empilées correspondent à une chose étonnante: nous avons "en nous" toute l'histoire de l'évolution de l'humanité.
- Dans le développement de notre encéphale, c'est le tronc cérébral, dit cerveau reptilien qui s'est développé en premier. C'est aussi vrai au niveau de l'espèce qu'au niveau de l'embryon. Ce développement débute il y a environ 400 millions d'années, quand les premiers animaux sortant de l'eau se sont essayé à respirer. Plusieurs stades se succèdent alors: de poissons à amphibiens et ensuite reptiles.
Nous gardons des traces comportementales étonnantes: qui aime lézarder au soleil mais aussi avoir son coin à lui où se réfugier lorsqu'on l'agace ? Le lézard fuit devant le danger mais si on le menace, il se retourne et mord: que faites-vous si l'on vous marche sur les pieds ou lorsque quelqu'un tente de bousculer vos convictions, représentations ou analyses ?
Chacun d'entre nous possède un outil extraordinaire et fascinant: notre encéphale avec trois couches cérébrales empilées et deux hémisphères reliés. Quelles sont ces structures, leurs spécificités et comment leurs fonctionnements si particuliers expliquent-ils nos comportement ?
APPROCHE VERTICALE: LES TROIS COUCHES CEREBRALES
Les trois couches cérébrales empilées correspondent à une chose étonnante: nous avons "en nous" toute l'histoire de l'évolution de l'humanité.
- Dans le développement de notre encéphale, c'est le tronc cérébral, dit cerveau reptilien qui s'est développé en premier. C'est aussi vrai au niveau de l'espèce qu'au niveau de l'embryon. Ce développement débute il y a environ 400 millions d'années, quand les premiers animaux sortant de l'eau se sont essayé à respirer. Plusieurs stades se succèdent alors: de poissons à amphibiens et ensuite reptiles.
Nous gardons des traces comportementales étonnantes: qui aime lézarder au soleil mais aussi avoir son coin à lui où se réfugier lorsqu'on l'agace ? Le lézard fuit devant le danger mais si on le menace, il se retourne et mord: que faites-vous si l'on vous marche sur les pieds ou lorsque quelqu'un tente de bousculer vos convictions, représentations ou analyses ?
Dernière édition par Grenouille le Lun 26 Juin 2017 - 17:19, édité 1 fois (Raison : ajout de photo)
Grenouille- Messages : 850
Date d'inscription : 31/05/2017
Re: Fonctionnement de notre cerveau
LE REPTILIEN
- Cerveau "Action-Réaction": Quand on utilise notre cerveau reptilien, on n'a pas d'émotions et on ne prend pas de décisions réfléchies. Tout n'est qu'instinct: Il a un fonctionnement réflexe, tel un bébé qui s'exprime par des pleurs, cris, rires... il aspire à être cajolé, changé, alimenté, habillé,... à dormir dans un lit douillet ; il recherche la sécurité. Dirigé par l'instinct, l'impulsion et la compulsion, ce cerveau contient le savoir ancestral de l'espèce et une partie du système involontaire. Il correspond à notre univers de comportements automatiques ; il possède un répertoire de comportements en cas de danger. Ces conduites sont simples et instinctives comme d'attaquer, se défendre ou prendre la fuite.
- Son rôle consiste à assurer la coordination des réflexes, la régulation des fonctions vitales comme la respiration, le rythme cardiaque, la pression artérielle ou l'alternance vigilance-sommeil, la satisfaction des besoins fondamentaux que sont la faim, la soif et l'activité sexuelle, ou encore par la programmation d'activités liées à la constitution, au marquage et à la défense d'un territoire.
- Comme les reptiles, le cerveau reptilien privilégie l'odorat sur les autres sens. Il a une mémoire à court terme : aussitôt fait, dit, vécu, appris... aussitôt oublié ! Cette mémoire à court terme classe les informations dont nous avons pris conscience durant la journée et décide de ce qu'elle gardera en mémoire. Il gouverne cinq comportements de base : Orientation (rejet ou adhésion dans un groupe), imitation (conformisme, instinct grégaire), répétition et routine (réutilisation de vieux schémas, aime garder la même place et conserver les mêmes habitudes), camouflage (se faire tout petit, se faire oublier dans un groupe).
- Le cerveau reptilien est le cerveau des habitudes et de la survie : équilibre biologique certes mais aussi survie psychologique. Quand on a "plus rien à perdre", quand on est "poussé à bout", il sort. Et les paroles mordent: les mots causent les maux. Il faut donc faire attention à ne pas faire sortir le serpent de l'autre et à ne pas être soi-même serpent mortel pour les autres. En somme, dans le relationnel: ne pas être une "langue de vipère", "ne pas aller trop loin", "ne pas pousser à bout", mais être dans une prudence empathique pour éviter l'irrémédiable. L'idéal dans les relations interpersonnelles, c'est de pouvoir dire "il n'y a pas de lézard !" ou "cela sent bon !"
- Cerveau "Action-Réaction": Quand on utilise notre cerveau reptilien, on n'a pas d'émotions et on ne prend pas de décisions réfléchies. Tout n'est qu'instinct: Il a un fonctionnement réflexe, tel un bébé qui s'exprime par des pleurs, cris, rires... il aspire à être cajolé, changé, alimenté, habillé,... à dormir dans un lit douillet ; il recherche la sécurité. Dirigé par l'instinct, l'impulsion et la compulsion, ce cerveau contient le savoir ancestral de l'espèce et une partie du système involontaire. Il correspond à notre univers de comportements automatiques ; il possède un répertoire de comportements en cas de danger. Ces conduites sont simples et instinctives comme d'attaquer, se défendre ou prendre la fuite.
- Son rôle consiste à assurer la coordination des réflexes, la régulation des fonctions vitales comme la respiration, le rythme cardiaque, la pression artérielle ou l'alternance vigilance-sommeil, la satisfaction des besoins fondamentaux que sont la faim, la soif et l'activité sexuelle, ou encore par la programmation d'activités liées à la constitution, au marquage et à la défense d'un territoire.
- Comme les reptiles, le cerveau reptilien privilégie l'odorat sur les autres sens. Il a une mémoire à court terme : aussitôt fait, dit, vécu, appris... aussitôt oublié ! Cette mémoire à court terme classe les informations dont nous avons pris conscience durant la journée et décide de ce qu'elle gardera en mémoire. Il gouverne cinq comportements de base : Orientation (rejet ou adhésion dans un groupe), imitation (conformisme, instinct grégaire), répétition et routine (réutilisation de vieux schémas, aime garder la même place et conserver les mêmes habitudes), camouflage (se faire tout petit, se faire oublier dans un groupe).
- Le cerveau reptilien est le cerveau des habitudes et de la survie : équilibre biologique certes mais aussi survie psychologique. Quand on a "plus rien à perdre", quand on est "poussé à bout", il sort. Et les paroles mordent: les mots causent les maux. Il faut donc faire attention à ne pas faire sortir le serpent de l'autre et à ne pas être soi-même serpent mortel pour les autres. En somme, dans le relationnel: ne pas être une "langue de vipère", "ne pas aller trop loin", "ne pas pousser à bout", mais être dans une prudence empathique pour éviter l'irrémédiable. L'idéal dans les relations interpersonnelles, c'est de pouvoir dire "il n'y a pas de lézard !" ou "cela sent bon !"
