La peur de l’abandon
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La peur de l’abandon
(Cette réflexion est le fruit de mon travail d’introspection suite à de nombreux questionnements personnels depuis 1997 !)
Cette peur est inhérente à la dualité et cette peur de l’abandon circule dans nos veines à tous !
Cette peur est inhérente à la dualité et cette peur de l’abandon circule dans nos veines à tous !
Chez nous les femmes, surtout, tant de femmes craignent d’être abandonnées ! Certes, il n’est pas question de toutes les femmes, mais d’un bon nombre d’entre elles…
Quelles en sont les raisons me demanderez vous ?
Abandonnées par qui ? Les autres humains dites-vous ?
J’ai des informations pour vous. Savez-vous ce qu’est l’âme sœur, la flamme jumelle ? Nous vivons toutes notre existence pour cette personne qui est censée nous rendre heureuses, demeurer toujours à vos côtés et ne jamais nous abandonner.
Nous avons soif d’être amoureuses de cette énergie. Existe-t-elle, peut-elle-même exister ? Trouver l’AUTRE, le vrai, vous manquait-il véritablement ?
En vérité, nous ne sommes pas tout entier ici … Cela signifie qu’une autre partie de nous-mêmes est séparée de nous, nous entourant constamment, et nous l’appelons le Soi supérieur.
Certaines parcelles de nous se cachent au sein de notre propre énergie ! De l’autre côté du voile sont restées d’autres parties de nous, au-delà du visible, s’occupant à des choses que nous ne pouvons imaginer. Cela fait partie intégrante du plan de soutien de votre libre arbitre.
En vérité, permettez-moi d’affirmer que l’énergie de la flamme jumelle, de l’âme sœur, représente le profond désir de l’être humain de tomber amoureux de toutes ses autres parties et de s’y unir. A bien y penser, il s’agit d’une quête toujours teintée d’accents spirituels, n’est-ce pas ? C’est une fusion à travers l’énergie et qui traverse le voile pour nous tendre la main.
Une fois ce mariage réalisé dans cette énergie nouvelle, cette poignée de mains demeure solide. Tout ce que vous avons fait, c’était de rencontrer une autre partie de nous-mêmes et qui ne nous quittera jamais plus et dont nous pouvons tomber amoureux parce qu’elle ne nous abandonnera jamais !
Nous ne serons plus jamais seules. Nous pouvons dorénavant parcourir la planète sans jamais plus penser à l’abandon, puisque nous savons aujourd’hui que celui-ci est désormais impossible !
Quelles en sont les raisons me demanderez vous ?
Abandonnées par qui ? Les autres humains dites-vous ?
J’ai des informations pour vous. Savez-vous ce qu’est l’âme sœur, la flamme jumelle ? Nous vivons toutes notre existence pour cette personne qui est censée nous rendre heureuses, demeurer toujours à vos côtés et ne jamais nous abandonner.
Nous avons soif d’être amoureuses de cette énergie. Existe-t-elle, peut-elle-même exister ? Trouver l’AUTRE, le vrai, vous manquait-il véritablement ?
En vérité, nous ne sommes pas tout entier ici … Cela signifie qu’une autre partie de nous-mêmes est séparée de nous, nous entourant constamment, et nous l’appelons le Soi supérieur.
Certaines parcelles de nous se cachent au sein de notre propre énergie ! De l’autre côté du voile sont restées d’autres parties de nous, au-delà du visible, s’occupant à des choses que nous ne pouvons imaginer. Cela fait partie intégrante du plan de soutien de votre libre arbitre.
En vérité, permettez-moi d’affirmer que l’énergie de la flamme jumelle, de l’âme sœur, représente le profond désir de l’être humain de tomber amoureux de toutes ses autres parties et de s’y unir. A bien y penser, il s’agit d’une quête toujours teintée d’accents spirituels, n’est-ce pas ? C’est une fusion à travers l’énergie et qui traverse le voile pour nous tendre la main.
Une fois ce mariage réalisé dans cette énergie nouvelle, cette poignée de mains demeure solide. Tout ce que vous avons fait, c’était de rencontrer une autre partie de nous-mêmes et qui ne nous quittera jamais plus et dont nous pouvons tomber amoureux parce qu’elle ne nous abandonnera jamais !
