L'estime de soi par Christophe André
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L'estime de soi par Christophe André
en postant ce matin une question pour le Tao, j'ai lu ce texte d'aide...
il m'a parlé et j'ai eu envie de vous le partager.
Bonne journée.
L'estime de soi
"Je crois que je les ai ratés", s'excuse Marie en amenant ses tagliatelles au saumon, clou du repas qu'elle a organisé. "Vous m'en direz des nouvelles, c'est une merveille", annonce Maggy d'un air gourmand en servant un agneau au curry à ses invités.
Certaines personnes ont le don de se dévaloriser, d'autres savent qu'elles sont un cadeau pour le monde. La différence entre les deux ?
L'estime de soi, une dimension de la personnalité qui a besoin d'être régulièrement alimentée. Une personne qui a une haute estime d'elle-même se traite en diva. Elle se réveille le matin avec une pêche d'enfer, chante sous la douche. "Elle fait ce qu'elle veut faire, elle prend la responsabilité de sa vie, sans blâmer les autres et sans chercher d'excuse", commente le psychiatre Christophe André.
Celle qui en a peu ne s'apprécie jamais assez et rencontre d'innombrables difficultés dans sa vie en général.
Elle se sent en permanence inadéquate, coupable, peu sûre d'elle-même, se cogne partout, s'esquinte la main en ouvrant les huîtres ou bien se prend les pieds dans le tapis trop souvent. S'aimer plus, s'aimer vraiment, pour certains, c'est difficile. Pour plusieurs raisons. Parfois on n'a pas reçu, enfant, les informations propices pour se programmer positivement. "La manière dont vous avez été regardé, touché, nourri, vous a permis de comprendre très rapidement l'intérêt que vous portaient, ou pas, ceux qui vous entouraient, explique Christophe André. Certains parents ne sont guère sensibles aux peines et aux joies de leurs enfants.
Ces derniers prennent alors l'habitude de ne plus les montrer, mais aussi de ne plus ressentir. Du coup, ils pensent être sans intérêt. Devenus adultes, ils ont le sentiment tenace d'être sans importance." D'autres sont minés par des sentiments d'infériorité. Maman disait : "J'ai honte de toi, tu es idiot, incapable, bon à rien." Autant de phrases qui dévalorisent. En réalité, les graines de l'estime de soi devraient être semées très tôt, voire même avant la naissance. Nous savons aujourd'hui que le fœtus reconnaît la voix de son père et de sa mère et qu'il est important de lui parler : "Je suis heureuse que tu sois vivant. Tes besoins et ta sécurité sont importants pour moi."
Les psychiatres américaines Pamela Levin et Jean Clarke ont identifié ces messages qui permettent le développement optimum de l'estime de soi. L'observation des enfants montre que les choses se mettent en place avant la huitième année.
Toutefois, certains adultes réussissent à construire une estime de soi très forte malgré un mauvais départ. À l'échelle de l'estime de soi, tu peux augmenter ton score en suivant les conseils de Rosette Poletti, analyste transactionnelle.
1 - Débusquer les pensées erronées. La personne qui a une mauvaise estime de soi a souvent développé des processus de pensée incorrects. Il est essentiel de les identifier afin de pouvoir en changer.
Quelques exemples ?
- Penser en termes de tout et de rien. Certaines petites phrases en disent long : "Je suis maladroit(e), je n'ai jamais réussi à créer quoi que ce soit". Ce bombardement incessant de messages négatifs handicape fortement. À l'évidence, la vie de chacun de nous comporte le meilleur et le pire. La plupart du temps, il n'y a pas d'absolu, rien n'est complètement noir ou blanc. Si tu te rends compte que tu te polarises toujours sur le pire pour négliger le meilleur, change de disque ! Tu as certainement réussi à créer quelque chose dans votre vie.Dis plutôt : "Je suis maladroit(e) aujourd'hui, ce n'est pas le bon jour pour repeindre les murs de la cuisine. Je m'y remettrai demain."