Dernière édition par Grenouille le Lun 26 Juin 2017 - 17:20, édité 1 fois (Raison : Ajout d'un titre)
Grenouille- Messages : 850
Date d'inscription : 31/05/2017
Re: Fonctionnement de notre cerveau
Aucun soucis pour moi chère Grenouille, bien au contraire, ton travail est bien engagé, et il me plait déjà beaucoupGrenouille a écrit:Tout ce qui va suivre vient de SENS&CO, merci de ne pas copier pour le mettre ailleurs (Copyright).
Francesca, si ça pose problème que je retranscrive ma formation ici, n'hésite pas à le dire, j'effacerai, y a pas de soucis.
Tu peux poursuivre selon ta volonté
MERCI !
Re: Fonctionnement de notre cerveau
LE CERVEAU LIMBIQUE
- Dans l'histoire de l'évolution, il y a 250 millions d'années, certains reptiles ont évolué pour devenir mammifères. Une deuxième couche cérébrale est apparue au dessus du cerveau reptilien: le cerveau dit "mammifère", ou cerveau limbique.
- Ce cerveau naît "câblé", mais presque nu à la naissance. Durant les premières années, le limbique mémorise les comportements de sa "tribu" pour agir en conformité. Progressivement, se créent le et les stéréotypes culturels (français, sénégalais, japonais...) avec un langage du corps adapté et des modes de comportements spécifiques. Souvent l'adulte ne sait plus d'où viennent certaines idées qui dirigent les comportements dans sa vie: elles font partie de lui et, hors réflexion, il ne les discute pas. Elles sont "vraies" à priori. "C'est comme ça..." Ces "ancrages" fondent notre tempérament.
- Le limbique est le cerveau des mémoires, dont la mémoire des émotions. L'ensemble des ancrages et nos diverses expériences personnelles vont constituer un ensemble mémoriel inconscient de représentations qui déterminent nos émotions et nos réactions.
- La construction de l'estime de soi est reliée à ce stock initial. Si les messages dans la petite enfance ont été positifs et valorisants, l'estime de soi est satisfaisante et donne de l'énergie tout au long de la vie activant les circuits neuronaux de la recherche du plaisir. Dans le cas contraire, un déficit d'estime de soi entraîne des messages "négatifs" du style: "Je ne vais pas y arriver, c'est perdu d'avance..." ou "Je ne suis pas capable de...". Apparaissent alors les comportements d'évitement de la douleur: Fuite et passivité mais aussi lutte et colère si le reptilien s'active.
- Dans l'histoire de l'évolution, il y a 250 millions d'années, certains reptiles ont évolué pour devenir mammifères. Une deuxième couche cérébrale est apparue au dessus du cerveau reptilien: le cerveau dit "mammifère", ou cerveau limbique.
- Ce cerveau naît "câblé", mais presque nu à la naissance. Durant les premières années, le limbique mémorise les comportements de sa "tribu" pour agir en conformité. Progressivement, se créent le et les stéréotypes culturels (français, sénégalais, japonais...) avec un langage du corps adapté et des modes de comportements spécifiques. Souvent l'adulte ne sait plus d'où viennent certaines idées qui dirigent les comportements dans sa vie: elles font partie de lui et, hors réflexion, il ne les discute pas. Elles sont "vraies" à priori. "C'est comme ça..." Ces "ancrages" fondent notre tempérament.
- Le limbique est le cerveau des mémoires, dont la mémoire des émotions. L'ensemble des ancrages et nos diverses expériences personnelles vont constituer un ensemble mémoriel inconscient de représentations qui déterminent nos émotions et nos réactions.
- La construction de l'estime de soi est reliée à ce stock initial. Si les messages dans la petite enfance ont été positifs et valorisants, l'estime de soi est satisfaisante et donne de l'énergie tout au long de la vie activant les circuits neuronaux de la recherche du plaisir. Dans le cas contraire, un déficit d'estime de soi entraîne des messages "négatifs" du style: "Je ne vais pas y arriver, c'est perdu d'avance..." ou "Je ne suis pas capable de...". Apparaissent alors les comportements d'évitement de la douleur: Fuite et passivité mais aussi lutte et colère si le reptilien s'active.
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Petites poussières d'étoile, je nous aime
Grenouille- Messages : 850
Date d'inscription : 31/05/2017
Re: Fonctionnement de notre cerveau
Francesca a écrit:Aucun soucis pour moi chère Grenouille, bien au contraire, ton travail est bien engagé, et il me plait déjà beaucoupGrenouille a écrit:Tout ce qui va suivre vient de SENS&CO, merci de ne pas copier pour le mettre ailleurs (Copyright).
Francesca, si ça pose problème que je retranscrive ma formation ici, n'hésite pas à le dire, j'effacerai, y a pas de soucis.
Tu peux poursuivre selon ta volonté
MERCI !
Cool ! Merci Francesca Partager ces connaissances pour moi est primordial, dans le sens où elles peuvent aider beaucoup de personnes. Plus je relis mes cours, et plus je me dis que, mazette, il y a une multitudes de solutions pour aider au bien-être intérieur et arrêter de se faire la guerre à soi-même. Même je dirais personnellement que cette formation m'a aidé à me pardonner beaucoup de choses, et ça c'est pas rien
Grenouille- Messages : 850
Date d'inscription : 31/05/2017
Re: Fonctionnement de notre cerveau
Quelques lois concernant le cerveau limbique:
-1ère LOI: C'est en agissant qu'on emportera l'adhésion: Les raisonnements complexes et abstraits sont difficilement accessibles et "coûteux": hypothèses et déductions ne sont du ressort ni du cerveau reptilien, ni du limbique. Pour convaincre les discours ne suffisent pas: c'est en prouvant par les actes et en appliquant sur le terrain qu'on touchera le cerveau de l'autre.
- 2ème LOI: Comme certains mammifères, le cerveau limbique rumine: Les gens ruminent les idées et se souviennent. Et ils se souviennent en particulier du premier contact: l'accueil du nouveau est donc primordial
-3ème LOI: Les informations sensorielles parviennent au cortex par le filtre du cerveau limbique. Le cerveau mammifère donne la touche émotionnelle à notre communication verbale et non verbale de manière irréfléchie et inconsciente. Le contexte émotionnel entourant l'information et l'ambiance dans laquelle on la reçoit renforceront ou inhiberont le message. Tout y est filtré, sélectionné, déformé en fonction du contexte.
=> quand un sujet de conversation passionne ou "prend aux tripes", le contenu intellectuel de l'échange se mémorise très facilement.
=> quand vous "ruminez" une contrariété, quand votre système de valeur ou de représentations est antagoniste au contexte, si le stress est trop fort, le limbique inhibe les capacités d'analyses en bloquant les voies nerveuses.
-1ère LOI: C'est en agissant qu'on emportera l'adhésion: Les raisonnements complexes et abstraits sont difficilement accessibles et "coûteux": hypothèses et déductions ne sont du ressort ni du cerveau reptilien, ni du limbique. Pour convaincre les discours ne suffisent pas: c'est en prouvant par les actes et en appliquant sur le terrain qu'on touchera le cerveau de l'autre.