Nous ne serons plus jamais seules. Nous pouvons dorénavant parcourir la planète sans jamais plus penser à l’abandon, puisque nous savons aujourd’hui que celui-ci est désormais impossible !
Re: La peur de l’abandon
J'ai lu un livre de Paolo Coelho à ce sujet (Rita).
J'ai vraiment beaucoup aimé cette explication qu'en fait, nous retrouvions une partie de soi en l'autre !
Il explique aussi, que les physiciens disent maintenant qu'il existe et existera toujours la même masse de matière dans l'univers ! Ce n'est pas le vivant qui meure, mais juste de la matière qui se transforme.
Si tel est le cas, alors nous avons une réponde de la physique à la réincarnation, aux âmes soeurs...
L'essentiel, c'est que cet énergie d'amour circule, d'une façon ou d'une autre, qu'importe la raison scientifique. Ca aidera les plus sceptiques d'avoir une vision moins radicale, effrayante de la mort, et donc d'adapter nos comportements pour être plus en paix avec soi même !
J'ai vraiment beaucoup aimé cette explication qu'en fait, nous retrouvions une partie de soi en l'autre !
Il explique aussi, que les physiciens disent maintenant qu'il existe et existera toujours la même masse de matière dans l'univers ! Ce n'est pas le vivant qui meure, mais juste de la matière qui se transforme.
Si tel est le cas, alors nous avons une réponde de la physique à la réincarnation, aux âmes soeurs...
L'essentiel, c'est que cet énergie d'amour circule, d'une façon ou d'une autre, qu'importe la raison scientifique. Ca aidera les plus sceptiques d'avoir une vision moins radicale, effrayante de la mort, et donc d'adapter nos comportements pour être plus en paix avec soi même !
apprentissage de l'abandon
"grandir, évoluer, mûrir, c'es se préparer à vivre l'abandon. le 1er abandon, c'est le ventre de la mère. Le nouveau né quitte ce milieu tiède, silencieux, et liquide pour se retrouver dans un milieu froid, bruyant et sec où il n'a plus la garantie d'être en permanence nourri. Le 2ème abandon, c'est le sein. Alors que le nouveau né garde une connexion chimique à sa mère par le sein nourricier, survient le jour où on le lui refuse pour le remplacer par un biberon en plastique.
Beaucoup ne se remettront jamais de cette première escroquerie de la part des gens censés les aimer...
le 3ème abandon, c'est la mère, elle même. L'enfant prend conscience que parfois elle s'éloigne et ne revient pas tout de suite. C'est pour lui un traumatisme.
Ensuite l'enfant devra progressivement abandonner tout ce qui le rassure : ses dents de lait, sa crèche, son école, ses parents...
Il abandonnera ses illusions de jeunesse, sa croyance au père noël, au père fouettard, à la souris qui vient chercher ses dents sous l'oreiller, à l'idée qu'il se faisait du prince ou de la princesse charmante, à la justice, à la morale, à la richesse.
Puis viendront son 1er déménagement, son premier licenciement, son premier divorce.
Selon son évolution et ses addictions, il devra abandonner la sexualité libre, la cigarette, la drogue, l'alcool, la graisse de son ventre, les jeux vidéos.
Puis il perdra ses cheveux.
Une existence complète n'est qu'un lent et progressif dépouillement.
à chaque perte, correspondent un traumatisme et un gain d'autonomie.
Ce ne sera qu'en fin de vie qu'on essaiera de reconstituer les éléments de son début de vie.
l'hospice remplacera l'école, l'hôpital remplacera la crèche.
A nouveau, l'individu retrouvera la nourriture liquide, le lit tiède qu'il ne quitte plus, la croyance dans les entités invisibles bienveillantes.
L'idéal serait qu'aux derniers jours de la vie, l'individu retrouve une place dans un décor chaud, humide et sombre semblable à celui du ventre protecteur maternel. Ainsi la boucle serait bouclée, tout ce qui à été abandonné serait retrouvé"
Extrait du livre de B Werber "3ème humanité"
et , j'ai envie de rajouter qu'en s'incarnant sur terre nous quittons notre famille spirituelle.
n'est il pas surprenant que dans une vie nous pleurions plus à notre naissance qu'à notre mort ?