- Filtrer les informations. "Cette fête est complètement ratée, il a plu tout le week-end, j'aurai mieux fait de rester couché(e)" Tu as pris l'habitude de ressasser automatiquement les mauvaises nouvelles en fin de journée, de souligner les critiques et les reproches que tu as encaissés. Chaque soir avant de t'endormir, pense plutôt à dérouler le film de tes succès : "Quelle bonne surprise de revoir Marlène, à cette fête, ça faisait bien deux ans !" Reconnais qu'avec ce temps de chien, au lieu de courir la ville pour profiter du soleil comme prévu, tu as remis à jour l'album photo de famille et c'était bien agréable.
- Sauter aux conclusions. "Je suis sûr(e) qu'ils n'accepteront jamais. Tu verras, ça ne marchera pas." Prédire que les choses vont aller mal, c'est se mettre en condition pour faire en sorte qu'elles ne marchent pas. Ce type de pensées a des effets négatifs sur la réalité : les psy les appellent les "programmateurs d'échec". Change de parti pris et fais-toi un moral tout neuf en disant : "Si je prépare bien mon entretien, il y a de fortes chances que le projet soit accepté. Je vais mettre toutes les chances de mon côté pour que ça marche."
2 - Prendre la responsabilité de sa vie. Quand tu demande quelque chose, une augmentation, un coup de main, tu l'obtiens difficilement, quand tu n'essuies pas un refus cinglant. Crois en ta propre valeur et les autres y croiront aussi. Ils t'écouteront, te prendront au sérieux. Quand on a une idée à faire passer, on devient plus crédible et l'on cesse d'être une victime.
Une personne qui souffre d'une mauvaise estime de soi a développé un style de vie auquel elle s'est habituée. C'est comme un habit familier : il n'est ni beau ni confortable, mais il est là, on peut compter sur lui. Elle préfèrera subir, râler parce que tout va toujours de travers, car ce n'est pas de sa faute. Pour quitter ce vêtement élimé, et faire que quelque chose de bien arrive, il faut reprendre la responsabilité de sa vie. Comment faire ?
- Etablir des priorités.
Fais la liste de toutes les choses désagréables que tu t'es imposé(e) cette semaine encore. Ensuite, arrête ! Dois-tu suivre des cours de golf uniquement pour faire plaisir à ton ou ta partenaire, te forcer à voir des films japonais, que tu détestes, pour accompagner ta meilleure amie ? Une fois que tu auras établi la liste de ce que tu ne veux pas, définis tes priorités.
En d'autres termes : "Qu'est-ce qui est important pour moi ? Quelles sont les priorités dans ma vie ?" Définir ce que l'on veut c'est sortir des doutes et du marasme, c'est se redresser et augmenter son estime de soi. - Exprimer clairement tes besoins. Atteindre ses objectifs, aller vers ce que chacun veut pour soi demande une démarche vers les autres, vers l'entourage.
Depuis l'enfance, on nous a appris la discrétion, une véritable vertu. Ce n'est pas une raison pour se sentir coupable à chaque fois que l'on demande un service. Tes amis ne passent pas leur temps à te deviner. Exprime-toi. Tu grommelles encore que ton partenaire fait la sourde oreille. "C'est tout le temps pareil, tu n'as jamais de temps pour moi." Au lieu de blâmer, dis clairement ce que tu veux : "J'ai absolument besoin de parler avec toi pendant cinq ou dix minutes". Tu t'éviteras bien des frustrations et des malentendus, sources de complications avec ton entourage. - Pratiquer l'art des petits plaisirs. L'estime de soi, c'est comme la santé, ça s'entretient tous les jours.
Décide enfin de te faire du bien et de susciter le meilleur, y compris les jours où tout semble aller mal. Il faut pour cela se faire un plaisir tous les jours, d'une manière ou d'une autre.
Par exemple, évite de faire plus d'une corvée par jour, les vitres, les comptes, les courses à Carrefour. Et pense en termes de récompense et de bénéfice personnel. "Si je décroche ce budget, je laisse les enfants à leurs grands parents et je m'offre un week-end en amoureux. Si j'ai bouclé le ménage dans les temps, je sors avec ma meilleure amie." L'estime de soi demande d'y consacrer un minimum d'énergie.
Extrait du livre de Christophe ANDRE "L'estime de soi"
il m'a parlé et j'ai eu envie de vous le partager.