- 2ème LOI: Comme certains mammifères, le cerveau limbique rumine: Les gens ruminent les idées et se souviennent. Et ils se souviennent en particulier du premier contact: l'accueil du nouveau est donc primordial
- rappel:
- (note: cette formation est destinée aux entreprises)
-3ème LOI: Les informations sensorielles parviennent au cortex par le filtre du cerveau limbique. Le cerveau mammifère donne la touche émotionnelle à notre communication verbale et non verbale de manière irréfléchie et inconsciente. Le contexte émotionnel entourant l'information et l'ambiance dans laquelle on la reçoit renforceront ou inhiberont le message. Tout y est filtré, sélectionné, déformé en fonction du contexte.
=> quand un sujet de conversation passionne ou "prend aux tripes", le contenu intellectuel de l'échange se mémorise très facilement.
=> quand vous "ruminez" une contrariété, quand votre système de valeur ou de représentations est antagoniste au contexte, si le stress est trop fort, le limbique inhibe les capacités d'analyses en bloquant les voies nerveuses.
Grenouille- Messages : 850
Date d'inscription : 31/05/2017
Re: Fonctionnement de notre cerveau
Dans son ouvrage "Biologie des croyances" Bruce Lipton, docteur en biologie cellulaire nous dit ceci:
les cellules obéissent scrupuleusement au cerveau. Par ailleurs, celles-ci ont toutes des récepteurs nerveux, comme-ci l’esprit était partout dans le corps. Ainsi, d’après l’auteur, les pensées seraient une énergie qui façonnerait l’esprit qui influencerait notre cerveau et donc notre physiologie. Or, la grande partie de nos pensées sont inconscientes et se sont programmées pendant notre jeune enfance. Cela serait pourquoi certains adeptes de la pensée positive sont déçu et la rechute et d’autant plus dure. Ils n’ont pas déprogrammé leurs pensées inconscientes qu’ils ont eux même créé et qui se sont transformées en habitudes neuronales.
Le dernier point à retenir de ce chapitre est le système limbique. Le système limbique, est le siège des émotions. Son rôle serait de transformer les réactions biochimiques de notre corps en sensation pour les transmettre à la partie consciente. Or, l’esprit peut lui aussi influencer les émotions et transmettre des « ordres » au cerveau limbique qui a son tour donnera les ordres à la cellule provoquant des réactions chimiques et des sensations.
D’où l’importance de vivre en pleine conscience et repérer nos schémas inconscients pour pouvoir les modifier.
Totalité de l'article ici:
http://hypnoform.fr/biologie-croyances-resume-2-role-de-physique-quantique/
.
les cellules obéissent scrupuleusement au cerveau. Par ailleurs, celles-ci ont toutes des récepteurs nerveux, comme-ci l’esprit était partout dans le corps. Ainsi, d’après l’auteur, les pensées seraient une énergie qui façonnerait l’esprit qui influencerait notre cerveau et donc notre physiologie. Or, la grande partie de nos pensées sont inconscientes et se sont programmées pendant notre jeune enfance. Cela serait pourquoi certains adeptes de la pensée positive sont déçu et la rechute et d’autant plus dure. Ils n’ont pas déprogrammé leurs pensées inconscientes qu’ils ont eux même créé et qui se sont transformées en habitudes neuronales.
Le dernier point à retenir de ce chapitre est le système limbique. Le système limbique, est le siège des émotions. Son rôle serait de transformer les réactions biochimiques de notre corps en sensation pour les transmettre à la partie consciente. Or, l’esprit peut lui aussi influencer les émotions et transmettre des « ordres » au cerveau limbique qui a son tour donnera les ordres à la cellule provoquant des réactions chimiques et des sensations.
D’où l’importance de vivre en pleine conscience et repérer nos schémas inconscients pour pouvoir les modifier.
Totalité de l'article ici:
http://hypnoform.fr/biologie-croyances-resume-2-role-de-physique-quantique/
.
djéhouti- Messages : 189
Date d'inscription : 10/11/2016
Re: Fonctionnement de notre cerveau
Super intéressant ça ! Je met ça de côté pour plus tard, quand j'aurais bien assimilé le fonctionnement du cerveau. D'ailleurs dans le lien que tu as donné, j'ai vu un titre qui m'a interpellé: La connaissance de soi, clef de la confiance en soi Je met ça de côté aussi.
Du coup je me pose toujours autant de questions, c'est pire qu'avant Je veux comprendre le sens de la vie.
Je reviendrais demain ou après demain transcrire les informations sur le néo-cortex (en plus y a de l'orage ici, risque de micro-coupures). Il y a cinq pages, mais je pense que c'est le chapitre le plus important pour comprendre pas mal de choses. On y parle justement du cerveau gauche et droit, les différents types de personnes, ce qui fait que parfois les relations sont plus difficiles à "gérer".
Du coup je me pose toujours autant de questions, c'est pire qu'avant Je veux comprendre le sens de la vie.
Je reviendrais demain ou après demain transcrire les informations sur le néo-cortex (en plus y a de l'orage ici, risque de micro-coupures). Il y a cinq pages, mais je pense que c'est le chapitre le plus important pour comprendre pas mal de choses. On y parle justement du cerveau gauche et droit, les différents types de personnes, ce qui fait que parfois les relations sont plus difficiles à "gérer".
Grenouille- Messages : 850
Date d'inscription : 31/05/2017
Re: Fonctionnement de notre cerveau
LE NEO CORTEX
- Ce troisième cerveau cortical est le plus volumineux, il coiffe les deux autres et coïncide avec l'apparition des hominidés (2,5 MA). Appelé aussi néo-cortex, c'est le cerveau qui réfléchit: il nous rend "intelligent". C'est le cerveau de l'adaptabilité et de la variété. C'est lui qui permet la parole et les analyses. Nous manions les concepts, les perspectives à court ou long terme, nous pouvons aussi manipuler intellectuellement des informations qui peuvent être déconnectées du réel, faire des hypothèses ou inventer.
- Les cerveaux reptiliens et limbiques ont de l'influence sur lui. Mais le cerveau cortical peut contrôler les deux autres: il permet de mettre en garde: "il faut que je me méfie de mon tempérament" et freine l'impulsivité cognitive et comportementale. L'usage du cerveau cortical est donc tout à fait intéressant dans la gestion du stress: Il nous permet de prendre de la hauteur sur les choses sans être impliqué émotionnellement. Face aux difficultés et pressions de la vie, le cerveau cortical reste un atout essentiel pour se dissocier d'un quotidien parfois violent afin de le rendre plus supportable. Il nous permet d'accéder à un plus grand libre arbitre.
- Dans un processus d'apprentissage, la personne qui favorise l'usage du cerveau cortical a besoin de comprendre pour pouvoir apprendre. Si des informations lui manquent, elle ne peut plus concevoir l'objet d'étude, et donc se bloque dans sa capacité d'apprendre. Par contre, si elle dispose de ces informations, elle peut apprendre remarquablement vite, ce qui ne garantit pas qu'elle passera à l'action. C'est sans doute une des limites du cerveau cortical.