Quand sommes nous le plus triste...
la vie n'est qu'une suite d'abandon et tout ce que nous cherchons à l'extérieur ne tient pas, n'est pas fiable et cela effectivement nous renvoie à nous même , nous pousse à aller chercher au fond de nous même cette présence qui ne nous quitte jamais , cette partie de nous même qui a tout ce qu'il nous faut, l'amour, l'assurance..... la certitude de se sentir aimé
Beaucoup ne se remettront jamais de cette première escroquerie de la part des gens censés les aimer...
le 3ème abandon, c'est la mère, elle même. L'enfant prend conscience que parfois elle s'éloigne et ne revient pas tout de suite. C'est pour lui un traumatisme.
Ensuite l'enfant devra progressivement abandonner tout ce qui le rassure : ses dents de lait, sa crèche, son école, ses parents...
Il abandonnera ses illusions de jeunesse, sa croyance au père noël, au père fouettard, à la souris qui vient chercher ses dents sous l'oreiller, à l'idée qu'il se faisait du prince ou de la princesse charmante, à la justice, à la morale, à la richesse.
Puis viendront son 1er déménagement, son premier licenciement, son premier divorce.
Selon son évolution et ses addictions, il devra abandonner la sexualité libre, la cigarette, la drogue, l'alcool, la graisse de son ventre, les jeux vidéos.
Puis il perdra ses cheveux.
Une existence complète n'est qu'un lent et progressif dépouillement.
à chaque perte, correspondent un traumatisme et un gain d'autonomie.
Ce ne sera qu'en fin de vie qu'on essaiera de reconstituer les éléments de son début de vie.
l'hospice remplacera l'école, l'hôpital remplacera la crèche.
A nouveau, l'individu retrouvera la nourriture liquide, le lit tiède qu'il ne quitte plus, la croyance dans les entités invisibles bienveillantes.
L'idéal serait qu'aux derniers jours de la vie, l'individu retrouve une place dans un décor chaud, humide et sombre semblable à celui du ventre protecteur maternel. Ainsi la boucle serait bouclée, tout ce qui à été abandonné serait retrouvé"
Extrait du livre de B Werber "3ème humanité"
et , j'ai envie de rajouter qu'en s'incarnant sur terre nous quittons notre famille spirituelle.
n'est il pas surprenant que dans une vie nous pleurions plus à notre naissance qu'à notre mort ?
Quand sommes nous le plus triste...
la vie n'est qu'une suite d'abandon et tout ce que nous cherchons à l'extérieur ne tient pas, n'est pas fiable et cela effectivement nous renvoie à nous même , nous pousse à aller chercher au fond de nous même cette présence qui ne nous quitte jamais , cette partie de nous même qui a tout ce qu'il nous faut, l'amour, l'assurance..... la certitude de se sentir aimé
féeclochette- Messages : 211
Date d'inscription : 14/10/2012
Re: La peur de l’abandon
La notion d'abandon est pour moi quelque chose d’extrêmement profond et de très mystérieux.
Parfois j'ai l'impression que toute l'existence, du moins tout son sens tourne autour de ça.
Je ne prétend pas que ce soit vrai, mais j'ai l'impression de la sentir chez les autres et en moi même en de si nombreuse situations.. parfois à la limite du perceptible mais sournoisement présente derrière un méandre retord de la pensée.
Ce qui m'interpelle aussi c'est qu'il me semble que le sentiment d'abandon ou sa peur ne semble qu'exister que si il y a eu "expérience".
Peut-on avoir peur de l'abandon si personne ne vous abandonne ? L'abandon existe-t-il si on a pas conscience de l'autre ?
Un enfant survivant sur une ile déserte connaitra-t-il jamais la peur de l'abandon (humain) tant qu'il ne sera jamais confronté à l'existence d'un autre humain comme lui ?
L'abandon existe-t-il tant que forme de dualité intérieur-extérieur n'existe pas ?
La plus part des théorie spirituelle élimine la problématique de l'abandon par la conscience du tout ou de la non dualité.
D'une certaine façon c'est comme, à défaut de retrouver un tout ignorant-innocent, de s'y replacer en toute conscience.
Bref je ne sais pas.... je dirais que la peur de l'abandon forme un mariage, certes mauvais, avec la peur de perdre une forme de connexion...
