CHACUN DE NOUS EST MEDIUM

CHACUN DE NOUS EST MEDIUM

Le cerveau humain recèle des facultés immenses que nous ignorons. Enracinés dans notre quotidien et limités par nos sens, nous n’exploitons qu’en partie ces prodigieuses possibilités qui sont en nous.

VOYANCE ET PHENOMENES MEDIUMNIQUES

La pratique des sciences occultes, l’étude de leurs phénomènes permet de dégager des principes qualifiés de lois naturelles, lesquelles passeront progressivement de l’empirisme à l’expérimentation proprement dite dès lors qu’elles seront soumises à la mesure scientifique.

Les sciences occultes concernent les investigations relatives à tout ce qui échappe à nos facultés ordinaires d’appréhension du réel, auxquelles la crainte de l’inconnu et les habitudes nous confinent.

Or, les phénomènes médiumniques en général et la voyance en particulier procèdent de la faculté inhérente à chacun de percevoir au-delà de ce qu’on appelle communément le raisonnable.

Pourtant, si la raison constitue un progrès fondamental en ce qu’elle assure le contrôle du savoir et des comportements, en limiter la portée à un champ clos la nie précisément.

Nous disposons bien d’une faculté spirituelle, immatérielle donc, le plus souvent qualifiée de « pouvoir psychique », qui a notamment permis un phénomène comme l’hypnose de prendre place dans la médecine traditionnelle.
Son origine réside dans la connexion qui s’opère à notre insu entre l’inconscient et la pensée : Des ondes cérébrales propagent l’inconscient libéré qui, parvenu à la pensée, la corrige en vue de l’associer à quelque autre pensée, déclenchant ainsi la voyance.

L’impression de réminiscence qu’elle produit s’applique aussi bien au présent qu’au futur, puisque ni le temps ni l’espace n’existent dans l’absolu… Observons d’ailleurs que les rêves émergeant des couches profondes de la conscience, à la faveur du sommeil, leur signification instantanée s’apparente à la voyance. Le caractère prémonitoire de certains, reconnu à posteriori, s’explique par l’intemporalité de leur vécu.

Les médiums parviennent, quant à eux, à provoquer la voyance parce que le processus est déclenché à partir du conscient : La volonté capte l’énergie sous forme d’ondes PSI transformées alors en images dont la retransmission requiert une netteté optimale. Sauf qu’il s’agit ici, bien évidemment, d’ondes cérébrales émises par le système nerveux, le phénomène est comparable à celui de la télévision. Le récepteur capte des ondes hertziennes que le tube cathodique transforme en images cohérentes.

CONDITIONS DE REALISATION

Exercer son psychisme sur autrui présente d’énormes difficultés dont attestent les fréquentes erreurs d’appréciation des voyants.

La confection d’une voyance nécessite la mise au repos, la passivité de notre système nerveux dont la moindre stimulation altère la liberté de passage des ondes cérébrales, la création des images et leur juste compréhension.
On s’abstraira d’autant mieux qu’on aura écarté les interférences extérieures comme les va-et-vient et obtenu un silence absolu. La contemplation de la flamme d’une bougie, brillant dans la pénombre, contribuera, au moins au début, à assurer notre calme intérieur en nous envahissant d’une chaleur douce et rassurante.

Un état de veille excluant toute fatigue ou simple lassitude sera exigé, faute de quoi il y aura risque de s’assoupir ou même de s’endormir après quelques instants. C’est pourquoi on recommande les moments de meilleure disponibilité qu’on situe généralement entre dix-neuf et vingt-et-une heures.

Mais il est encore plus difficile de satisfaire aux exigences d’ordre mental, car l’oubli de sa propre personnalité, l’absence de toute animosité envers celui qui consulte, le désintéressement total et la volonté exclusive d’assister ne vont pas de soi.

Il n’empêche qu’en matière de prédictions, la réussite est de l’ordre de quatre-vingt pour cent, mais chez un certain nombre de mediums seulement. Bien entendu, les messages reçus doivent toujours être compris comme des aides, des conseils et non comme des sentences irrévocables.

La trace du destin ne nous empêchent pas de disposer d’une autonomie propre à infléchir les conjonctures de notre existence.