- Ce cerveau de l'abstraction peut se leurrer lui-même provoquant alors une perte de contact avec la matérialité des choses et la sphère affective et émotionnelle. Le limbique sur-canalisé est "éteint" et la personnalité est alors perçue comme froide et distante, voire même insensible. Cela conduit à devenir un observateur dissocié des réalités concrètes et des sentiments éprouvés. Cette déconnexion avec l'émotionnel, le concret et le réel engendre donc des décisions basées sur la raison objective, l'opinion personnelle ou l'imaginaire. Les effets de cet égocentrisme cognitif ne se font alors pas attendre: la réalité rattrape plus ou moins rapidement et fait redescendre sur terre. Un exemple: croire qu'il suffit d'avoir compris pour savoir faire... Cela est aussi erroné en sport, que dans le domaine des relations humaines ou de la gestion d'une entreprise.
- Ce troisième cerveau cortical est le plus volumineux, il coiffe les deux autres et coïncide avec l'apparition des hominidés (2,5 MA). Appelé aussi néo-cortex, c'est le cerveau qui réfléchit: il nous rend "intelligent". C'est le cerveau de l'adaptabilité et de la variété. C'est lui qui permet la parole et les analyses. Nous manions les concepts, les perspectives à court ou long terme, nous pouvons aussi manipuler intellectuellement des informations qui peuvent être déconnectées du réel, faire des hypothèses ou inventer.
- Les cerveaux reptiliens et limbiques ont de l'influence sur lui. Mais le cerveau cortical peut contrôler les deux autres: il permet de mettre en garde: "il faut que je me méfie de mon tempérament" et freine l'impulsivité cognitive et comportementale. L'usage du cerveau cortical est donc tout à fait intéressant dans la gestion du stress: Il nous permet de prendre de la hauteur sur les choses sans être impliqué émotionnellement. Face aux difficultés et pressions de la vie, le cerveau cortical reste un atout essentiel pour se dissocier d'un quotidien parfois violent afin de le rendre plus supportable. Il nous permet d'accéder à un plus grand libre arbitre.
- Dans un processus d'apprentissage, la personne qui favorise l'usage du cerveau cortical a besoin de comprendre pour pouvoir apprendre. Si des informations lui manquent, elle ne peut plus concevoir l'objet d'étude, et donc se bloque dans sa capacité d'apprendre. Par contre, si elle dispose de ces informations, elle peut apprendre remarquablement vite, ce qui ne garantit pas qu'elle passera à l'action. C'est sans doute une des limites du cerveau cortical.
- Ce cerveau de l'abstraction peut se leurrer lui-même provoquant alors une perte de contact avec la matérialité des choses et la sphère affective et émotionnelle. Le limbique sur-canalisé est "éteint" et la personnalité est alors perçue comme froide et distante, voire même insensible. Cela conduit à devenir un observateur dissocié des réalités concrètes et des sentiments éprouvés. Cette déconnexion avec l'émotionnel, le concret et le réel engendre donc des décisions basées sur la raison objective, l'opinion personnelle ou l'imaginaire. Les effets de cet égocentrisme cognitif ne se font alors pas attendre: la réalité rattrape plus ou moins rapidement et fait redescendre sur terre. Un exemple: croire qu'il suffit d'avoir compris pour savoir faire... Cela est aussi erroné en sport, que dans le domaine des relations humaines ou de la gestion d'une entreprise.
Grenouille- Messages : 850
Date d'inscription : 31/05/2017
Re: Fonctionnement de notre cerveau
APPROCHE HORIZONTALE: CERVEAU GAUCHE-CERVEAU DROIT
- Si nous avons une préférence pour l'utilisation de la main droite - ou la gauche-, nous pouvons et utilisons les deux mains. Cela nous est familier et nous pouvons facilement le vérifier de nos propres yeux. Nous avons plus de difficultés à concevoir cette latéralité pour notre fonctionnement cérébral malgré la connaissance des deux hémisphères cérébraux, droit et gauche. Les neurosciences et les récentes innovations des techniques d'imagerie cérébrale fonctionnelles permettent maintenant de visualiser et comprendre le fonctionnement de notre cerveau. De nombreuses découvertes sont réalisées chaque année.
- Dès que l'on travaille avec deux collègues, il est facile d'observer que la façon de procéder pour résoudre un problème varie: L'un s'y prend méthodiquement, l'autre semble un peu brouillon. Pourtant, à la fin, les deux sont arrivés au résultat escompté. La solution du problème a été trouvée par le cerveau tout entier, mais le problème a été abordé selon deux modalités différentes: l'un a utilisé son cerveau gauche, l'autre a plutôt utilisé son cerveau droit: l'un a analysé le problème et en a déduit la solution, l'autre a vu le problème et en a trouvé la solution.
- On dit d'une personne qu'elle utilise de préférence son "cerveau gauche" si elle aime les chiffres, si elle a l'habitude de raisonner logiquement, d'être précise dans l'analyse, la planification, l'organisation stricte. Tandis que la personne dont on dit "elle a une préférence cerveau droit", est celle qui a une façon globale de voir les choses, qui manie les idées comme elles viennent plutôt que de chercher un plan précis. Elle invente, est créative, prend des initiatives, a le gout du contact avec les autres, sent globalement les situations.
Les deux façons de voir les problèmes étant différentes, vous comprenez bien que la personne du type cerveau gauche préfère être en relation avec une personne elle aussi cerveau gauche, car elle est tout de suite en phase et "le courant passe". Une personne qui aura une préférence pour voir les problèmes globalement, par contre, trouvera "barbant" le type cerveau gauche, ses chiffres, etc...
- Si nous avons une préférence pour l'utilisation de la main droite - ou la gauche-, nous pouvons et utilisons les deux mains. Cela nous est familier et nous pouvons facilement le vérifier de nos propres yeux. Nous avons plus de difficultés à concevoir cette latéralité pour notre fonctionnement cérébral malgré la connaissance des deux hémisphères cérébraux, droit et gauche. Les neurosciences et les récentes innovations des techniques d'imagerie cérébrale fonctionnelles permettent maintenant de visualiser et comprendre le fonctionnement de notre cerveau. De nombreuses découvertes sont réalisées chaque année.
- Dès que l'on travaille avec deux collègues, il est facile d'observer que la façon de procéder pour résoudre un problème varie: L'un s'y prend méthodiquement, l'autre semble un peu brouillon. Pourtant, à la fin, les deux sont arrivés au résultat escompté. La solution du problème a été trouvée par le cerveau tout entier, mais le problème a été abordé selon deux modalités différentes: l'un a utilisé son cerveau gauche, l'autre a plutôt utilisé son cerveau droit: l'un a analysé le problème et en a déduit la solution, l'autre a vu le problème et en a trouvé la solution.
- On dit d'une personne qu'elle utilise de préférence son "cerveau gauche" si elle aime les chiffres, si elle a l'habitude de raisonner logiquement, d'être précise dans l'analyse, la planification, l'organisation stricte. Tandis que la personne dont on dit "elle a une préférence cerveau droit", est celle qui a une façon globale de voir les choses, qui manie les idées comme elles viennent plutôt que de chercher un plan précis. Elle invente, est créative, prend des initiatives, a le gout du contact avec les autres, sent globalement les situations.
Les deux façons de voir les problèmes étant différentes, vous comprenez bien que la personne du type cerveau gauche préfère être en relation avec une personne elle aussi cerveau gauche, car elle est tout de suite en phase et "le courant passe". Une personne qui aura une préférence pour voir les problèmes globalement, par contre, trouvera "barbant" le type cerveau gauche, ses chiffres, etc...