Bonne journée.
L'estime de soi
"Je crois que je les ai ratés", s'excuse Marie en amenant ses tagliatelles au saumon, clou du repas qu'elle a organisé. "Vous m'en direz des nouvelles, c'est une merveille", annonce Maggy d'un air gourmand en servant un agneau au curry à ses invités.
Certaines personnes ont le don de se dévaloriser, d'autres savent qu'elles sont un cadeau pour le monde. La différence entre les deux ?
L'estime de soi, une dimension de la personnalité qui a besoin d'être régulièrement alimentée. Une personne qui a une haute estime d'elle-même se traite en diva. Elle se réveille le matin avec une pêche d'enfer, chante sous la douche. "Elle fait ce qu'elle veut faire, elle prend la responsabilité de sa vie, sans blâmer les autres et sans chercher d'excuse", commente le psychiatre Christophe André.
Celle qui en a peu ne s'apprécie jamais assez et rencontre d'innombrables difficultés dans sa vie en général.
Elle se sent en permanence inadéquate, coupable, peu sûre d'elle-même, se cogne partout, s'esquinte la main en ouvrant les huîtres ou bien se prend les pieds dans le tapis trop souvent. S'aimer plus, s'aimer vraiment, pour certains, c'est difficile. Pour plusieurs raisons. Parfois on n'a pas reçu, enfant, les informations propices pour se programmer positivement. "La manière dont vous avez été regardé, touché, nourri, vous a permis de comprendre très rapidement l'intérêt que vous portaient, ou pas, ceux qui vous entouraient, explique Christophe André. Certains parents ne sont guère sensibles aux peines et aux joies de leurs enfants.
Ces derniers prennent alors l'habitude de ne plus les montrer, mais aussi de ne plus ressentir. Du coup, ils pensent être sans intérêt. Devenus adultes, ils ont le sentiment tenace d'être sans importance." D'autres sont minés par des sentiments d'infériorité. Maman disait : "J'ai honte de toi, tu es idiot, incapable, bon à rien." Autant de phrases qui dévalorisent. En réalité, les graines de l'estime de soi devraient être semées très tôt, voire même avant la naissance. Nous savons aujourd'hui que le fœtus reconnaît la voix de son père et de sa mère et qu'il est important de lui parler : "Je suis heureuse que tu sois vivant. Tes besoins et ta sécurité sont importants pour moi."
Les psychiatres américaines Pamela Levin et Jean Clarke ont identifié ces messages qui permettent le développement optimum de l'estime de soi. L'observation des enfants montre que les choses se mettent en place avant la huitième année.
Toutefois, certains adultes réussissent à construire une estime de soi très forte malgré un mauvais départ. À l'échelle de l'estime de soi, tu peux augmenter ton score en suivant les conseils de Rosette Poletti, analyste transactionnelle.
1 - Débusquer les pensées erronées. La personne qui a une mauvaise estime de soi a souvent développé des processus de pensée incorrects. Il est essentiel de les identifier afin de pouvoir en changer.
Quelques exemples ?
- Penser en termes de tout et de rien. Certaines petites phrases en disent long : "Je suis maladroit(e), je n'ai jamais réussi à créer quoi que ce soit". Ce bombardement incessant de messages négatifs handicape fortement. À l'évidence, la vie de chacun de nous comporte le meilleur et le pire. La plupart du temps, il n'y a pas d'absolu, rien n'est complètement noir ou blanc. Si tu te rends compte que tu te polarises toujours sur le pire pour négliger le meilleur, change de disque ! Tu as certainement réussi à créer quelque chose dans votre vie.Dis plutôt : "Je suis maladroit(e) aujourd'hui, ce n'est pas le bon jour pour repeindre les murs de la cuisine. Je m'y remettrai demain."
- Filtrer les informations. "Cette fête est complètement ratée, il a plu tout le week-end, j'aurai mieux fait de rester couché(e)" Tu as pris l'habitude de ressasser automatiquement les mauvaises nouvelles en fin de journée, de souligner les critiques et les reproches que tu as encaissés. Chaque soir avant de t'endormir, pense plutôt à dérouler le film de tes succès : "Quelle bonne surprise de revoir Marlène, à cette fête, ça faisait bien deux ans !" Reconnais qu'avec ce temps de chien, au lieu de courir la ville pour profiter du soleil comme prévu, tu as remis à jour l'album photo de famille et c'était bien agréable.