Mais un univers si diversifié peut-il être un tout si jamais il ne manquait qu'une seule connexion sur l'infinité qui le compose ?
Parfois j'ai l'impression que toute l'existence, du moins tout son sens tourne autour de ça.
Je ne prétend pas que ce soit vrai, mais j'ai l'impression de la sentir chez les autres et en moi même en de si nombreuse situations.. parfois à la limite du perceptible mais sournoisement présente derrière un méandre retord de la pensée.
Ce qui m'interpelle aussi c'est qu'il me semble que le sentiment d'abandon ou sa peur ne semble qu'exister que si il y a eu "expérience".
Peut-on avoir peur de l'abandon si personne ne vous abandonne ? L'abandon existe-t-il si on a pas conscience de l'autre ?
Un enfant survivant sur une ile déserte connaitra-t-il jamais la peur de l'abandon (humain) tant qu'il ne sera jamais confronté à l'existence d'un autre humain comme lui ?
L'abandon existe-t-il tant que forme de dualité intérieur-extérieur n'existe pas ?
La plus part des théorie spirituelle élimine la problématique de l'abandon par la conscience du tout ou de la non dualité.
D'une certaine façon c'est comme, à défaut de retrouver un tout ignorant-innocent, de s'y replacer en toute conscience.
Bref je ne sais pas.... je dirais que la peur de l'abandon forme un mariage, certes mauvais, avec la peur de perdre une forme de connexion...
Mais un univers si diversifié peut-il être un tout si jamais il ne manquait qu'une seule connexion sur l'infinité qui le compose ?
Loryan- Messages : 24
Date d'inscription : 12/10/2012
Re: La peur de l’abandon
Loryan a écrit:
Peut-on avoir peur de l'abandon si personne ne vous abandonne ? L'abandon existe-t-il si on a pas conscience de l'autre ?
Un enfant survivant sur une ile déserte connaitra-t-il jamais la peur de l'abandon (humain) tant qu'il ne sera jamais confronté à l'existence d'un autre humain comme lui ?
L'abandon existe-t-il tant que forme de dualité intérieur-extérieur n'existe pas ?
toutes ces questions sont tout à fait pertinentes effectivement
C'est bien connu, oui tu as raison, que l'on ne peut faire l'expérience que de ce que l'on a expérimenté soi-même, mais pourtant je crois que la peur de l'abandon doit être encore plus vaste et profonde à mon sens ! car remonte à l'enfance....
D'ou nous viendrait alors le manque de combativité, la tendance à abandonner les projets face aux obstacles qu'ils soulèvent, cet instinct de révolte, de soumission aux ordres et aux désirs des autres, ce manque de personnalité affirmée, l'enfouissement de ses propres désirs, la nervosité, la timidité, ces défauts de coordination des mouvements lorsqu'on se trouve sous le coup d'une émotion, tout cela nous pousse bien souvent à abandonner .
et comme tu le dis, "Perdre une forme de connexion"
Re: La peur de l’abandon
La peur de l'abandon ne serait pas une fatalité
Selon Françoise Dolto, cela viendrait de la façon dont l'enfant serait
'sevré' par la mère, par la façon dont le bébé serait nourrit, et aussi
de quelle façon la 'coupure' se réaliserait entre l'enfant et la mère au niveau
de la 'faim' et de la 'demande de nourriture, ( au sein ou aux biberons )
Pour elle, notre première peur d'abandon serait celle de 'mourir', une peur
qui serait en rapport avec la survie.
Très archétype . !!...
Selon Françoise Dolto, cela viendrait de la façon dont l'enfant serait
'sevré' par la mère, par la façon dont le bébé serait nourrit, et aussi
de quelle façon la 'coupure' se réaliserait entre l'enfant et la mère au niveau
de la 'faim' et de la 'demande de nourriture, ( au sein ou aux biberons )
Pour elle, notre première peur d'abandon serait celle de 'mourir', une peur
qui serait en rapport avec la survie.
Très archétype . !!...