Grenouille- Messages : 850
Date d'inscription : 31/05/2017
Re: Fonctionnement de notre cerveau
LES QUATRE QUADRANTS
Par combinaison de ces observations sur l'existence des couches et des préférences latérales, William Ned Herrmann (1922-1999) a développé un outil de connaissance de soi visant à identifier les modes préférentiels de traitement de l'information des individus. Il est comme beaucoup de modèles de la psychologie construit en quatre quadrants. Cette caractéristique entre les grands modèles de management actuels permet par ailleurs souvent de les relier et atteste de fondements communs.
Les événements de la vie que nous avons eu à vivre nous ont obligé à une gymnastique naturelle qui a privilégié un fonctionnement spécifique, moins "couteux" à réactiver. Ces préférences sont en quelque sorte des habitudes. Cela ne signifie pas que nous sommes incapables de mobiliser les autres ressources. Il est rare qu'"il manque une case", elle est simplement inutilisée par manque de sollicitations volontaires.
Par combinaison de ces observations sur l'existence des couches et des préférences latérales, William Ned Herrmann (1922-1999) a développé un outil de connaissance de soi visant à identifier les modes préférentiels de traitement de l'information des individus. Il est comme beaucoup de modèles de la psychologie construit en quatre quadrants. Cette caractéristique entre les grands modèles de management actuels permet par ailleurs souvent de les relier et atteste de fondements communs.
Les événements de la vie que nous avons eu à vivre nous ont obligé à une gymnastique naturelle qui a privilégié un fonctionnement spécifique, moins "couteux" à réactiver. Ces préférences sont en quelque sorte des habitudes. Cela ne signifie pas que nous sommes incapables de mobiliser les autres ressources. Il est rare qu'"il manque une case", elle est simplement inutilisée par manque de sollicitations volontaires.
Dernière édition par Grenouille le Mer 28 Juin 2017 - 17:18, édité 1 fois (Raison : postage de l'image)
Grenouille- Messages : 850
Date d'inscription : 31/05/2017
Re: Fonctionnement de notre cerveau
Tu as appris tout ça grenouille
C'est très complet !
Je suis impressionnée, tu es riches en connaissances sur le cerveau... et maintenant nous aussi, grâce à toi. Je trouve tout cela fort instructif.
Merci beaucoup pour ce riche partage, c'est gentil à toi de nous apporter ces connaissances
Au plaisir de te lire
C'est très complet !
Je suis impressionnée, tu es riches en connaissances sur le cerveau... et maintenant nous aussi, grâce à toi. Je trouve tout cela fort instructif.
Merci beaucoup pour ce riche partage, c'est gentil à toi de nous apporter ces connaissances
Au plaisir de te lire
Re: Fonctionnement de notre cerveau
C'est très intéressant car cela permet de comparer deux visions et approches, l'une biologique et biochimique et l'autre en cours de développement, la nature quantique du cerveau suite aux recherches de Karl Pribam, neurophysiologiste et David Bohm, un prince de la physique quantique.
Cerveau et univers holographiques
Karl Pribram et David Bohm ont mené respectivement des recherches sur des axes différents et ont abouti à la même conclusion : l'univers n'est qu'une gigantesque illusion, c'est un hologramme.
Les théories de Pribram, comme celles de Bohm, portent un regard neuf sur le monde: nos cerveaux construiraient une réalité "concrète" irréelle et la réalité objective n'existerait pas.
Le neurophysiologiste américain Karl Pribram s'est demandé comment les souvenirs se stockaient dans la mémoire.
Pour cela, il a remis en cause les recherches menées dans les années 1920 par le neurochirurgien canadien Wilder Penfield qui affirmait que chaque souvenir avait sa place dans un endroit précis du cerveau. Pour démonter cette affirmation qui faisait alors la quasi-unanimité, il s'appuya sur les expériences du neurophysiologiste américain Karl Lashley. Ce dernier commençait par entraîner des rats à accomplir un certain nombre de tâches comme courir dans un labyrinthe. II prélevait ensuite au bistouri sur le cerveau des cobayes diverses quantités de matière grise, par exemple le secteur où était censé s'inscrire le processus mémoriel. Il s'aperçut que, quelle que soit la partie du cerveau d'un rat qui lui était enlevée, le rat était toujours capable d'accomplir les tâches qu'il avait appris à faire avant l'opération. Mais Lashley ne pouvait expliquer comment cette mémoire "tout entière dans chaque partie" fonctionnait. C'est au milieu des années 1960 que Pribram eut une révélation en tombant sur un article du Scientific American décrivant le premier hologramme.
Pour comprendre pourquoi Pribram a eu cette illumination, il faut expliquer ce qu'est l'hologramme mis au point par Denis Gabor : on l'obtient en divisant un unique rayon de lumière pure (un laser) en deux faisceaux distincts. Le premier rebondit sur l'objet à reproduire. Le second, acheminé par un jeu de miroir, entre en collision avec les ondes lumineuses diffractées du premier. II en résulte un système de franges d'interférences qui va s'enregistrer sur une émulsion photosensible. Mais, à la différence de ce qui se produit en photographie, l'ensemble des informations sont enregistrées sur chaque fragment du support. Même si l'on brise une plaque holographique en mille morceaux, chaque fragment pourra être utilisé pour reconstituer l'image entière.
C'est ce dernier aspect qui fascina Pribram car il vit une métaphore du mode de répartition des souvenirs dans le cerveau qui abrite, dans chacune de ses parties, de quoi reconstruire un souvenir dans son intégralité. Le cerveau est donc un hologramme, capable d'emmagasiner d'enormes quantités d'informations dans un très petit espace, de même qu'un seul centimètre cube de film holographique peut contenir jusqu'à dix milliards de bits d'informations. Cette découverte fondamentale allait s'avérer à l'échelle du cosmos sous l'impulsion de David Bohm.
En 1987, l'Américain Stanislav Grof, directeur du Centre de recherches psychiatriques du Maryland, déclara que le modèle holographique était le seul à pouvoir expliquer les expériences archétypales, à savoir les rencontres avec l'inconscient collectif et les états modifiés de conscience. En 1987, le physicien canadien David Peat de la Queen's University soutint que la synchronicité - des coïncidences insolites et si riches de sens qu'elles ne peuvent résulter du seul hasard - trouve son explication dans le modèle holographique. Elle trahirait des processus de pensée infiniment plus connectés que nous ne le soupçonnons.
Là où le modèle holographique est vertigineux, c'est quand il donne sens à un vaste éventail de phénomènes si difficiles à cerner qu'ils restaient jusqu'à présent exclus du champ de la science. C'est le cas de phénomènes comme la télépathie, la précognition, le sentiment de ne faire qu'un avec l'univers décrit par les mystiques et même la psychoki-nésie (la faculté de déplacer des objets par la concentration). Les phénomènes paranormaux méprisés par le milieu scientifique parce qu'ils n'entraient dans aucun des schémas connus devraient désormais trouver leur place dans la compréhension du monde. Certes, bien des scientifiques restent sceptiques mais le modèle holographique a ses adeptes qui disposent d'une clé permettant d'expliquer certains phénomènes déclarés inexplicables.
Source: http://www.chaouqi.net/index.php?2005/04/17/13-karl-pribram-et-le-cerveau-holographique
En complément d'information, dans cette nouvelle approche, le cerveau serait un interface entre un champ composite d'information extérieur à l'individu et celui de l'individu lui-même.