- Sauter aux conclusions. "Je suis sûr(e) qu'ils n'accepteront jamais. Tu verras, ça ne marchera pas." Prédire que les choses vont aller mal, c'est se mettre en condition pour faire en sorte qu'elles ne marchent pas. Ce type de pensées a des effets négatifs sur la réalité : les psy les appellent les "programmateurs d'échec". Change de parti pris et fais-toi un moral tout neuf en disant : "Si je prépare bien mon entretien, il y a de fortes chances que le projet soit accepté. Je vais mettre toutes les chances de mon côté pour que ça marche."
2 - Prendre la responsabilité de sa vie. Quand tu demande quelque chose, une augmentation, un coup de main, tu l'obtiens difficilement, quand tu n'essuies pas un refus cinglant. Crois en ta propre valeur et les autres y croiront aussi. Ils t'écouteront, te prendront au sérieux. Quand on a une idée à faire passer, on devient plus crédible et l'on cesse d'être une victime.
Une personne qui souffre d'une mauvaise estime de soi a développé un style de vie auquel elle s'est habituée. C'est comme un habit familier : il n'est ni beau ni confortable, mais il est là, on peut compter sur lui. Elle préfèrera subir, râler parce que tout va toujours de travers, car ce n'est pas de sa faute. Pour quitter ce vêtement élimé, et faire que quelque chose de bien arrive, il faut reprendre la responsabilité de sa vie. Comment faire ?
- Etablir des priorités.
Fais la liste de toutes les choses désagréables que tu t'es imposé(e) cette semaine encore. Ensuite, arrête ! Dois-tu suivre des cours de golf uniquement pour faire plaisir à ton ou ta partenaire, te forcer à voir des films japonais, que tu détestes, pour accompagner ta meilleure amie ? Une fois que tu auras établi la liste de ce que tu ne veux pas, définis tes priorités.
En d'autres termes : "Qu'est-ce qui est important pour moi ? Quelles sont les priorités dans ma vie ?" Définir ce que l'on veut c'est sortir des doutes et du marasme, c'est se redresser et augmenter son estime de soi. - Exprimer clairement tes besoins. Atteindre ses objectifs, aller vers ce que chacun veut pour soi demande une démarche vers les autres, vers l'entourage.
Depuis l'enfance, on nous a appris la discrétion, une véritable vertu. Ce n'est pas une raison pour se sentir coupable à chaque fois que l'on demande un service. Tes amis ne passent pas leur temps à te deviner. Exprime-toi. Tu grommelles encore que ton partenaire fait la sourde oreille. "C'est tout le temps pareil, tu n'as jamais de temps pour moi." Au lieu de blâmer, dis clairement ce que tu veux : "J'ai absolument besoin de parler avec toi pendant cinq ou dix minutes". Tu t'éviteras bien des frustrations et des malentendus, sources de complications avec ton entourage. - Pratiquer l'art des petits plaisirs. L'estime de soi, c'est comme la santé, ça s'entretient tous les jours.
Décide enfin de te faire du bien et de susciter le meilleur, y compris les jours où tout semble aller mal. Il faut pour cela se faire un plaisir tous les jours, d'une manière ou d'une autre.
Par exemple, évite de faire plus d'une corvée par jour, les vitres, les comptes, les courses à Carrefour. Et pense en termes de récompense et de bénéfice personnel. "Si je décroche ce budget, je laisse les enfants à leurs grands parents et je m'offre un week-end en amoureux. Si j'ai bouclé le ménage dans les temps, je sors avec ma meilleure amie." L'estime de soi demande d'y consacrer un minimum d'énergie.
Extrait du livre de Christophe ANDRE "L'estime de soi"
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« La liberté ignore les serrures du temps et de l'espace.
Pour traverser les murs,il suffit d'ouvrir les portes, ouvrir les ailes, ouvrir les rêves. »
Jacques Savoie
Re: L'estime de soi par Christophe André
Merci lunéa pour ce magnifique texte....