Tao- Messages : 148
Date d'inscription : 11/01/2013
Re: La peur de l’abandon
ne peut on pas faire ici aussi une nuance entre l'attachement et la dépendance ?
l'abandon n'est il pas ressentit lorsque nous avons une dépendance affective avec une autre.
alors que l'attachement, le fait d'aimer une personne, non pas pour ce qu'elle nous remplie et comble mais pour ce qu'elle est, avons nous alors un sentiment d'abandon lorsqu'elle s'en va ?
le sentiment d'abandon n'est il pas lié uniquement à la dépendance ?
parce que bébé nous sommes réellement dépendant une personne pour se nourrir, pour vivre effectivement, cela peut être la mère, la grd mère ou une tout autre personne.
en grandissant, ne risque t'on pas de rester dans ce même mode de fonctionnement ?
au lieu de prendre de plus en plus indépendance et combler nos propres besoins, nous restons dans la dépendance affective et demandons aux autres de remplir nos réservoirs.
le sentiment d'abandon alors peut nous permettre d'évoluer de la dépendance affective à un amour véritable et respectueux. je pense.
l'abandon n'est il pas ressentit lorsque nous avons une dépendance affective avec une autre.
alors que l'attachement, le fait d'aimer une personne, non pas pour ce qu'elle nous remplie et comble mais pour ce qu'elle est, avons nous alors un sentiment d'abandon lorsqu'elle s'en va ?
le sentiment d'abandon n'est il pas lié uniquement à la dépendance ?
parce que bébé nous sommes réellement dépendant une personne pour se nourrir, pour vivre effectivement, cela peut être la mère, la grd mère ou une tout autre personne.
en grandissant, ne risque t'on pas de rester dans ce même mode de fonctionnement ?
au lieu de prendre de plus en plus indépendance et combler nos propres besoins, nous restons dans la dépendance affective et demandons aux autres de remplir nos réservoirs.
le sentiment d'abandon alors peut nous permettre d'évoluer de la dépendance affective à un amour véritable et respectueux. je pense.
féeclochette- Messages : 211
Date d'inscription : 14/10/2012
Re: La peur de l’abandon
féeclochette a écrit:
le sentiment d'abandon n'est il pas lié uniquement à la dépendance ?
Bonjour Féeclochette
Oui et non, mais peut être pas.. 'uniquement' !!
Je vais tenter de m'expliquer, d'après moi, toutes nos expériences
de perte, d'abandon, se rapportent à un lien unique, qui est celui de
"ultime connexion" ( et pas celui d'Internet ) c'est à dire celle que je
nommerais la 'perte originelle' qui existe entre la mère et l'enfant , ce que
j'avais tenter d'exprimer un peu plus ahut sur cette page !
Avant de vivre des expériences, et des ruptures, et des frustrations d'abandon
( travail, affectif, familial...etc ) nous vivons dans un état unité avec notre mère
et cet état est absent de toute frontière et de limite ( je suis dans le lait et le lait est en moi ) c'est une symbiose ombilicale qui nous met à l'abri de notre peur d'abandon, cette isolation nous renforce dans notre bien être et contre la solitude, tout cela constitue un état souvent bien connu, ou reconnu en grandissant, par les 'amants', les 'amitiés', mais aussi par les Saints, les psychotiques et mêmes les 'drogués'...c'est ce qui s'appelle la : béatitude !!
Cependant, je suis d'accord, nous n'avons aucun souvenir de ce séjour, mais c'est inconsciemment que nous recherchons à y retourner, et tout acte d'abandon ou de perte nous éloigne de cette fusion originelle, cette 'ultime connexion'....peut être celle du Paradis ??!!
Ensuite chacun selon sa personnalité et ses vocations, développera des parcours différents afin de retrouver cette 'relation privilégiée' ( retour à l'unicité ) dans des démarches multiples ( parfois saine ou malsaine..mais ça c'est un autre débat ! )
dans ses relations affectives et sexuelles, dans sa Foi, sa religion, ses passions, l'art....la méditation etc.!! en fait nous recherchons continuellement à gommer les
frontières qui nous séparent des uns des autres, parfois nous réussissons et d'autres fois nous échouons !!
Par exemple 'l'extase sexuelle' nous permet de nous 'croire' un court instant revenus à cet état de symbiose, de fusion, d'unicité sans limite, ni frontière, au sein même de notre état originel, mais bien d'autres chemins peuvent aussi nous conduire hors de nos frontières personnelles
Merci pour votre lecture...
Tao- Messages : 148
Date d'inscription : 11/01/2013
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