Si j'en crois mes souvenir, les travaux de Pribam montreraient que la mémoire n'est pas du domaine du cerveau, mais que celui-ci permettrai d'aller chercher l'information (par exemple les souvenirs) dans le champ akashique où ils seraient conservés.
Il est évident que ces thèses sont révolutionnaires et difficilement acceptées par le dogme scientifique actuel, mais la théorie des champs, qu'ils soient morphiques, morphogénétiques, akashiques, et autres, ouvrent une nouvelle voie dans la façon dont nous construisons et appréhendons notre soi-disant réalité perçue.
Plus globalement, ce que nous croyons connaître est quasi négligeable par rapport à ce que nous ignorons encore, mais les implications que cela engendre sont absolument fantastiques.
Cerveau et univers holographiques
Karl Pribram et David Bohm ont mené respectivement des recherches sur des axes différents et ont abouti à la même conclusion : l'univers n'est qu'une gigantesque illusion, c'est un hologramme.
Les théories de Pribram, comme celles de Bohm, portent un regard neuf sur le monde: nos cerveaux construiraient une réalité "concrète" irréelle et la réalité objective n'existerait pas.
Le neurophysiologiste américain Karl Pribram s'est demandé comment les souvenirs se stockaient dans la mémoire.
Pour cela, il a remis en cause les recherches menées dans les années 1920 par le neurochirurgien canadien Wilder Penfield qui affirmait que chaque souvenir avait sa place dans un endroit précis du cerveau. Pour démonter cette affirmation qui faisait alors la quasi-unanimité, il s'appuya sur les expériences du neurophysiologiste américain Karl Lashley. Ce dernier commençait par entraîner des rats à accomplir un certain nombre de tâches comme courir dans un labyrinthe. II prélevait ensuite au bistouri sur le cerveau des cobayes diverses quantités de matière grise, par exemple le secteur où était censé s'inscrire le processus mémoriel. Il s'aperçut que, quelle que soit la partie du cerveau d'un rat qui lui était enlevée, le rat était toujours capable d'accomplir les tâches qu'il avait appris à faire avant l'opération. Mais Lashley ne pouvait expliquer comment cette mémoire "tout entière dans chaque partie" fonctionnait. C'est au milieu des années 1960 que Pribram eut une révélation en tombant sur un article du Scientific American décrivant le premier hologramme.
Pour comprendre pourquoi Pribram a eu cette illumination, il faut expliquer ce qu'est l'hologramme mis au point par Denis Gabor : on l'obtient en divisant un unique rayon de lumière pure (un laser) en deux faisceaux distincts. Le premier rebondit sur l'objet à reproduire. Le second, acheminé par un jeu de miroir, entre en collision avec les ondes lumineuses diffractées du premier. II en résulte un système de franges d'interférences qui va s'enregistrer sur une émulsion photosensible. Mais, à la différence de ce qui se produit en photographie, l'ensemble des informations sont enregistrées sur chaque fragment du support. Même si l'on brise une plaque holographique en mille morceaux, chaque fragment pourra être utilisé pour reconstituer l'image entière.
C'est ce dernier aspect qui fascina Pribram car il vit une métaphore du mode de répartition des souvenirs dans le cerveau qui abrite, dans chacune de ses parties, de quoi reconstruire un souvenir dans son intégralité. Le cerveau est donc un hologramme, capable d'emmagasiner d'enormes quantités d'informations dans un très petit espace, de même qu'un seul centimètre cube de film holographique peut contenir jusqu'à dix milliards de bits d'informations. Cette découverte fondamentale allait s'avérer à l'échelle du cosmos sous l'impulsion de David Bohm.
En 1987, l'Américain Stanislav Grof, directeur du Centre de recherches psychiatriques du Maryland, déclara que le modèle holographique était le seul à pouvoir expliquer les expériences archétypales, à savoir les rencontres avec l'inconscient collectif et les états modifiés de conscience. En 1987, le physicien canadien David Peat de la Queen's University soutint que la synchronicité - des coïncidences insolites et si riches de sens qu'elles ne peuvent résulter du seul hasard - trouve son explication dans le modèle holographique. Elle trahirait des processus de pensée infiniment plus connectés que nous ne le soupçonnons.
Là où le modèle holographique est vertigineux, c'est quand il donne sens à un vaste éventail de phénomènes si difficiles à cerner qu'ils restaient jusqu'à présent exclus du champ de la science. C'est le cas de phénomènes comme la télépathie, la précognition, le sentiment de ne faire qu'un avec l'univers décrit par les mystiques et même la psychoki-nésie (la faculté de déplacer des objets par la concentration). Les phénomènes paranormaux méprisés par le milieu scientifique parce qu'ils n'entraient dans aucun des schémas connus devraient désormais trouver leur place dans la compréhension du monde. Certes, bien des scientifiques restent sceptiques mais le modèle holographique a ses adeptes qui disposent d'une clé permettant d'expliquer certains phénomènes déclarés inexplicables.
Source: http://www.chaouqi.net/index.php?2005/04/17/13-karl-pribram-et-le-cerveau-holographique
En complément d'information, dans cette nouvelle approche, le cerveau serait un interface entre un champ composite d'information extérieur à l'individu et celui de l'individu lui-même.
Si j'en crois mes souvenir, les travaux de Pribam montreraient que la mémoire n'est pas du domaine du cerveau, mais que celui-ci permettrai d'aller chercher l'information (par exemple les souvenirs) dans le champ akashique où ils seraient conservés.
Il est évident que ces thèses sont révolutionnaires et difficilement acceptées par le dogme scientifique actuel, mais la théorie des champs, qu'ils soient morphiques, morphogénétiques, akashiques, et autres, ouvrent une nouvelle voie dans la façon dont nous construisons et appréhendons notre soi-disant réalité perçue.
Plus globalement, ce que nous croyons connaître est quasi négligeable par rapport à ce que nous ignorons encore, mais les implications que cela engendre sont absolument fantastiques.
djéhouti- Messages : 189
Date d'inscription : 10/11/2016
Re: Fonctionnement de notre cerveau
Ouch ! mon cerveau peine à imaginer ça, mais ça expliquerait ce que j'ai "vu" et ressenti pendant mon NDE. Est ce que ça veut dire que la réalité n'est qu'energie ? Je crois que j'aurais besoin de savoir comment fonctionne l'oeil et le cerveau pour aller plus loin. J'avais déjà entendu cette théorie mais j'ai du mal à comprendre alors encore, comment l'oeil et le toucher puissent nous berner sur le matériel.
C'est encore trop inimaginable pour moi, et le problème c'est que mon cerveau a besoin de preuves pour s'ouvrir + encore à ça.
Et est-ce que la mémoire serait de l'énergie nourrissante pour notre âme ? Est ce que quand on nait, nous sommes énergie vierge ? Est-ce que cette mémoire qui est basée sur les ressentis de l'amour reste quand on passe l'arme à gauche ? Finalement, nos traumatismes du passé nous empêchent d'évoluer avec les peurs. Si on arrive à s'en détacher, nous pouvons alors "voir" la réalité ?
C'est alors notre corps qui stockent les mauvaises émotions ? donc l'émotion de ce qu'on EST est AMOUR. Ca j'en suis sure.
C'est malin, j'ai pleins de questions dans ma tête, lol.