Sur mon blog à ce sujet, j'avais dit aussi : Faire preuve d’estime de soi c’est avant tout aimer qui l’on est, et être persuadé que l’on mérite les bonnes choses de la vie autant que les autres
Sur mon blog à ce sujet, j'avais dit aussi : Faire preuve d’estime de soi c’est avant tout aimer qui l’on est, et être persuadé que l’on mérite les bonnes choses de la vie autant que les autres
Re: L'estime de soi par Christophe André
Oui, merci Lunéa parce que ce texte est simple à lire et illustré d'exemples. Je m'y reconnais bien.
Un jour que je me décrivais timide alors que j'étais en formation, ma formatrice me disait que non, je ne le suis pas. Je dirai plutot que je le suis beaucoup moins.
Avant, par exemple, je n'aurais pas eu le courage de me joindre à un groupe, maintenant, oui. Ou demander mon chemin en voiture etc...
En lisant ton passage, j'ai compris que je souffrais plutôt du manque d'estime de moi. Et les parents y sont pour quelque chose et le conjoint peut prendre le relais....
A bientôt
Un jour que je me décrivais timide alors que j'étais en formation, ma formatrice me disait que non, je ne le suis pas. Je dirai plutot que je le suis beaucoup moins.
Avant, par exemple, je n'aurais pas eu le courage de me joindre à un groupe, maintenant, oui. Ou demander mon chemin en voiture etc...
En lisant ton passage, j'ai compris que je souffrais plutôt du manque d'estime de moi. Et les parents y sont pour quelque chose et le conjoint peut prendre le relais....
A bientôt
Hirondelle- Modérateur
- Messages : 427
Date d'inscription : 17/03/2012
Re: L'estime de soi par Christophe André
Ah oui c'est vrai ce que tu dis Hirondelle
Certaines personnes ont le don de se dévaloriser, d’autres savent qu’elles sont un cadeau pour le monde. La différence ? L’estime de soi ; une dimension de la personnalité qui a besoin d‘être régulièrement alimentée. Car s’aimer plus, s’aimer vraiment, pour certains, c’est difficile ; parfois on n’a pas reçu, enfant, les informations propices pour se programmer positivement. Soit à cause de la répétition de messages négatifs ; "Tu es idiot, incapable, laisse, je vais le faire". Soit à cause d’un manque d’intérêt des parents pour les peines et joies de leurs enfants.
Ces enfants là apprennent alors à ne plus les montrer, et même à ne plus en ressentir. Dès lors, ils pensent être sans intérêt et se considèreront adultes, comme des êtres sans importance.
Les graines de l’estime de soi devraient donc être semées très tôt, et même avant la naissance puisque nous savons aujourd’hui que le fœtus reconnaît la voix de son père et de sa mère et qu’il est important de lui parler.
L’observation des enfants montre que les choses se mettent en place avant la huitième année. Toutefois, certains adultes réussissent à construire une estime de soi très fort malgré un mauvais départ.
Certaines personnes ont le don de se dévaloriser, d’autres savent qu’elles sont un cadeau pour le monde. La différence ? L’estime de soi ; une dimension de la personnalité qui a besoin d‘être régulièrement alimentée. Car s’aimer plus, s’aimer vraiment, pour certains, c’est difficile ; parfois on n’a pas reçu, enfant, les informations propices pour se programmer positivement. Soit à cause de la répétition de messages négatifs ; "Tu es idiot, incapable, laisse, je vais le faire". Soit à cause d’un manque d’intérêt des parents pour les peines et joies de leurs enfants.
Ces enfants là apprennent alors à ne plus les montrer, et même à ne plus en ressentir. Dès lors, ils pensent être sans intérêt et se considèreront adultes, comme des êtres sans importance.
Les graines de l’estime de soi devraient donc être semées très tôt, et même avant la naissance puisque nous savons aujourd’hui que le fœtus reconnaît la voix de son père et de sa mère et qu’il est important de lui parler.
L’observation des enfants montre que les choses se mettent en place avant la huitième année. Toutefois, certains adultes réussissent à construire une estime de soi très fort malgré un mauvais départ.
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