Merci pour le partage djéhouti
C'est encore trop inimaginable pour moi, et le problème c'est que mon cerveau a besoin de preuves pour s'ouvrir + encore à ça.
Et est-ce que la mémoire serait de l'énergie nourrissante pour notre âme ? Est ce que quand on nait, nous sommes énergie vierge ? Est-ce que cette mémoire qui est basée sur les ressentis de l'amour reste quand on passe l'arme à gauche ? Finalement, nos traumatismes du passé nous empêchent d'évoluer avec les peurs. Si on arrive à s'en détacher, nous pouvons alors "voir" la réalité ?
C'est alors notre corps qui stockent les mauvaises émotions ? donc l'émotion de ce qu'on EST est AMOUR. Ca j'en suis sure.
C'est malin, j'ai pleins de questions dans ma tête, lol.
Merci pour le partage djéhouti
Grenouille- Messages : 850
Date d'inscription : 31/05/2017
Re: Fonctionnement de notre cerveau
Pour ce qui est de la naissance ,il ne faut pas oublier l'atome-germe.....on ne nous dit pas tout !
Mollopipo
Mollopipo
mollopipo- Messages : 1855
Date d'inscription : 06/05/2014
Re: Fonctionnement de notre cerveau
Bigre Grenouille!!
ça fait beaucoup de questions ensemble, d'autant plus qu'il n'y a pas toujours de relations entres elles, de mon humble point de vue.
Cependant, les questions que l'on se pose démontre notre volonté de comprendre et de de dépasser un cadre de référence qui, comme la réalité perçue, est quelque chose de très mouvant et de momentané.
La réalité est modelée par ce que nous sommes, et par la perception de nos 5 sens qui sont les outils les moins aboutis inhérents à notre dimension humaine, et donc, les seuls disponibles.
Il en existe d'autres, que l'on peut nommer les capacités de l'esprit, beaucoup plus pertinentes, mais qui demandent à être activées par l'élévation de la conscience qui opère comme un déverrouillage progressif de ces capacités, en cohérence avec les fréquences vibratoires adéquates provoquées par cette élévation (ou ouverture) de conscience individuelle.
Nous pouvons envisager que la mémoire est une information énergétique solidifiée, stockée dans notre champ individuel d'abord et collectif ensuite, puisque dans l'univers tout est lié et relié par une "soupe" quantique de base qui relie absolument tout.
Quant à l'Amour, à l'image de Dieu, son expression est si vaste que chercher à le définir revient à le limiter dans le cadre étroit de notre compréhension et de l'expérience que nous en faisons.
ça fait beaucoup de questions ensemble, d'autant plus qu'il n'y a pas toujours de relations entres elles, de mon humble point de vue.
Cependant, les questions que l'on se pose démontre notre volonté de comprendre et de de dépasser un cadre de référence qui, comme la réalité perçue, est quelque chose de très mouvant et de momentané.
La réalité est modelée par ce que nous sommes, et par la perception de nos 5 sens qui sont les outils les moins aboutis inhérents à notre dimension humaine, et donc, les seuls disponibles.
Il en existe d'autres, que l'on peut nommer les capacités de l'esprit, beaucoup plus pertinentes, mais qui demandent à être activées par l'élévation de la conscience qui opère comme un déverrouillage progressif de ces capacités, en cohérence avec les fréquences vibratoires adéquates provoquées par cette élévation (ou ouverture) de conscience individuelle.
Nous pouvons envisager que la mémoire est une information énergétique solidifiée, stockée dans notre champ individuel d'abord et collectif ensuite, puisque dans l'univers tout est lié et relié par une "soupe" quantique de base qui relie absolument tout.
Quant à l'Amour, à l'image de Dieu, son expression est si vaste que chercher à le définir revient à le limiter dans le cadre étroit de notre compréhension et de l'expérience que nous en faisons.
djéhouti- Messages : 189
Date d'inscription : 10/11/2016
Re: Fonctionnement de notre cerveau
J'ai regardé hier des vidéos sur la physique quantique (pour les nuls ) c'est très compliqué, en tout cas pour moi à comprendre.
Et de temps en temps j'écoute des musiques vibratoires de la source, celles qui permettent de s'élever.
Mais je pense que dans notre société, avec le système, ça rend les choses plus compliquées, parce ce qu'il faut retourner dans le monde matériel (travail, communication avec les êtres conditionnés, etc...)
Cependant il y a certaines choses qui on changé en moi et qui m'aident à supporter ce monde matérialiste. C'est de pouvoir maintenant écouter et voir les signes qui montrent le conditionnement. Cependant il me faut m'isoler de plus en plus souvent pour me retrouver.
J'ai aussi été intéressé par l'arbre de vie (Kabbale ?) et j'ai cherché l'atome germe, mais malheureusement je n'y comprend rien encore (plafonnage ).
Du coup tout se mélange. Si c'est le fait que je fonctionne du cerveau droit, j'ai des difficultés à emboiter comme il faut ce que j'apprends, tout se mélange dans ma tête.
Alors cet apprentissage se fera petit à petit.
Pour les synchronicités, j'ai compris et je les perçois un peu mieux.
Je reste sur le fonctionnement du cerveau (chaque chose en son temps, ne pas aller trop vite) et me penche maintenant sur la glande pinéale.
Merci pour le partage djéhouti et mollopipo
Et de temps en temps j'écoute des musiques vibratoires de la source, celles qui permettent de s'élever.
Mais je pense que dans notre société, avec le système, ça rend les choses plus compliquées, parce ce qu'il faut retourner dans le monde matériel (travail, communication avec les êtres conditionnés, etc...)
Cependant il y a certaines choses qui on changé en moi et qui m'aident à supporter ce monde matérialiste. C'est de pouvoir maintenant écouter et voir les signes qui montrent le conditionnement. Cependant il me faut m'isoler de plus en plus souvent pour me retrouver.
J'ai aussi été intéressé par l'arbre de vie (Kabbale ?) et j'ai cherché l'atome germe, mais malheureusement je n'y comprend rien encore (plafonnage ).
Du coup tout se mélange. Si c'est le fait que je fonctionne du cerveau droit, j'ai des difficultés à emboiter comme il faut ce que j'apprends, tout se mélange dans ma tête.
Alors cet apprentissage se fera petit à petit.
Pour les synchronicités, j'ai compris et je les perçois un peu mieux.
Je reste sur le fonctionnement du cerveau (chaque chose en son temps, ne pas aller trop vite) et me penche maintenant sur la glande pinéale.
Merci pour le partage djéhouti et mollopipo
Grenouille- Messages : 850
Date d'inscription : 31/05/2017
Le labyrinthe du cerveau
-
De toute évidence, nous vivons une époque où l'homme se perd toujours davantage dans le monde de la périphérie, ce qui laisse son âme dans l'insatisfaction.
Cette situation a pour conséquence une unilatéralité toujours plus prononcée de ses valeurs, à son tour liée à une unilatéralité de sa pensée.
Si nous sommes dotés d'un cerveau, c'est évidemment pour que nous en fassions usage.
Par conséquent, nous allons nous tourner vers lui et essayer de cerner le problème actuel de l'homme par son intermédiaire.
En observant le cerveau nous constaterons pour le moins trois choses:
1. Il constitue un mandala.
2. Il nous fait penser à un labyrinthe.
3. Il comporte deux hémisphères opposés l'un à l'autre. Cela est très net.
Nous avons appris à nous frayer un chemin dans le labyrinthe nerveux de notre cerveau. Cependant, le faisant, nous avons fini par vivre presque exclusivement dans un seul hémisphère: l'hémisphère gauche.
L'hémisphère gauche est celui de la pensée analytique et de la faculté de différencier; c'est lui qui permet de lire, écrire et de compter; c'est lui qui gouverne les fonctions intellectuelles et qui régit le côté droit du corps (les circuits nerveux se croisant dans la moelle épinière), cédant en quelque sorte à l'unilatéralité.
L'hémisphère droit, en revanche, a pour fonction de percevoir le monde dans sa globalité; ses champs d'exercice sont l'art, les sentiments; c'est à lui que nous devons d'être sensibles aux odeurs et aux vibrations.
Enfin, c'est lui qui régit le côté gauche du corps. Il correspond à l'aspect féminin, lunaire de la nature humaine; il est assimilable au yin obscur du taï chi, au négatif, au magnétique et s'oppose au positif, à l'électrique et au masculin, au yang lumineux.
Dans la civilisation occidentale, l'activité de l'hémisphère gauche du cerveau est prépondérante, tandis que dans les cultures amérindiennes et orientales, c'est plutôt l'hémisphère droit qui est stimulé.
C'est de part et d'autre, l'unilatéralité qui domine. Et, comme vous vous en apercevrez assez rapidement grâce au voyage dans le monde des mandalas, il ne s'agit pas tant de favoriser un hémisphère au détriment de l'autre, mais de rééquilibrer l'activité cérébrale en direction du centre.
Pour nous, occidentaux, à l'intellect particulièrement développé, il est vain de vouloir subitement adopter le mode de vie d'un ascète de l'Inde, d'un indien d'Amérique ou d'un tzigane (bien que l'élan qui nous y inciterait soit compréhensible).
Que de tels modes de vie ne soient manifestement pas idéaux est chose que l'on peut remarquer en voyant vivre ceux qui les pratiquent depuis leur naissance, c'est-à-dire qui ne les ont pas choisis.
Le mal ne vient pas de la raison, ce n'est pas elle qui est fautive en soi. Le mal vient de l'unilatéralité.
La raison n'est pas la totalité. La solution, se situe au centre.
Source: La Licorne - https://draft.blogger.com/profile/03312544855979868705
De toute évidence, nous vivons une époque où l'homme se perd toujours davantage dans le monde de la périphérie, ce qui laisse son âme dans l'insatisfaction.
Cette situation a pour conséquence une unilatéralité toujours plus prononcée de ses valeurs, à son tour liée à une unilatéralité de sa pensée.
Si nous sommes dotés d'un cerveau, c'est évidemment pour que nous en fassions usage.
Par conséquent, nous allons nous tourner vers lui et essayer de cerner le problème actuel de l'homme par son intermédiaire.
En observant le cerveau nous constaterons pour le moins trois choses:
1. Il constitue un mandala.
2. Il nous fait penser à un labyrinthe.
3. Il comporte deux hémisphères opposés l'un à l'autre. Cela est très net.
Nous avons appris à nous frayer un chemin dans le labyrinthe nerveux de notre cerveau. Cependant, le faisant, nous avons fini par vivre presque exclusivement dans un seul hémisphère: l'hémisphère gauche.
L'hémisphère gauche est celui de la pensée analytique et de la faculté de différencier; c'est lui qui permet de lire, écrire et de compter; c'est lui qui gouverne les fonctions intellectuelles et qui régit le côté droit du corps (les circuits nerveux se croisant dans la moelle épinière), cédant en quelque sorte à l'unilatéralité.
L'hémisphère droit, en revanche, a pour fonction de percevoir le monde dans sa globalité; ses champs d'exercice sont l'art, les sentiments; c'est à lui que nous devons d'être sensibles aux odeurs et aux vibrations.
Enfin, c'est lui qui régit le côté gauche du corps. Il correspond à l'aspect féminin, lunaire de la nature humaine; il est assimilable au yin obscur du taï chi, au négatif, au magnétique et s'oppose au positif, à l'électrique et au masculin, au yang lumineux.
Dans la civilisation occidentale, l'activité de l'hémisphère gauche du cerveau est prépondérante, tandis que dans les cultures amérindiennes et orientales, c'est plutôt l'hémisphère droit qui est stimulé.
C'est de part et d'autre, l'unilatéralité qui domine. Et, comme vous vous en apercevrez assez rapidement grâce au voyage dans le monde des mandalas, il ne s'agit pas tant de favoriser un hémisphère au détriment de l'autre, mais de rééquilibrer l'activité cérébrale en direction du centre.
Pour nous, occidentaux, à l'intellect particulièrement développé, il est vain de vouloir subitement adopter le mode de vie d'un ascète de l'Inde, d'un indien d'Amérique ou d'un tzigane (bien que l'élan qui nous y inciterait soit compréhensible).
Que de tels modes de vie ne soient manifestement pas idéaux est chose que l'on peut remarquer en voyant vivre ceux qui les pratiquent depuis leur naissance, c'est-à-dire qui ne les ont pas choisis.
Le mal ne vient pas de la raison, ce n'est pas elle qui est fautive en soi. Le mal vient de l'unilatéralité.
La raison n'est pas la totalité. La solution, se situe au centre.
Source: La Licorne - https://draft.blogger.com/profile/03312544855979868705
Re: Fonctionnement de notre cerveau
Un an s'est écoulé depuis ce stage qui m'a beaucoup appris. Le plus délirant, c'est qu'il était destiné à faire évoluer l'entreprise où je travaille.
Personellement ce stage m'a beaucoup apporté au niveau relationnel et comprendre comment je fonctionnais pour m'adapter à l'entreprise.
J'ai appris à formuler objectivement, avec du recul, en mettant de côté les sentiments.
J'avais l'impression de manipuler, de me manipuler et de manipuler les autres en étant pas moi.
"J'aimerais comprendre pourquoi tes propos sont contraires à tes faits afin de trouver une solution d'entente entre nous et travailler plus efficacement"
Dans ma tête c'était plutot:
"suffit de te payer ma tête, si tu veux pas travailler correctement, assume et ne fais pas porter le chapeau sur les autres, p.. de bord.. de m..."
Bah en fait ça a pas marché j'y ai cru. Mais non. Pour le côté taff.
Par contre pour le coté spirituel, c'est tout bénéf !
Bisous
Personellement ce stage m'a beaucoup apporté au niveau relationnel et comprendre comment je fonctionnais pour m'adapter à l'entreprise.
J'ai appris à formuler objectivement, avec du recul, en mettant de côté les sentiments.
J'avais l'impression de manipuler, de me manipuler et de manipuler les autres en étant pas moi.
"J'aimerais comprendre pourquoi tes propos sont contraires à tes faits afin de trouver une solution d'entente entre nous et travailler plus efficacement"
Dans ma tête c'était plutot:
"suffit de te payer ma tête, si tu veux pas travailler correctement, assume et ne fais pas porter le chapeau sur les autres, p.. de bord.. de m..."
Bah en fait ça a pas marché j'y ai cru. Mais non. Pour le côté taff.
Par contre pour le coté spirituel, c'est tout bénéf !
Bisous
Grenouille- Messages : 850
Date d'inscription : 31/05/2017
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